Livre des Lamentations (2, 2-19) La plainte des immigrants
30 juin, 2018Le Seigneur a englouti sans pitié tous les pâturages de Jacob ; dans son emportement, il a détruit les forteresses de la fille de Juda ; il a jeté à terre et profané le royaume et ses princes. Les anciens de la fille de Sion, assis par terre, se taisent, ils ont couvert leur tête de poussière et revêtu des toiles à sac ; elles inclinent la tête vers la terre, les vierges de Jérusalem. Mes yeux sont usés par les larmes, mes entrailles frémissent ; je vomis par terre ma bile face au malheur de la fille de mon peuple, alors que défaillent petits enfants et nourrissons sur les places de la cité. À leur mère ils demandent : « Où sont le froment et le vin ? » alors qu’ils défaillent comme des blessés sur les places de la ville et qu’ils rendent l’âme sur le sein de leur mère. Que dire de toi ? À quoi te comparer, fille de Jérusalem ? À quoi te rendre égale pour te consoler, vierge, fille de Sion ? Car ton malheur est grand comme la mer ! Qui donc te guérira ? Tes prophètes ont de toi des visions vides et sans valeur ; ils n’ont pas dévoilé ta faute, ce qui aurait ramené tes captifs ; ils ont de toi des visions, proclamations vides et illusoires. Le cœur du peuple crie vers le Seigneur.Laisse couler le torrent de tes larmes, de jour comme de nuit, muraille de la fille de Sion ; ne t’accorde aucun répit, que tes pleurs ne tarissent pas !Lève-toi ! Pousse un cri dans la nuit au début de chaque veille ; déverse ton cœur comme l’eau devant la face du Seigneur ; élève les mains vers lui pour la vie de tes petits enfants qui défaillent de faim à tous les coins de rue.
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Ce fut en 587 avant Jésus Christ
sous le règne de Nabuchodonosor
tous les juifs furent exilé à Babylone
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Les juifs durent partir contre leur grés
avec pleurs et gémissements
et Jérémie se lamentait longuement
Mes yeux sont usés par les larmes, mes entrailles frémissent
Maintenant ce sont des migrants qui par millions sillonnent les routes
pas seulement en Europe
mais déjà depuis longtemps
sur tous les continents
Ils seraient plus de 60 millions
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Les migrants de maintenant
ne sont pas chassés
Ils ont choisis de partir
pour trouver ailleurs un monde meilleur
un monde sans guerre , sans conflit
sans corruption, sans tyran
un monde ou l’on peut manger
« Où sont le froment et le vin ?
un monde sans inondations ,sans tsunami
un monde heureux
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Ils traversent les mers
Comment te consoler, vierge, fille de Sion ? Car ton malheur est grand comme la mer
Ils subissent des représailles
enfermés dans des camps
vendus comme esclaves
maltraites ,repoussés torturés
chassés comme des pestiférés
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En vain !
ils espèrent
ils continuent
ou donc aller ?
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On leur fait des fausses promesses
Tes prophètes ont des visions vides et sans valeur ;
il ont cru aux faux prophètes
Qu’ont-ils donc fait pour mériter une telle vie ?
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Qui sera capable de répondre à leurs détresses ?
Comment répondre à leurs besoins?
Leur avenir est il en Europe ?
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Lève-toi !
Pousse un cri dans la nuit au début de chaque veille ;
déverse ton cœur comme l’eau devant la face du Seigneur ;
élève les mains vers lui pour la vie de tes petits enfants qui défaillent de faim à tous les coins de rue.
Quel est donc ce monde ?
Cela avait duré 70 ans
à l’époque de Babylone