Ste Anne et S. Joachim: La miséricorde et le courage (Jr 14, 17-22)
26 juillet, 2022Que mes yeux ruissellent de larmes nuit et jour, sans s’arrêter ! Elle est blessée d’une grande blessure, la vierge, la fille de mon peuple, meurtrie d’une plaie profonde. Si je sors dans la campagne, voici les victimes de l’épée ; si j’entre dans la ville, voici les souffrants de la faim. Même le prophète, même le prêtre parcourent le pays sans comprendre. As-tu donc rejeté Juda ? Es-tu pris de dégoût pour Sion ? Pourquoi nous frapper sans remède ? Nous attendions la paix, et rien de bon ! le temps du remède, et voici l’épouvante ! Seigneur, nous connaissons notre révolte, la faute de nos pères : oui, nous avons péché contre toi ! À cause de ton nom, ne méprise pas, n’humilie pas le trône de ta gloire ! Rappelle-toi : ne romps pas ton alliance avec nous ! Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir ? Est-ce le ciel qui nous donnera les pluies ? N’est- ce pas toi, Seigneur notre Dieu ? Nous espérons en toi, car c’est toi qui as fait tout cela.
Anne veut dire « Dieu est miséricorde »
Joachim veut dire « Dieu nous met debout »
la miséricorde et le courage
On en a tant besoin en ce moment
Que mes yeux ruissellent de larmes nuit et jour, sans s’arrêter !..Car nous sommes blessés meurtrie d’une plaie profonde. Si je sors dans la campagne, voici les victimes de l’épée ; si j’entre dans la ville, voici les souffrants de la faim.
Et maintenant s’ajoute la sécheresse
partout dans le monde même en France
90 département sur 96 sont concernées par la sécheresse
y compris la Bretagne qui vénère tant saint Anne
Qui peut nous sauver !
Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir ?
Que cette phrase doit lue aujourd’hui est étonnante
c’est vraiment un signe de Dieu
Dieu nous parle
non seulement nous manquons d’eau
mais surtout nous manquons de foi
nous manquons d’amour
notre coeur est sec !
Confiance
Dieu est miséricorde (=Anne)
Dieu nous relèvera (=Joachim)
Nourrissons notre foi en méditant les écritures
comme Marie à qui Anne avait appris à lire
et qui va devenir la mère du verbe incarné
Évangile : l’ivraie (Mt 13, 36-43)
En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
Jetons notre ivraie à la fournaise
Comme Joachim..Mettons nous debout
Avec Lui , avec Anne , avec la petite Marie allons vers le Seigneur et montons les marches du temple en courant dans le Saint des saints près de l’arche d’alliance où se trouve le VERBE
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère ? Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres : que nous vienne bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force ! Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom ! .. Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis, sans fin nous pourrons te rendre grâce. (ps 78)