Archive pour la catégorie 'Théologiens et mystiques musulmans'

Chodkiewicz Michel : Le sceau des Saints

6 novembre, 2020

Chodkiewick  dans ce livre commente  le livre le plus important écrit par Ibn Arabi (1165 -1240); C’est une vaste encyclopédie composée de 560 chapitres. sur  le soufisme  intitulé Al Futuhat

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Al-Futuhat al-Makkiyya (Les révélations de La Mecque)

Ibn Arabi à l’âge de 25 ans avait  contemplé tous les prophètes depuis Adam jusqu’à Muhhamed  …

lors d’une  vision qui eut lieu à Cordoue en 1190   (p29)

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« Je n’ai pas écrit  fus-ce une seul lettre de ce livre autrement que par la dictée divine (p30)

ce qui scandalise   plus tard ibn  Taymiyya ((+1328) qui déclare    

« l’ Esprit   dont l’auteur des « Fustuhat » prétend avoir reçu cet ouvrage  est un esprit satanique  

« al fustuhat » qui  réédité  par Osùam Yahai en 1975 fait toujours débat  

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le Wali 

nous traduisons ce mot «wali » par le mot  « saint » (p33)

au pluriel Awliya

mais ce mot n’a pas la même signification que pour les chrétiens  

Le wali  c’est ‘l’ami ,.. celui qui est proche »   tout en incluant un sens ‘sacré » (Qaqesh en Hebreu )

 Ces serviteurs ne sont ni prophètes ni martyrs …mais ceux-ci les envient en raison de leur position et de leur proximité d’Allah  .On disposera pour eux ,le jour de la résurrection des chaires de lumière ( p38)

 

Tirmidhi al Hakim (+898)

l’un des plus anciens  mystiques des soufis

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 Il et né au Khorazan, il écrit « le sceau des saints » ( Kitab khatm al awliya) en 873

Pour Tirmidhi ,le « wali »  ne sert qu’Allah et n’a rien à échanger ;La servitude absolue qui est la sienne est l’espace vide où se déploie la plénitude absolue (p45)

Le wali  est à distinguer du nabi (prophète) ou du rasul (envoyé)

Dieu se qualifie lui  même  de wali   alors que ni le nabi ni le rasul ne figurent parmi les  noms divins (p 45)

 Le sceau des saints : Lui seul rend à Allah les rouages que lui sont dues C’est le Seigneur des saints , le Sage des sages (p47)

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La risala de Qushari (+1072)

Ce risala  (épitre) est un des classique  du soufisme

Pour Qushari le wali est «  le fils de l’instant. il n’a donc ni passé ,ni futur ..

Il n’est pas à l’abri de la tentation  et il peut lui arriver d’y céder ,mais la grâce divine l’aide à ne pas  persévérer dans sa faute  (p55) 

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Ruzbehan Baqli

« le Saint  de Chiraz » a 55 ans écrit « le dévoilement des secrets »

Dieu l’appela

O Ruzbehan  je t‘ai choisi  pour la waliya Tu es mon wali et je t’ai choisi pour l’amour(p 59)

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 l’amour fou est une des composante  du tasawuf (le soufisme)

des hommes comme Hallaj au 9é siècle  ou comme Rumi au 13è siècle (p63)

 

Le sceau des saints

le « Scheik al Akbar »  avait déjà décrit la sphère de la Walaya dans l’un de ses derniers  ouvrages

«Fusus al Hikam » le  Sceau  des saints  ou les chatons de la sagesse

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 Dans ce livre il se présente comme un interprète et non un auteur ,,de tels sorte que ceux des hommes de Dieu et des maitres des cœurs qui liront  ce livre aient la certitude qu’il procède de la station de l’immuable sainteté laquelle est hors de portée des désirs trompeurs de l’âme individuelle  (p68)

 Dans ce livre il explique que les « wali » sont supérieurs aux  nabi (prophètes) ,et aux  rasuls ( envoyés)

Les nabi et les rasul  appartiennent en propre à la nature puisqu’ils ne font pas parti des noms divins (p69) 

les wali sont souvent les héritiers des prophetes  (p70)

 

la prophétie et  la sainteté ont en commun -une science qui ne vient pas d’une étude en vue de l’acquérir,    -la faculté d’agir par la seule énergie spirituelle  -et la vision sensible du monde imaginal (p71)

 

le wali réside dans la « station de la proximité » 

.Ibn Arabi  y entra  au  Maroc  en novembre 1200, quelque temps après avoir eu la vision du trône divin à Marrakech  

Chodkiewicz Michel : la réalité (Haqiqa) Mohammadienne

5 novembre, 2020

Dans son livre « le sceau des saints »Michel Chodkiewicz  nous explique ce que Ibn Arabi pense de la réalité  Mohammadienne

