Sohravardi est né en Iran en 1155.
Il mena une vie itinérante,et fréquentait les communautés soufies.
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On le retrouve plus tard à Ispahân, où précédemment Avicenne avait travaillé (980-1037)…Puis il se rendit à Alep, où régnait alors Saladin
Il fut d’abord un fervent admirateur d’Aristote puis vira de bord et devient le philosophe de « l’imaginal » selon une expression employé par Corbin
On le dit intéressé par la magie et l’alchimie
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Doctrine
Il écrivit 50 livres en arabe et en persan.
Il donna à son système une grande importance à la notion des ‘lumières’ se rapprochant ainsi de la religion de Zoroastre
Son oeuvre majeure est le Kitâb hikmat al-ishrâq ( » Livre de la théosophie orientale »).:
« Ce livre c’est l’Esprit Saint qui l’inspira à mon coeur, d’un seul coup, lors d’une journée merveilleuse, bien que je n’aie réussi à le mettre par écrit qu’au cours de plusieurs mois, à cause des difficultés occasionnées par mes voyages« .
Sohravardî déclare qu’il a vu par vision directe que toutes les formes, figures ou espèces qui sont en ce monde-ci ne sont que les icônes ou images, les ombres ou silhouettes de Formes de lumière immatérielle qui existent dans le monde de l’Intelligence.
« Les sages de la Perse et de l’Inde sont, eux aussi, unanimes sur ce point
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la Théosophie ishrâqî, ou orientale.
L’Orient c’est le lieu où le soleil se lève,
c’est de là que surgit la lumière.
Se diriger vers l’Orient, s’orienter, c’est se diriger vers le point de départ de l’émanation lumineuse, et donc symboliquement vers l’Un.
La philosophie de l’Ishrâq est ainsi orientale en ce qu’elle se présente comme une remontée vers la Lumière des lumières, d’où procèdent tous les êtres.
L’aboutissement de l’Ishrâq, c’est l’apparition d’un nouveau matin en son âme, ou la remontée vers le matin de son âme.
il y a des gens qui, pensent qu’ un homme peut prendre rang dans la famille de la sagesse-théosophique par la seule lecture des livres, sans avoir à entrer en lui-même dans la voie du monde spirituel, sans expérimenter personnellement la vision des êtres spirituels de Lumière. »
le Sage véritable n’est pas celui qui maîtrise Aristote sur le bout des doigts, mais celui qui maîtrise Aristote et s’est avancé dans la voie de la Connaissance directe. A l’empirisme matériel du péripatétisme, il faut ajouter un empirisme spirituel, sans lequel le premier n’est qu’aveuglement.
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Son procès
Les docteurs de la loi le convoque à la grande mosquée d’Alep pour lui demander si Dieu pouvait encore envoyer un nouveau prophète .Il répondit par l’affirmatif ;Or pour les musulmans Mahomet est le dernier des prophétes
. Il fut exécuté à Alep le 29 juillet 1191, à l’âge de 36 ans
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NB : Averroés.. ibn Rush (1126 -1198)
Sohrovardi était contemporain d’Averooes qui lui vivait à Cordoue
