Archive pour la catégorie 'Ramita Navai'

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran :Les moudjahidines

13 août, 2020

Le roman de Ramita Navai  « Vivre et mentir  à Téhéran « est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

 

Vali Asr

L’artére  au centre de Téhéran qui fut baptisé par Khoménie

Vali Asr qui veut dire « l’ultime sauveur »‘ (p22

 le 12é iman qu’on atend

  

Dariush 

était  il un espion  ou un vrai moujahidin ?

membre de L’OMPI

Les kurdes les auraient  jamais aidé. Ils n’avaient pas oubliés que l’OMPI avait soutenu le président irakien  Saddam Hussein contre les rebelles kurdes (p28)

L’amie de Dariush  avait une vision trés différente .Elle y voyait la source d’une justice sociale réelle  permettant  aux femmes de disposer des mêmes droits que les hommes  .Le camp de Ashraf  était plein de guerrières qui conduisaient des tanks et maniaient des armes(p 38)    

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en juillet  1984 l’OMPI organise un attentat qui avait coûté la vie  à l’Ayatollah Beheshti  chef de la justice  et à 75 dignitaires du regime  (p39)

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En 1990 assassinat du directeur de la prison  d’Evin

 en 1999 assassinat du  conseiller militaire du guide

 

LOPMI est dirigé par Maryam Radjavi depuis que son mari Massoud  a mystérieusement disparu en 2003 (p40)

 

 Haj Agha  et Somayed : des pratiquants

Le père de Somayed était très vénéré

car il avait participé à plusieurs pèlerinages  dans des lieux saints

On le croyait à La Mecque ou à Machhad  

en fait il allait en Thailande chez les prostitués

 

Il marie sa fille Somayed  qui est très tolérante

Elle portait un tchador pour satisfaire  son père  ,

Celui-ci la marie selon les règles imposées par les Mollah 

mais déçue par son mari

Somayed  finit par  demander le divorce

 

 A Machhad ,migrants Afghans ,pèlerins colporteurs ,touristes  mendiants et toutes  sortes de fumées toxiques tournoyaient dans les rues bondées   L’immense mausolée était accessible 24h sur 24  et illuminée toute la nuit tel un Disney land islamique (p66)

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 Les sanctuaires chiites sont rarement des havres de paix propices à la réflexion et à la méditation .. ce sont des monuments glorifiant le meurtre ,la trahison , le sacrifice ..des tragédies qu’il convient de pleurer ..  Les sanctuaires sont des chœurs de sanglots où l’on se frappe la poitrine (p 67)

Haj Agha buvait  son thé brulant  en le suçant sur des morceaux de sucre gorgés de liquide qu’il coinçait contre sa joue en ruminant 69

 pour les hommes comme Haj Agha    cette révolution à été un planche de salut. Les iraniens les plus pauvres ont profité de nombreux avantages financiers (p 70)

Il fut ravi quand Ahmadinejad fut elu

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mais d’autres se moquaient de lui

ils disaient « Amagh inzejad «  en insistant sur  « Amagh « qui veut dire « le stupide » (p71)

 

l’opium fait parti intégrante de la culture iranienne  depuis des siècles (p74)

 

en 2006 l’ayatollah Boroudji  a été  emprisonné pour avoir osé élever contre le pouvoir absolu du guide suprême (p101)

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en 2009 pour la première  fois les critiques envers le guide suprême ,n’étaient plus jugées sacrilèges  .La bascule  datait  du jour où de nombreuses personnes avaient été tuées,  battues, violées  après les manifestations qui avaient  suivi les elections  (p97)

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e sang du peuple est tarie…Les gens sont brisés,  terrorisés ;Même le paysage a changé.Les monumenst histriues ont été détruits, les peintures et les fresques…(p117)

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran : Les opposants au régime de Téhéran

12 août, 2020

le roman de Ramita Navai Vivre et mentir  à Téhéran est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

 

Moussavi

cet homme était le premier  ministre sous la présidence d’Ali Khamenei ,d’octobre 1981 à Aout 1989

donc au moment des  nombreuses  exécutions qui eurent lieu à Evin en 1988

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Mais dès 1989, Moussavi disparaît de la vie publique pour reparaitre sous les habits des chef de file  et de héros du mouvement des réformiste, 20 ans plus tard ..Il se défendra en prétextant qu’il n’était pas au courant des executions .Le sang versé sous son égide sera pardonné et oublié  (p154)

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 Donc il se présente  aux élections en 2009.

 Durant la campagne présidentielle de 2009, il sera plusieurs fois interpellé sur son rôle présumé dans le massacre des peions, où 33 000 prisonniers politiques furent exécutés 

les foules manifestaient  dans les rues en criant pour  Moussavi  Moussavi (p138)

Mais ce fut Ahmadinejad qui fut réelu

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Nourizad

Lui aussi était  un  des laquais favoris du guide suprême

mais les événements de 2009 avaient tout changé

 il avait écrit un lettre  à Khamenei pour lui demander de demander pardon à  son peuple .. 70 jours d’isolement n’avait pas réussi à le faire taire ( p 140)

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Mehdi Khazali

Un des plus féroce opposant  au régime .Ophtalmologue distingué ..poète spécialiste de théologie islamique et blogger engagéé (p140 )

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Au début de la révolution, de nombreux juges avaient basculés .Ces hommes croyaient à leur mission , dispenser la Justice de Dieu, servir leur pays , défendre  les déshérités … mais peu à peu le régime s’était éloigné de s principes révolutionnaires islamiques et s’était laissé miner par des questions d’argent et de pouvoir (p143) 