  

Seul un « dévoilement »permet  à coup sûr de se prononcer sur la validité de telle ou telle parole attribuées aux prophètes  récusant ainsi le magistère  des docteurs  (P80)

Si parfois les chaines de transmission des hadits  sont sujettes à discussion ,elle n’en sont pas moins valide  car confirmé  par un dévoilement  (P99)

 

Mohammed est un flambeau qui éclaire (Co33,46)

Cette lumière (Nur) chemine  de prophète en prophète  juqu ‘en sa manifestation parfaite  et définitive en Jésus  selon le roman « pseudo Clementin » publié du temps des premiers  chrétiens  (p83)

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La révélation mohammadienne  se présente comme la confirmation et l’achèvement des révélations qui l’ont précédé  (Co,46,30) (P84)

 la lumière des origines est la lumière  de la préexistence  avec laquelle Dieu créa tous les êtres  et qu’il attribua à Mohammed  C‘est pourquoi Dieu lui dit ;Tu es doté d’un caractère  sublime (co 68,4

                        

Tirmidhi insiste sur cette  préexistence de Mohammed le premier qui fut mentionné par Dieu ;Ce fut lui  le premier à apparaître   dans le ciel (p 86) ..

(Au commencement était le Verbe, avait dit Saint Jean )

 

C’est à l’époque d’ibn Arabi

que fut célébré  à l’initiative des ayyubides  l’anniversaire du prophète le « mawlid » (p87)

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(et le Verbe s’est fait chair ) dit Saint  Jean (Jn1)

 

Dieu insuffla à Adam son esprit (Co32,8) ..C’est la réalité  Mohammadienne (p 89)

Il fut prophète avant qu’Adam était entre l’eau et la boue(p  90)

Dieu a créé Adam à son image

Tous les ëtres  sont des paroles de Dieu (p 91 )  

Chodkiewicz Michel : Les héritiers des prophètes. Les Wali

4 novembre, 2020

Dans son livre  « le Sceau des saints »   Chodkiewicz nous parle des héritiers des prophètes selon Ibn Arabi

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Ce sont les saints ( wali)  

parmi eux  se trouvent  les héritiers de Moïse ,(les musawi )   ou d’Abrahim (les ibrahimi)… (p 106) ou encore

les héritiers de Jésus  (Isa ,les Isawi) (p97)

 

Les Isawi

Nés dans l’islam « les wali » héritent de Jésus par l’intermédiaire de Mohammed (p 97)

le Shaykh al –Akbar  déclare  que Jésus fut ,pour son entrée dans le voie ,son premier maitre

En toutes choses le isawi voit ce qu’il ya de meilleur…la miséricorde ,la douceur (p 102)

 

Parmi eux, Hallaj que Ibn Arabi mentionne plusieurs fois dans les chapitre XX des « Futûhât » à propos de la science  propre à Jésus(p 103)

Hallaj aurait dit : »C’est dans le religion de la croix que je mourrais » 

 

en fut aussi Al qudat Hamadani (+1131) disciple de Ghazali , torturé et pendu à ;l’age de 33 ans  (p104)

Cliquez iCI https://en.wikipedia.org/wiki/Ayn_al-Quzat_Hamadani

Abd el  Kader  semble aussi en faire parti ( p105)

 

Dans un chapitre  des Futûhât ,ibn Arabi attribue  des sciences  spirituelles particulières à tel ou tel  prophètes  

La science  des noms pour Adam ,  de la transcendance divine pour Noé , de l’amour éperdu  pour Abraham , de la miséricorde pour Salomon  de la lieutenance divine pour David ….(p 108)  

 

Pour Ibn Taymiyya  tous les hadiths invoqués  pour justifier cette doctrine sont apocryphes (p112)

Une des sources concerne un grand saint du XII es siècle Abd al qadi al jilani souvent cite par ibn Arabi n13

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Les quatre piliers

 Les pierres angulaires de la religion sont au nombre de 4

Idris  que la tradition musulmane identifie à Enoch

élevé par Dieu dans un lieu sublime (Co19,56-57).Dieu l’a préservé  vivant dans son cops  118

 Elie ,Jésus  et Khadir :la pierre angulaire de la kabaa, à l’angle  de le pierre noire ( p 119)   

 

Les 4 sont vivants

Idris et Jésus résident dans les sphères célestes

Elie et Khadir séjournent sur cette terre …invisibles  

 

Idris occupe  dans le 4é ciel ,une position au centre des 7 planètes  C’est à lui qu’appartient le pôle de l’univers

Jésus et Elie sont les 2 imans

 

Les pôles

La première  catégorie des hommes de Dieu  est celle  des pôles  (p121)

Parmi ces pôles , il ya  ceux qui détiennent le califat tel Abu Bahr ,Omar ,Uthman et Ali

