Uzama Aslam Khan : « Transgression » Une histoire d’amour au Pakistan

Ce roman d’ Aslam Khan  est un vrai thriller dans un pays en guerre

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mais encore un condensé de l’histoire

depuis les parthes jusqu’à nos jours 

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un livre sur  la géographie  du Pakistan

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mais tout commence par une histoire d’amour

 avec l’arrivée  d(un jeune pakistanais  revenu d’Amérique

 

Danish le journaliste

revenu d’Amérique

l’ordre ne s’est instauré nulle part .L’Occident industrialisé à aussi ses problèmes ( p 31)

c’est une manigance  pour que tout continuer à leur avantage

…Ni le Pakistan ,ni les Etats-Unis Unis ne sont l’endroit idéal pour étudier une presse libre et equitable (p45)

…Mener les combats politiques  sans journal c’est comme  aller à la guerre sans armes (p46)

…la guerre sur le golfe n’a pas été  gagnée uniquement avec des explosifs sur le terrain  mais aussi avec des communiqués de presse (p 47)

 Il n’y a pas eu de marche de protestation  des journalistes américains quand certains ont avoué qu’on leur avait imposé le silence pendant la guerre du golfe ;Ils ont admis que s’ils avaient parlé ils auraient perdu leur travail ; Parler étai courageux de leur part  mais les journalistes d’ici risquaient beacoup plus gros (p391)

…IL ya eu 233 attaques contre le siège d’un journal  en 6 ans (p 390)

 

Selon Danish ,le problème est qu’on a besoin d’aide  .Des mendiants.. voilà ce qu’on est , soit on rejoint les camp des brutes,  soit on reste des mendiants (p393)

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Anu

Anu est la  mère de Danish ,

Son mari ,un docteur , très savant ,amoureux des coquillages  vient de mourir

et Danish revient  au pays pour son enterrement

Anu est une femme intelligente, traditionnelle  

mais profondément blessée par son mari  qui la méprise  et se moque d’elle devant son fils

 « Si elle avait pu parler avec son fils, cela aurait risquer d’affaiblir le prestige du docteur et d’accroitre le sien (p123)

N’importe qui peut devenir érudit à force de lire  

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Elle avait été mariée à 16 ans ,n’était allée à l’école que jusqu’ à 13 ans et si elle était assez intelligente  pour comprendre l’anglais, elle le parlait avec un accent  qu’elle détestait quand elle parlait avec des anglophones  (p114)

 

Dia  et Riffat

Lors des funérailles de son père,  Danish aperçoit la fille de Riffat qui s’appelle Dia

 le père de Dia  a été assassiné..

Sa mère  Riffat Mansoor est mal considérée car  trop indépendante 

elle dirige une magangnerie   où on éleve des vers à soie.

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elle est tés riche

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Cette rencontre avec Dia va être fatale

et les commencement d’une tendre histoire d’amour

 

mais au Pakistan 

aimer n’est pas évident

il faut  avant tout respecter les coutumes

pour l’honneur de la famille

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Uzama Aslam Khan : « Transgression » : Un document sur les coutumes du Pakistan

Ce roman est une  histoire d’amour , mais aussi  une véritable mine de renseignements sur les moeurs et les coutumes du Pakistan  

 

Dia aime  Danish

mais   elle n’ a pas le droit …Ce n’est pas la coutume

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Dia a à la tête  pleine d’entrefilets de journaux sur des filles tuées par leurs oncles et leurs frères pour ce qu’elle a déjà fait  (p418)

tu n’as pas idée de la férocité de la société quand on la défie (p419)

 

Elle est  prête à être quelque chose de plus que la dépositaire  de l’honneur de sa famille . Elle a vingt an et elle est prête à se laisser aimer (p 420)

…à ramasser la conque de Venus  (421)

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Mais Danish est il différent des autres hommes

tu veux de l’efficacité ,de hygiène  et une presse libre ..mais pas que la modernité profite aux femmes ; Ttu en veux une que tu puisses continuer à mettre à l’épreuve comme ta mère(p 612)

Non ,il ne serait pas celui qui resterait  à la maison  avec les enfants..Jamais ;c’était son travail à elle (p 613)

 

Dialogue entre 2 jeunes filles

Dia  en avait discute longuement avec une amie 

qu’est ce qui te faut croire qu’épouser un étranger va t’apporter le gens de vie que tu veux ? ( p144)

Qui  décide ?

Tu n’as pas de contrôle sur les événements  Alors pourquoi te soucier de faire quelque chose de ta vie ,ma petite (p149)

 

Si une fille refuse un mari

Tu imagines sa vie si elle refuse ? Lever le matin dans une maison hostile ,manger les restes seules , les oreilles bourdonnantes de ragots sournois..  et ça  ce n’est que de la haine silencisues …mais les reproches de sa mère ..(p 296) 

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Les conciliabules entre les hommes

Les hommes ont d’autres préoccupations. Ils aiment discuter pour discuter

Le but de la conversation  n’est pas d’avoir raison ou tort mais d’échanger le maximum de mots car les mots véhiculent des sentiments comme des pigeons voyageurs (p77)

Le premier ministre  sème la corruption d’une main et achète de l’autre les islamistes (p115)

 

Les Ethnies

Au Pakistan , il y a toujours la puissance des Ethnies

Nous serons toujours des pandjabis ,des pathans, des pachtounes, des mohajirs, des Sindhîs et que sais-je encore mais nous ne serons jamais unis (p112)

 

 

Uzama aslam Khan « Transgression » dans un pays en guerre

Le roman de Aslam Khan est  un roman d’amour entre Danish  et Dia,mais dans un monde en folie de misère, de combats entre ethnies  et d’’attentats  contre les riches

