Origine
de l’adoration du Saint sacrement
Au 12é siècle les chrétiens affluaient dans les cathédrales toutes neuves
La foule était vivante, jovial, turbulente, ignare
Au cours des célébrations, les fidèles gesticulaient, riaient, discutaient à haute voix, chahutaient
Ils n’avaient aucun sens du sacré, tout en pratiquant la magie
Il fallait donc éduquer cette foule
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D’où l’introduction de divers rites
Dés la fin du 12é siecle, Maurice de Sully évêque de paris avait prescrit la pratique de la génuflexion devant l’hostie consacrée
1 La cloche
Pendant la messe, au moment où le célébrant consacrait l’hostie, on sonna de la cloche pour dire aux fidèles de se taire et de se tenir tranquille
2 l’élévation
Les fidèles voulurent alors, voir l’hostie consacrée
Donc le prêtre prit l’habitude de lever l’hostie
3 mais l’élévation étant trop rapide, on décida, pour permettre à tous de voir l’hostie de l’exposer dans un « ostensoir », à la fin de la messe
Ce fut à l’origine, autour des années 1200, de l’adoration du saint sacrement et de ce qu’on appelait le « Salut »
4 La fête-Dieu
En 1246 la dévotion pour le saint sacrement devient telle que l’on commença à faire des processions en ville avec l’ostensoir qui contenait l’hostie.
Au 17é siècle ; le grand siècle catholique en France, cette adoration du saint sacrement fut très populaire et fortement intériorisé par les religieux
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Toutes ces coutumes qui datent du 12é et 13é siècle durèrent jusqu’à nous mais disparurent peu à peu depuis le concile de Vatican 2 .Par contre les traditionalistes les conservent jalousement
Mais si l’adoration du st sacrement est moins pratiqué chez les catholiques ,elles existent encore dans les lieux de pèlerinage ou à l’occasion de grandes fêtes .Les charismatiques catholiques ou d’autres mouvements catholiques comme l’opus Dei les remettent en vigueur
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Maintenant quelle signification faut il donner à cette « adoration » ?
Certains théologiens, des intellectuels considérèrent que cette adoration était de l’idolâtrie béate, une dévotion pour mystique en mal d’affection, pour des rêveurs qui n’avaient pas conscience des réalités humaines
Le chrétien doit s’engager, agir, témoigner
Le chrétien ne doit pas rêver, ne doit pas planer
D’autres théologiens rejetèrent ces coutumes, ces traditions car elles ne furent pas instituées par Jésus .On en trouve aucune trace dans les évangiles
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Oui, Mais !
Dans les évangiles il est dit que Jésus se retirait très souvent pour prier dans le silence
Dans les évangiles il est dit de communier ensemble dans un même esprit
Dans les évangiles il est dit
Mtt 18,20 Que deux ou trois soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux
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1) L’importance du silence dans un monde de bruit
Le bruit de la vie ,le bruit des mass media ,le bruit même en vacance ,le bruit partout,même dans les monastères réputés autrefois pour leur silence .Ce silence qui manque tant au cours des messes ! Ce silence même plus respecté dans les « retraites » car il faut partager …
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On disait avant qu’on devait «Se recueillir »
Je suis ni charismatique, ni traditionaliste, plutôt contestataire et sur les parvis, mais j’ai besoin de silence
Un silence qui nous libère des lavages de cerveaux, des contre vérité assenées en permanence
Un silence qui nous remet en question ,qui nous permet de penser autrement
Un silence qui nous aide à voir clair
Ce silence partagé avec les autres, on le vit d’une façon exceptionnelle, lors de ces expositions du saint sacrement
Même des non croyants peuvent en être très impressionnés
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ce silence nous apaise
Ce silence calme nos humeurs ,nos jalousies ,nos haines, nous aide à pardonner ,à regarder les autres avec un autre regard, à être miséri-cordieux (le coeur ouvert à la misère des autres ) à se retrouver en communion avec les autres,selon le souhait de Jésus dans l’évangile
« qu’ils soient un comme nous sommes uns »
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2) Il se peut que pour certains, le sens de cette adoration se soit déplacé.
Au 12és on vénérait l’humanité du Christ présente dans l’hostie.
Maintenant on communie avec le corps du Christ formé par l’ensemble des fidèles rassemblés autour de l’hostie
Ce n’est pas tant l’hostie dans l’ostensoir qu’il faut vénérer, mais le christ ressuscité en son église
L’église est ce peuple qui se rassemble pour prier et non une institution hiérarchisée
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3 Le sentiment d’une présence au coeur du monde
« Le sans fin qui plonge dans le sans fond » (Lamartine)