D’autres ne détiennent qu’un califat intérieur tel que  Bistami

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Chodkiewicz Michel ; Le degré suprême de la sainteté

3 novembre, 2020

Dans son livre « le sceau des saints »Michel Chodkiewicz  nous parle des degrés de la sainteté  selon Ibn Arabi  

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Les Abdal  

ce sont les imans qui sont jamais plus que 2  

Abd al Rabba      (Serviteur du Seigneur )

et Abd al Malik  (Serviteur du roi )

tandis que le pôle se nomme (Abd Allah)  (p122)

 

Il ya aussi Abd al Kader ( serviteur du puissant) 

L pôle  est à la fois le centre de l’Univers et sa circonférence ..Il est le miroir de Dieu

ce pole est comme une face sans nuque car rien n’échappe à son regard (p124)

 

les 7 premiers Abdal  (serviteurs) sont abraham Moise ,Idris Joseph ; Jésus .

ibn Arabi a vu les 7 Abal de son temps à la Mecque (130)

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Les Afrad

Ce sont des solitaires qui voyagent sur le dos du »chameau des énergies spirituelles

les pôles ,les abdal.. font partie de ces afrad

Les docteurs de la loi qui se moquent des afrad sont  les « Pharaons des saints » (p135 )

les Afrad  répandent derrière eux la science  sans revendiquer de magistère ,ni imposer de disciplines  ;Lors de leurs ascensions spirituelles ils ne voient devant eux que le  «  pied » du prophète alors que les autres awila  voient le pied du pôle  (p135)

 

Ils sont rentrés dans les tentes du mystère   

Ils observent la servitude totale et leur attitude est de dépendance absolue

Il sont les gens du blâme

Quand ,ils sont présents , personne ne fait attention à eux ;Quand ils se retirent ,nul ne prend garde à leur  absence

Le blâme c’est à la fois celui qu’ils s’adressent à eux même  pour déceler leur propres imperfections  et celui auquel ils s’exposent de  la part des « élites » (p136)

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La pierre  

l’image de la pierre qui se meut jamais par elle même est tés appropriée car il est de sa nature  tomber losqu’elle est abandonnée à elle mêe ;l’Afra est un caillou entre les mains de Dieu

L’ Afra renonce à tout mouvement propre  

Il est  tenu dans la main de Dieu

il n y a de force  et de puissance qu’n Dieu (p139)

Ce n’est pas toi qui a lancé la pierre ,mais c’est Dieu (co 8,17)  

 

Le prophète aussi ne voyageait pas ..c’est Dieu qui le fit voyager (Co 17,1)

Dieu éegne  en toute chose et rend discernable Ses signes (Cor13,2

 

Les 3 Sceaux

Tirmidhi est le premier à en parler  dans son célèbre questionnaire

Quel est celui qui mérite  d’être  le sceau des saints , comme Mohammed est le sceau des prophétes ?  

 tandis que celui qui est le Sceau de la sainteté universelle  c’est Jésus (p 147)

 

Le miroir   

Celui  à qui Dieu s’épiphanise ne voit rien d’autre que sa propre forme dans le miroir de la Réalité Absolie ;Il ne voit pas la Réalité absolue et ne peut pas la voir ..Il en va là comme il en va du miroir dans le monde sensible .Lorsque tu y aperçoit une forme  tu ne vois pas le miroir lui-même ; Dieu  a fait de celà le symbole de l épiphanie de son essence

Il estnc ton miroir  où tu te contemples et  tu es son miroir  où il se contemple ;Tout cela n’est rien d’autre que lui  (p153)

Tout prophète depuis Adam juqu’au dernier  puisent au tabernacle du sceau  des prophètes .

Le Sceau des Saints  ,lui aussi était Sainr alors qu’ Adam éatit encore entre l’eau et la boue (p 155)

 

Le sceau  des Saints 

Jésus est le Sceau de tous ceux qui furent auparavant (163)

Le Shaykh al Akbar  est  le Sceau de tous ceux qui parlent  de miséricorde et  de sainteté en son temps

comme son ancêtre  le poète arabe  Al Hatim al Tai dont la générosité était légendaire  et qui disait

  Je suis le  Sceau de tout ceux qui suivent  le prophète Mohammed  (p163 )

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Ibn Arabi s’identifiait donc catégoriquement au sceau de la sainteté  mohammadienne ..Il l’a  écrtt. Il l’a dit

mais il se place  derrière Jésus (p163)

 

Ce qu’il me semble  c’est qu’à toute époque  il ya un sceau, de même  qu’ à toutes épôques les Saints ont un Khadir (p171)

Il ne se prend  pas pour un saint ,mais il est en son heure ,il est le dernier  à proclamer que Dieu est  Amour

 

Opinion d’Amoli

On retrouve chez Amoli  les obsessions des chiites

Seul  un descendant du prophète et d’Ali peuvent être des sceaux (p174)

  Cliquez ICI https://fr.wikipedia.org/wiki/Haydar_Amoli

 

Ibn Arabi  non seulement est l’archiviste  et l’interpretre par excellence de la science  sacrée

il  jette encore de façon  discrète et reconnaissable  dans  l’histoire collctive du soufisme ..