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Les gouvernements chancelants ,les conflits interethniques ,l’aide étrangère ,les sanctions contre l’Irak (p453)

Les américains  nous armaient et nous entraînaient à combatre les communistes ,mais maintenant nous n’avons plus qu’à nous battre entre nous (p482)

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Salaamat est un sindhi

Il est donc originaire de la province de  karachi

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il était pêcheur et protégeait les tortues

les pécheurs  disaient qu’un seul bébé tortue sur une centaine par couvée survivaient aux périls qui les attendaient ( p 190)

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mais Salaamat est chassé par des pécheurs étrangers

il se rend  donc à karachi

il peint des bus

mais il ;est rejeté  de son propre pays  en tant  qu’étranger 

des milliers de réfugiés  de guerre se déversaient  dans Peshawar tous les jours, repoussant les habitants au sud de Karachi …..et à ce rythme les pathans  finiraient  par chasser les panjabis (p204)

Les Sindhîs sont  devenus des étrangers dans leur propre pays, à Karachi ,envahi par les gens venus du nord

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Les américains ? Les afghans ? Qu’est ce qu’on partage avec ces brutes de pathans à cause de leur guerre  

même les arabes du golfe viennent péter chez nous  et les  américains pourquoi on devrait travailler pour eux(p 541)

Salaamat  rejoint un groupe d’hommes amés qui organisent  des attentats pour la libération des Sindhîs  

et contre les riches corrompus

Or parmi ces riches ,il ya le père et la mère de Dia,  ..Riffat qui régit sa magnanerie        

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Cette  magnanerie est surveillée par des gardiens qui sont les frères de Salaamat

Et ..là aussi travaille sa soeur bien aimée Sumbul  (p617)

Suspense !

C’est par hasard  que bien plus tard , Salaamat  finit par  se retrouver   le chauffeur de Dia et de Danish  devenus des amants 

Uzama aslam Khan « Transgression » Geographie du Pakistan

Uzama Khan dans son roman « transgression » nous donne une brève leçon de géographie  

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Le pakistan

ce pays est facile à dessiner

 c’est un bras tendu  de la chine à la mer d’Oman   avec le pouce et le petit doigt pointe de coté (p518)

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Les pachtounes,  (p112)

au nord  à Peshawar

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Le Penjab

 Ce nom à une origine perse, de panj (« cinq ») et āb (« rivière ») :

c’est donc « le pays des cinq rivières ». Ces cinq rivières sont toutes  des affluents de l’Indus

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Cette province regorgeait de vie grâce à ces cinq fleuves opulents mais il lui en fallait  toujours plus

  plus st le maitre mot du penjab… plus de nourriture .. plus de richesses …plus de barrages ( p519)

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le Sind et   Karachi

Une cité de 14 millions d’âmes ,la vie était très ..très oppressante 

les grèves en ville ,les journalistes assassinés  ,la prolifération des mendiants ..(p 452)

C’est pas comme en Amérique hein ? les gens font pas la queue dans les bureaux et il y a de l’eau dans les robinets(p  486

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L’Indus

dans la majeure partie du Sind ,l’indus s’était amenuisé  jusquà  n’être plus qu’un  simple filet (p 519)

c’est dans cet embouchure que  ce sont  refugiés les  terroristes de la « trangression »

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je me  retrouve au bord de l’eau  et je me sens comme elle  .L’Indus coule  en portant avec lui ce qu’il  y a de mauvais en moi .On peut appeler cela  la liberté …le soleil se levait …Sur la rive opposée les falaises  de grès jaune pale.. luisaient et un cormoran déploya ses ailes (p509)… 

Uzama aslam Khan « Transgression » l’Histoire ancienne du Pakistan

Dans son roman « Transgression »,   Aslam Khan  se fait un malin plaisir en rappelant aux occidentaux la longue histoire de son pays qui commence bien avant celle des fils d’Abraham

 l’Occident industrialisé  a aussi ses problèmes .  en fait il ne s’est jamais instauré… Que montre l’histoire ? le fleuve  coule toujours vers la mer  Savoir quel affluent  s’y jette le premiers est  sans importance  (p 31)

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 Makli Hill

dans ce roman  ,Dia  ,la fille de Riffat se rendait  souvent  prés du célèbre cimetière de Makli hill (p279)

 Situé , dans la province  du Sindh,  ce cimetière  abrite environ 500 000 à 1 million de tombes construites au cours d’une période de 500 ans. .On y trouve plusieurs grands monuments funéraires appartenant à la royauté, à  divers saints soufis ou à des érudits estimés. 

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 Outre les murs croulants et des carreaux de céramique écaillés ,il ne restait pas grand chose des tombes .mais l’une d’elle donnait encore un aperçu de ce à quoi elle avait ressemblé six cents ans plus tôt (p 377)

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Mohenjo Daro

ce qui veut dire « le mont des morts »

Dia parlait pendant  des heures de teintures  et des tissus teints de garance qu’on avait découvert sur le site antique de  Mohenjo  non loin de karachi  (p 610)

mais Danish  son amant ,cessait d’écouter, se levait ,et lui reprochait d’avoir trop d’ambition

On trouve  à Mohenjo les vestiges d’une des plus grandes cités de l’âge de bronze indien. Ce site est situé à 300 km au nord-nord-est de Karachi

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De la même époque date la cite d’Harappa dans le Pendjab

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Les parthes

Asma kahn  n’oublie de nous rappeler que l’empire des parthes s’étendait depuis l’Euphrate jusqu’à l’Indus

ainsi que  

la débandade des soldats romains devant  les parthes  Les parthes agitaient des oriflammes de soie et les romains s’enfuyaient car quelque chose d’aussi fin ne pouvait être que l’oeuvre des démons (p 628)

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