Au cours des années, beaucoup de librairies aveint mis la clé sous la porte ou avait été l’objet de descentes …L’une d’elle avait même eu les vitres fracassées car le propriétaire organisait des  soirées littéraires …des lectures de poésie qui attiraient les artistes ,les écrivains  et les  militants des droits de l’homme  ..(p148)

Les 2 auteurs les plus prisés étaient Haruki Murakami   

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et Kazuo Ishiguro

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En Juin 2013 l’élection de Rohani inaugura une nouvelle ère … Personne ne voulait une révolution sur le modèle s du printemps arabe. Au contraire, l’idée les terrifiai .Les iraniens redoutaient le sort de la Lybie, de la Syrie  ou de l’Egypte (P156)

 Certains s’emballaient pour un certain Ali Shariati  un universitaire formé  à la Sorbonne  qui avait été ete emprisonné par le shah et était mort avant la révolution  (p245)

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Montazeri

 Montazeri ,le grand ayatollah , l’un des fondateurs de la république islamique  

Il fut écarté du pouvoir et assigné à résidence surveillée pour s’être opposé ouvertement aux meurtres en masse des dissidents politiques dans les années 1980 ( p 249 )

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Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran : Drogue et sexe

11 août, 2020

Le roman de Ramita Navai  « Vivre et mentir  à Téhéran » est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en 1979

 A Téhéran  il n’y a pas un recoin  où l’on achète et ne vend pas de l’alcool …La plupart de ces produits viennent  d’Erbil en Irak (p162)

 A la fin des année 1980, l’économie du Japon était devenue florissante  et   les iraniens étaient prêts  à y proposer leur service pour une bouchée de pain. Les   milieux interpoles  japonais fourmillaient d’escrocs et de maquereaux iraniens  …(p167)

 Rien ne peut  dissuader les iraniens du plaisir de piqueniquer (p 180)

A Chafar Dongay on trouvait de tout..  les femmes et la drogue  ..Les épiciers vendaient encore de l’opium comme du petit lait

 

Les rappeurs : Hichkas

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Bienheureux à Téhéran …une ville de tentation qui t’aspire l’âme (p182)

 

Le vendredi pour fêter le week end, ils allaient pique-niquer au parc  Mellat sur Vali Asr (p186)

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 Tous dépensaient des sommes folles pour des opérations de chirurgie esthétiques : Avoir le nez refait était un must (p188)

 Téhéran est une ville  où il est difficile d’échapper au sexe .Les rues regorgent de filles qui font commerce de leur corps  et se fondent dan le paysage …malgré la peur des 90 coups de fouet (p193 )

 La prostitution est omniprésente ..L’âge moyen des filles étant de 16 ans (p194)

 Ma fille !  A partir du moment où les rapports entre un homme et une femme ont la bénédiction de Dieu, ils n’ont aucun caractère d’immoralité .il te suffit de te marier pour un brève instant en disant : « Je te marie  pour une durée brève..( p 209)

 

Des hommes bons dont certains avaient été des architectes  de la république islamique était aujourd’hui en prison ou en liberté conditionnelle pour avoir oser critiquer le régime ou le guide suprême (p211) 

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran :Les bassidji et les Jahels

10 août, 2020

 Le roman de Ramita Navai   Vivre et mentir  à Téhéran est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

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Les bassidji

  Ils étaient accablés par une pauvreté qui se transmettait de génération en génération ,telle une malédiction  La révolution fut une aubaine pour les pauvres (p228)

Pour la première fois les femmes étaient scolarisées au-delà de l’école primaire . (p229)

parmi eux on recrutait les bassidji  (p 234)

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 Ces volontaires étaient utilisés en renfort  des gardiens de la révolution  Quand la guerre contre l’Irak avait éclaté, ils s’étaient retrouvés en première ligne et avaient servi de chair à canon (p 234)

Les Bassidji  proposaient des activités extra scolaires  que peu de famille pouvaient se permettre …Ils offraient des repas gratuits  ,des prêts à faible taux d’intêret , des chances bien supérieures d’intégrer les universités  )…Ils se situaient  à mi chemin entre les scouts islamiques et les francs-maçons  .C’est pouquoi peu defamilles ,même incroyantes n’hésitaient pas à y envoyer leurs enfants   (p 236)

 Avec une matraque à la main et une moto entre les cuisses ,leur dévouement à la Républqiue faisaient de ces préadolescents de parfaits  nervis ;C’étaient eux qui installaient la peur dans le cœur de la population  (p238)

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Les jahels

Ce sont des  bandits au grand cœur !!  pas toujours !!

des « Robin des bois » au service des pauvres  

Ils adoraient les petites prostituées et l’alcool autant qu’ils adoraient leur religion (p 276)

 des  hommes  à la tête d’immenses opérations  de rackets  de tripots  et de maison de passe( p277)

Ils furent persécutés par la république islamique  et partirent se réfugier dans le sud de la capitale

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Les iraniens adorent le jeu.  Dans tout Téhéran , ils jouent  en misant de l’argent et dans les dédales les plus misérables ,des hommes ,jouent aux dés et organisent  des combats de coqs. La république islamique le sait et n’interdit pas tous les jeux (p285)

 

Le quartier sud de la ville

le royaume de la misére   

je faisais le grand écart entre 2 monde .Le soir je rentrais au nord de Téhéran  et je racontais à mes amis de Téheran la vie telle qu’elle se déroulait dans le sud , à quelques kilomètres de chez eux .Ils m’écoutaient  sidérés  comme si j’évoquais un pays  situé à l’autre  bout du monde (p324)