Beaucoup de personnes peuvent être  considérés comme des miroirs successifs qui reçoivent et renvoient le rayon  de  la sainteté (p178) 

 

Chodkiewicz Michel : L’épitre des lumières de Ibn Arabi

2 novembre, 2020

A la fin de son livre sur « le Sceau des Saints »  Michel Chodkiewick commente « l’épitre des lumières » d’ibn Arabi (Risalat al answar)

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Pour percevoir  la lumière divine  il faut traverser 7è demeures  

comme  le prophète Mohammed ,ou bien comme saint Paul selon les Chrétiens

 

On est aussi  tenter de faire une allusion au « château intérieur » de Thérèse d’Avila qui a vécu comme ibn Arabi en Andalousie

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l’ascension

la  1é étape du voyage est le monde terrestre ,minéral, végétal, animal….le domaine humain   

 

le 2é ciel est  celui  de Mercure

c’est la demeure de l’éloquence  d’où procède l’inspiration des orateurs (p 196)

Tu y verras une lumière dont les étincelles  se projettent dans toutes les directions

mais l’invocation d’Allah les feront disparaître

En revanche les « lumière des Levants  qui sont les lumières de l’unité divine (al Tawhid) se lèveront sur les coeur  des gnostique et effaceront toutes les autres lumières ,en particulier les lumières de preuve rationnelles

Or le gnostique voit les pieds et les mains de Dieu  en dépit de la logique humaine…(p199)

 

Le chemin pou aller à Dieu n’est  pas une ligne droite sinon  le retour nous ramène au point de départ

Ce chemin est circulaire …les voyageur  ne reviennent pas sur leur propre pas   .. l’espace spirituel est circulaire ..(p200

 

Le 3é ciel  est celui de Vénus ,

le monde de la beauté

Son  prophéte est Yusuf (Joseph) l’interprète des songes

 

Le 4é ciel est celui d’Idris, le pôle universel

le ciel  des petits ,qui sont « blamés »  ou cachés mais bien vivants   

 

Le 5é ciel est  celui de Mars 

Son prophète est Aaron

Le pharaon ,adversaire de Moïse  dont l’acte de foi prononcé « in extrémiste » esclut qu’il soit voué à la damnation car la miséricorde d’Allah est trop vaste pour ne pas accepter même la foi sous contrainte .La rigueur elle-même  n’est qu’un voile de la miséricorde (p 204)

 

Le 6é ciel est celui de Jupiter

son prophète est Moïse  

Le voyageur a renoncé au savoir  des philosophes

Il reçoit de Moise les « 12 mille sciences »

Quand   Moise frappa le rocher avec son bâton ,12 sources en jaillirent (Co 2,60)

et quand Moïse fut à le recherche d’un feu,  la voix a surgi pour  lui d’un arbre en feu (Co28,29)

Dans ce  monde régne l’amour jaloux et Moise détruisit le veau d’or

 

Le 7 ciel est celui de Saturne

le voyageur est accueilli par Abraham le père de la foi

c’est le monde de la sérénité et de la stabilité  

le centre de ‘l’UNITE 

Tout est UN

 

Le retour

cependant si l’arrivée à Dieu est le point final  de l’ascension ,elle n’est pas la fin du voyage   

Parvenu au sommet, le wali doit redescendre  

 Il reverra tout ce qu’il avait vu.. mais les mêmes  choses auront d’autres formes car  cequil regarser ev leori de son ego il le contemple maintenant avec l’œil de son Seigneur

Ainsi ce qui est à l’envers est devenu droit  ce qui était caché est devenu apparent …(p215)

L’influence des musulmans persans dans les Indes et au Pakistan

3 octobre, 2020

L’identité spécifique de l’ourdou, comme langue des musulmans, s’appuiera sur son vocabulaire arabo-persan, alors que le hindî le remplacera par des termes d’origine sanscrite.

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L’arabe a toujours été enseigné dans les madrasa-s sunnites et chiites du Sindh.

En revanche, l’emploi de l’arabe connut un déclin sensible entre le XIe siècle) et le (XIVe siècle).

on assiste alors à une forte  influence des ismaéliens, puis  de différentes tarîqa-s soufies

Ces groupes employaient les langues vernaculaires pour convertirles populations locales

 

L’India Office Library possède quelques manuscrits de traités qui sont des traductions de l’arabe en sindhî.

La majorité ne remonte pas au-delà du XVIIIe siècle. On peut citer par exemple les Farâ’iz al-islâm, qui furent composées en arabe par Makhdûm Muhammad Hâshim, puis traduites par l’auteur en sindhî en 1731 

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 En 1835  un  édit  avait remplacé le persan par l’anglais comme langue officielle, ce qui  provoqua un déclin inéluctable du persan dans le sous-continent indien.

Le persan resta cependant une des langues littéraires des musulmans jusque vers le milieu du XXe siècle.

 Il fut par exemple utilisé par Muhammad Iqbâl (1876-1938), qui était un admirateur de Jalâl al-Dîn Rûmî (1207-1273). Dans le Sindh, il déclina comme langue d’expression de la littérature. Jusqu’au début du XIXe siècle, le persan avait été la langue de cour et d’expression « des quelques érudits qui recherchaient le patronage de la cour »

 Les prédicateurs qui recourraient à ce corpus en sindhî pouvaient être ismaéliens ou soufis. À l’époque médiévale, certains prédicateurs endossèrent une double identité ismaélienne/soufie, quand ils n’en adoptaient pas une troisième pour toucher les populations hindoues. Le cas le plus célèbre est celui de Lâl Shahbâz Qalandar, un soufi qui vint de Perse pour s’établir à Sehwan Sharif à la fin du XIIIe siècle. Son hagiographie reconnaît généralement qu’il était né ismaélien, et qu’il devint un prédicateur de la Sohrawardiyya, alors que les hindous le vénèrent sous le nom de Raja Bhartrari, du nom d’un célèbre jogî du Nâthpanth.

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Lâl Shahbâz Qalandar

 Lâl Shahbâz Qalandar, un soufi venu de Perse au XIIIe siècle, a laissé des ghazal-s en persan. Son lexique et sa thématique sont typiquement persans

 Son nom composé en plusieurs parties montre l’importance de Marwandi dans la région.  Lal ou La’l signifie « rouge » comme la brûlure qu’il a subie en s’approchant de Dieu

Shahbâz traduisible par «aigle royal » montre le vol prodigieux ddes doufi qui danenst

Qalandar signifie son appartenance à l’ordre soufi4.

. Prônant l’unicité de l’existence, se détachant des aspects formels de l’islam, il remploie des rituels préislamiques comme la danse, affirmant qu’elle constitue la voie royale pour parvenir à l’union divine. Il intègre par ailleurs des non-musulmans dans les rituels, ainsi que d’autres catégories sociales marginalisées comme les hors-castes

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Syed Muhammad Usman Marwandi

Il est  naît, dans l’actuel Afghanistan. Ses ancêtres avaient migré depuis Bagdad vers Mechded avant de s’installer àzn Afghanistan .il  rejoint le courant Qalamdariyya à l’âge de vingt ans.

 Shâh `Abd al-Lâtif,

l’auteur du fameux Shâh-jo Risâlo, était un sayyid qui vécut au XVIIIe siècle. Il composa toute son œuvre poétique en sindhî.

 Shâh ‘Abd al-Latîf est le soufi  qui a le plus marqué la société du Sindh: en tant que rénovateur de la musique, mais surtout à travers le Shāh-jo risālo, son long poème mystique. En utilisant les légendes de la culture populaire et en choisissant les symboles de la vie quotidienne, Shâh met à la disposition du plus humble des Sindhîs la connaissance mystique. Il rend l’union divine, finalité du soufisme, accessible à tout un chacun, quelle que soit sa classe, sa caste ou sa religion. Son succès est tel qu’au xixe siècle, le poème en vient à symboliser l’identité régionale du Sindh dans le contexte du développement de la lutte nationaliste contre le pouvoir colonial britannique. Il n’est pas anodin de rappeler que les premiers promoteurs de l’œuvre furent des hindous

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 L’imprimerie devait jouer un rôle décisif dans la canonisation du long poème composé par Shâh `Abd al-Lâtif, le Shâh-jo Risâlo. Après une première édition par Ernst Trummp en 1866, l’œuvre du grand soufi du Sindh va définitivement sanctionner l’émergence d’une identité régionale sindhîe. Il est remarquable qu’en cette même année 1866 une édition lithographiée de l’œuvre vit également le jour à Bombay, grâce au patronage de Memons sindhîs émigrés

 L’ouvrage de Muhammad ibn Sulaymân Jazûlî, en arabe  avec une traduction interlinéaire en sindhî., fut publié sous le titre de Dalâ’il al-khayât en 1878 à Bombay
 La situation de l’islam dans le Sindh colonial invite à dresser un tableau fort nuancé : plusieurs discours islamiques coexistaient. L’islam orthodoxe était énoncé sous la forme dominante du sunnisme de rite hanafite. Des sources parallèles et parfois concurrentes de production normative existaient.

 Les sources de cette production concurrente provenaient de milieux où une double imprégnation était à l’œuvre : une imprégnation chiite (duodécimaine et/ou ismaélienne), et une imprégnation soufie.

 La première est évidente à l’aune de l’importance de la poésie dévotionnelle relative aux martyrs des imâms chiites, qui dépassait largement le cadre des chiites stricto sensu. On trouve également dans le Sindh des lieux de culte dévolus aux imams :

 Le Sindh est parsemé de mausolées de tailles diverses consacrés à des saints défunts.

 On sait que les Naqshbandîs mettaient en œuvre une lecture littéraliste des sources scripturaires de l’islam. En revanche, les ismaéliens affirmaient la supériorité de la lecture allégorique de ces mêmes sources.

 Au 19è s musulmans et hindous du Sindh furent persuadés qu’ils partageaient une même et unique culture religieuse basée sur la culture soufie, qu’ils décrivaient comme une synthèse entre le soufisme persan et le vedanta hindou. Il est intéressant de noter que les hindous furent les plus actifs dans cette phase déterminante.

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Nasir Khusraw (1004-1088 )

3 janvier, 2020

 persan poète,  philosophe ,  voyageur et l’un des plus grands écrivains persan

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Un savant

(médecine Mathématiques…)

Un  croyant …il interprète le coran

il connait l’arabe le turc ,le grec..des langues Indiennes.. ;

  il ;est secrétaire  de l’émir  de Khorasan

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Un bon vivant

…il buvait du vin

puis à l’âge de 40 ans, il se convertit quitte son travail

et voyage pendant 7ans … à la Mecque  au Caire  …

 enfin  il se retire chez lui et il écrit

en particulier une livre  sur ses voyages le safarnama qui est toujours très consulté   

et un diwan  composé de poème

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Un Ismaélien

Quand il arrive au Caire , la capitale de l’Egypte ,il est conquis par le  calife-imam fatimide Al Mustansir Billah

qui est ismaélien

Ce califat sera envahi plus tard par les Turc et al  Mustansir mourra misérablement en 1094 après avoir régné 60 ans,

 mais quand Nasir Khusraw le rencontra ,ce califat était à son zénith ..L’ordre suprême, la sécurité et la prospérité régnaient en Égypte. et dans tous les pays sous sa domination

le  « Diwan »  de Khusraw culmine dans l’éloge de Mustansir,et des hommes éminents qui  lui ont révélé les secrets de la foi des ismaélites  

 Khusraw devient  donc ismaélite  

bien avant les dérives  meurtrières  des  assassins ismaélites qui se refugieront à Alamut vers 1090

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L’hostilité que Nasir a rencontré dans la propagation de ces nouvelles idées religieuses après son retour dans le  Grans Khorassan en 1052 l‘ont contraint à fuir. 

C’est en ermite qu’il a passé es dernières années de sa vie

 dans une région montagneuse à l’Est de l’Afghanistan actuel

Nasir Khusraw : Sa conversion

2 janvier, 2020

Nasir Khusraw  raconte sa conversion dans  2 livres le  safarnama (livre du voyage) et le diwan

Les citations sont prises dans la revue  ‘Etudes théologiques et religieuses » tome 83 (2008/4)  

 

 Le safarama

Une nuit,je vis en songe un personnage qui m’adressa la parole  en ces termes:« Jusqu’à quand boiras tu ce vin qui prive l’homme de la raison ? Il vaudrait mieux  que tu fasses un retour sur toi-même »

Je lui répondis

les sages n’ont rien trouver  de mieux que le vin pour dissiper les soucis de ce monde

Il me dit

..le sage ne peut recommander à personne de se laisser guider par la démence ..Il faut au contraire  rechercher ce qui augmente l’esprit et l’intelligence

je dis

comment pourrais je me le procurer ?

sans ajouter un mot ,il m’indique d’un geste le direction de la qiblah (La prière)

qui cherche trouve  .

 je viens de me réveiller du sommeil d’hier ;Il faut que je secoue aussi celui dans lequel je suis plongé depuis 40 ans  et je résolus de changer ma conduite

c’était le 20 decembre 1045  ( p 513 )

 

,   Il écrit

Parfois brûlant de passion, je suivais de belles jeunes filles;
parfois par cupidité je cherchais la pierre philosophale,

Je ne craignais pas que ma vie soit gaspillée et je n’avais pas
honte d’avoir des pensées vulgaires ou mauvaises.

En automne, mon cœur s’est dissipé de vin


je me suis tourné vers les gens du manteau, du turban et du manteau.

Je me suis dit qu’ils me montreraient le chemin de la religion
parce que les gens du monde avaient tourmenté mon cœur.

Ils ont dit: « Soyez heureux, vous avez été délivrés de votre fardeau »
alors mon âme est devenue heureuse et j’ai prié avec eux.

Je me suis dit que puisque c’étaient des hommes de connaissance, je serais
libéré de l’emprise de l’ignorance et de la pauvreté.

 

J’ai donc perdu quelques années de ma vie avec eux dans beaucoup
de bavardages vides et de disputes inutiles.

Mais leur richesse et leur piété n’étaient que corruption et hypocrisie,
et j’ai dit: « Ô Dieu, pourquoi suis-je de nouveau affligé? »

 

C’était comme si en allant du roi au juriste, j’étais
entré dans la bouche d’un dragon de peur d’une fourmi!

J’ai trouvé de l’aide contre la persécution et la ruse du diable
lorsque je suis entré dans le sanctuaire de l’imam de l’humanité.

Dois-je vous dire ce qui m’est arrivé quand j’ai fui le diable?
Soudain, je me suis retrouvé en compagnie d’anges.

Lorsque la lumière de l’Imam a brillé sur mon âme, même si
j’étais noir comme la nuit, je suis devenu le soleil brillant.

Le nom suprême est avec l’imam de l’époque; à travers lui,
semblable à Vénus, je suis monté au ciel.

 

Le diwan

il raconte que dans une nuit obscur ,à la vue du ciel étoilé ,il fut délivré d’une illusion et que la sagesse entra dans son cœur  à la suite de quoi il décida de donner une forme poétique aux secrets qui lui avait été dévoilés  pour éclairer ses compagnons humains  (p 515)

et c’est ainsi qu’il raconte  sa conversion 

je bondis de ma place  immédiatement décidé à voyager

oubliant maison ,bosquet de rose et pavillon de jardin

persans ,arabes et turcs  byzantins  et indiens aussi

et même gens du Sind et du Yemen ,tous je les avais interrogé

je cherchais à apaiser ma foi à la sagesse des grecs

chez les sabiens ,les disciples de Mani ,les négateurs de l’au-delà innombrable  p 516

 

0 fils, ton esprit est le jardin de l’intellect,

ne le  transforme pas en fournaise

 avec des fumées de vin;
votre cœur est la mine bénie de la connaissance,
pourquoi y avez-vous planté une dureté perverse?

 

 comme Ruzbehan   et comme beaucoup de mystiques musulmans c’est en « songe » que  khursaw dialogue avec Dieu …

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Nasir Khosraw (1004-1088 ) sa poésie

1 janvier, 2020

 

L’Œil de l’intellect   

  • Ne voyez-vous pas que Dieu   
  • vous invite au ciel?  
  • Pourquoi vous jetez-vous   
  • dans le gouffre du feu de l’enfer?  
  •  Sur le champ de bataille de  notre monde dément,   
  • fabriquez une épée de patience   
  • et un bouclier de la foi.  
  • Ce monde n’est pas la demeure  de gens sages;  
  • ce n’est qu’un passage pour nous;  
  • traversez-le donc.  
  •  

Ce monde n’est qu’un lieu   
de réalisation pour nous;  

En fait, ce monde est  un livre dans lequel vous voyez   
inscrit les écrits   de Dieu le Tout-Puissant.  

 

Le maître et le disciple 
Le maître a transformé  ma nuit en plein jour  

avec des preuves aussi claires que  la lumière du soleil. 

  • Depuis qu’il m’a fait  boire de l’eau de vie,
  • la  mort est devenue tout   à fait insignifiante pour moi. 
  • Il m’a montré  les mondes visibles et cachés,  
  • tous deux situés au même endroit,  
  • mon propre corps. 

 

L’ésotérique et l’exotérique
L’exotérique de la révélation  est comme de l’eau saumâtre,  

mais l’ésotérique est comme des perles  pour les sages. 

  • Comme les perles et les bijoux   se trouvent sur le fond marin,  
  • recherchez le plongeur de perles au lieu de courir sur le rivage. 
  •  
  • Pourquoi le mainteneur  du monde garde-t-il tant de  perles précieuses
  • cachées au  fond de la mer? 
  • Il les a gardés pour le Prophète  avec l’instruction:  
  • « L’ésotérique est pour le sage,  
  • l’exotérique pour l’ignorant. » 
  • Vous ne recevrez que de la boue  et de l’eau salée du  plongeur
  • à cause de  votre animosité envers lui. 
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Ibn Taymiyya (1263 -1328)

31 décembre, 2019

Ibn Taimiyya est né dans la ville de Harran située  entre le Tigre et l’Euphrate.

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Il serait d’origine Kurde.

Il connaissait par cœur le coran  et  les six recueils de hadith (Boukhari, Mouslim, at-Tirmidhi, Abou Dawoud, an-Nassa’i, Ibn Madja et ad-Daraqutni).
il , étudia la Sunnah, le droit musulman, l’exégèse la théologie et la philosophie

Il étudia l’arabe ,l’arithmétique, la logique,

Il fut aussi un grand mathématicien et jonglait avec  l’algèbre et les équations mathématiques.

À l’âge de vingt ans, il était déjà habilité à enseigner.

D’obédience hambalite, on lui donna plus tard le titre honorifique de Sheikh de l’Islam.

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 Il était blanc avec des cheveux noirs et une barbe noire. Ses cheveux atteignaient le lobe des ses oreilles. Ses yeux étaient tel une langue qui s’exprime. Il était de taille moyenne et large d’épaule. Il était doté d’une belle voix et d’une grande éloquence. Il s’exprimait rapidement, mais savait se contrôler. Je n’ai jamais vu son pareil dans le fait d’invoquer et de demander l’aide de son seigneur. >> (Adh-Dhahabi ):

Il  était sunnite

Il vénérait les trois premières générations de l’Islam, les pieux prédécesseurs (salafous salih),

Il était  donc  Salafi.

Le messager d’Allah a dit : « les meilleurs des hommes sont ceux de ma génération, puis ceux qui viennent après eux, puis ceux qui viennent après eux. Puis viendront des gens de qui l’un d’entre eux devra avancer son témoignage en prêtant serment. Et son serment sera son témoignage. » (Boukhari)

. Il était prodigue et généreux,  profondément attaché à la récitation du Coran. Il se levait toutes les nuits pour prier et en profitait pour demander à Dieu de l’aider à trouver la Vérité».

Il était par ailleurs d’une piété exemplaire, d’un ascétisme profond malgré ses richesses, d’une modestie incomparable, lesquelles qualités faisaient de lui un personnage charismatique. Il forçait la crainte et le respect de tous, y compris des sultans et des rois ennemis.

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Doctrine
 Ibn Taymiyya, réfuta les pensées étrangères à l’Islam comme la logique aristotélicienne, ainsi que toutes les pensées philosophiques grecques.

Il rejeta  toutes les « sectes » musulmanes y compris les soufis,mais  il fut lui-même   plusieurs fois condamné en raison de ses opinions. et  incarcéré au Caire à Alexandrie et finalement à Damas .

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Le djihad

Il fut un combattant  et  cite  les Hadiths pour encourager les croyants à le suivre   

   »Notre  religion continuera d’exister et un groupe de musulman continuera de combattre pour sa protection jusqu’à l’arrivé de l’heure…. Ce groupe ..restera toujours triomphant sur le droit chemin et continuera de l’être contre leurs opposants( Al-Bukhari et Muslim].

 

Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l’équité: cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Q5,8 )

 

. » Ils sont miséricordieux avec les êtres. Ils ne leur veulent que le bien, la bonne direction et la connaissance. Ils n’ont pas l’intention de leur causer le moindre mal. Au contraire, lorsqu’ils les corrigent et montrent leurs erreurs, leur ignorance et leur injustice, c’est dans l’intention de montrer la vérité et leur miséricorde pour les êtres. »
(Ar radd ‘alâ al-Bakrî, )

Ibn Taimiyya  avait organisé lui même des troupes de Mujahidines. et a entrepris des raids contre les camps des mongols   qui avait  détruit Bagdad et envahi la Syrie ..,Alep  …Hama  Homs Ba’albek

Il participa à la défense de Damas lorsqu’elle fut attaquée par les mongols .

Il les combattit au sud de la ville et les vainquit . Grâce à cette victoire, c’étaient toute la Syrie, la Palestine, l’Égypte et le Hijâz qui étaient sauvés.

 Il demanda aux dirigeants du monde musulman de poursuivre le combat afin d’anéantir les ennemis intérieurs de la nation islamique qui étaient des suppôts des envahisseurs mongols

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La prison .

Ibn Taymiyya a défendu ses convictions malgré tous  ses ennemis

« Qu’est ce que mes ennemis peuvent bien me faire ? Mon jardin et mon paradis sont dans mon cœur ; où que j’aille, ils sont avec moi…. À dire vrai, mon emprisonnement est une retraite spirituelle,,mon exécution est un martyre et mon exil est un voyage de découverte ».

  Dans sa cellule de prison, il disait également :

« Le prisonnier est celui dont le cœur est emprisonné de telle sorte qu’il ne peut aller à la rencontre de son Seigneur. Le captif est celui qui a été capturé par ses passions ».

Les prisonniers l’écoutaient avec attention, au point que certains préférèrent rester en sa compagnie plutôt que de recouvrer leur liberté.

et c’est en prison qu’il mourut !

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