Archive pour la catégorie 'année de la foi'

Benoît XVI :Je crois en Dieu, Créateur du ciel et de la terre, le Créateur de l’être humain

11 février, 2013

Benoît XVI

a l’intention

en cette année de la foi

d’expliquer 

le credo 

au cours des audiences du Mercredi

 **

Ainsi le 6 février  2013

Il commente la phrase

Je crois en Dieu créateur du ciel et de la terre

**   

Le dessein de Dieu

A l’époque de la science et de la technique,

 cela a-t-il encore un sens de parler de création ?

 Comment devons-nous comprendre les récits de laGenèse ? La Bible ne se veut pas un livre de sciences naturelles ; elle veut en revanche faire comprendre la vérité authentique et profonde des choses

**

. La vérité fondamentale que les récits de la Genèse nous révèlent

 est que le monde …a son origine et sa stabilité dans le Logos,

 dans la Raison éternelle de Dieu, qui continue à soutenir l’univers.

 Il y a un dessein sur le monde qui naît de cette Raison, de l’Esprit créateur.

**

 Notre origine n’est pas l’irrationnel et la nécessité,

 mais la raison et l’amour et la liberté

. D’où l’alternative : ou la priorité à l’irrationnel, à la nécessité,

 ou la priorité à la raison, à liberté, à l’amour.

Nous croyons en cette dernière position.

 

L’homme et la femme

En regardant, fascinés les immenses étendues du firmament, nous avons perçu nos limites.

 L’être humain est habité par ce paradoxe : notre petitesse et notre finitude coexistent avec la grandeur de ce que l’amour éternel de Dieu a voulu pour lui.

**

Les récits de la création affirment que Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ( Gn 2, 7).

, nous sommes terre

Il y a ensuite un deuxième élément:

 Dieu insuffle le souffle de vie dans le corps modelé de la terre (. Gn 2, 7).

 L’être humain est fait à l’image et ressemblance de Dieu (. Gn 1, 26.)

 Nous portons alors tous en nous le souffle vital de Dieu

**

. Être à l’image et ressemblance de Dieu indique également

 que l’homme n’est pas refermé sur lui,

mais a une référence essentielle en Dieu.

**                  

Le jardin et le serpent

Dans les premiers chapitres du Livre de la Genèse, nous trouvons deux images significatives : le jardin avec l’arbre de la connaissance du bien et du mal et le serpent

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 Le jardin nous dit que la réalité dans laquelle Dieu a placé l’être humain n’est pas une forêt sauvage, mais un lieu qui protège, nourrit et soutient ; et l’homme doit reconnaître le monde non pas comme une propriété à piller et à exploiter, mais comme don du Créateur, signe de sa volonté salvifique, don à cultiver et à protéger, à faire croître et développer dans le respect, dans l’harmonie

 

Or que dit en effet le serpent ?

Il ne nie pas Dieu, mais il insinue

 Dieu vous a dit : “Vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin ?”» (Gn 3, 1).

 Ainsi, le serpent suscite le doute

L’alliance avec Dieu serait  comme une chaîne qui lie,

 qui prive de la liberté et des choses plus belles et précieuses de la vie.

 La tentation devient alors  celle de construire tout seul le monde dans lequel vivre,

 Et de ne pas accepter les limites du fait d’être créature, les limites du bien et du mal, de la moralité ;

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Le Péché

C’est alors que  la dépendance de l’amour créateur de Dieu est vue comme un poids dont il faut se libérer.

 Cela est toujours le cœur de toute tentation.

Le péché originel à « l’origine » de tous les péchés

serait alors le fait de « décider soi même de ce qui est bien ou mal »

Cliquez ICI

**

,Le péché signifie perturber ou détruire la relation avec Dieu,

c’est là son essence :

détruire la relation avec Dieu,

se mettre à la place de Dieu.

**

le péché détruit les relations, et ainsi il détruit tout, car nous sommes relation

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Jésus Christ

Jésus Christ, accomplit exactement le parcours inverse de celui d’Adam,

 comme le décrit l’hymne dans l’épître de St Paul aux Philippiens (2, 5-11) :

**

 Alors qu’Adam ne reconnaît pas qu’il est une créature

 et veut se mettre à la place de Dieu,

 Jésus, le Fils de Dieu, est dans une relation filiale parfaite avec le Père,

 il s’abaisse, il devient le serviteur,

 il parcourt la voie de l’amour

en s’humiliant jusqu’à la mort en croix,

 pour remettre en ordre les relations avec Dieu. .

 

Benoît XVI : Je crois en Dieu, le Père tout-puissant

10 février, 2013

Benoît XVI

va  commenter le « credo »

au cours des audiences du Mercredi

en cette année 2013

année de la foi

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Le 30 janvier 2013

Il commente la phrase

Je crois en Dieu le père tout puissant  .

 

Le père

Il n’est pas toujours facile aujourd’hui de parler de paternité

 Pour ceux qui ont fait l’expérience d’un père trop autoritaire et inflexible, ou indifférent et peu affectueux, ou même absent, il n’est pas facile de penser avec sérénité à Dieu comme un Père et de s’abandonner à Lui avec confiance.

 

C’est surtout l’Evangile qui nous révèle le visage de Dieu commeun Père qui aime jusqu’au don de son propre Fils

 

le Père qui nourrit les oiseaux du ciel sans qu’ils aient à semer et à moissonner, et revêt de couleurs merveilleuses les fleurs des champs, avec des vêtements plus beaux que ceux du roi Salomon (cf. Mt 6, 26-32)

Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes.

**

 Dieu est un Père bon qui accueille et embrasse le fils perdu et repenti (cf. Lc 15, 11sq),

 il donne gratuitement à ceux qui demandent (cf. Mt 18, 19

et offre le pain du ciel et l’eau vive qui fait vivre pour l’éternité (cf. Jn 6, 32.51.58).

**

. Dieu est pour nous un Père en nous donnant son Fils;

Dieu est pour nous un Père en pardonnant notre péché et en nous conduisant à la joie de la vie ressuscitée;

 Dieu est pour nous un Père en nous donnant l’Esprit qui nous rend fils et nous permet de l’appeler, en vérité, «Abba, Père» (cf. Rm 8, 15).

 C’est pourquoi Jésus en nous apprenant à prier nous invite à dire «Notre Père»

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Tout puissant

 Aujourd’hui, différents théologiens disent que Dieu ne peut pas être tout-puissant, autrement il ne pourrait pas y avoir autant de souffrance, autant de mal dans le monde. En réalité, face au mal et à la souffrance, pour beaucoup, pour nous, il devient problématique, difficile, de croire en un Dieu le Père et le croire tout-puissant;

 . En réalité, Dieu, en créant des créatures libres, en donnant la liberté, a renoncé à une partie de son pouvoir, en laissant le pouvoir de notre liberté

 Sa toute-puissance ne s’exprime pas dans la violence,

mais elle s’exprime dans l’amour, dans la miséricorde, dans le pardon, dans l’acceptation de notre liberté et dans l’appel inlassable à la conversion du cœur, dans une attitude qui n’est faible qu’en apparence

 Dieu semble faible, si nous pensons à Jésus Christ qui prie, qui se fait tuer.

 Une attitude faible en apparence, faite de patience, de douceur et d’amour,

 démontre que telle est la vraie façon d’être puissant!

**

Telle est la puissance de Dieu!

 Et cette puissance vaincra!

**

Seul celui qui est vraiment puissant peut supporter le mal et faire preuve de compassion;

seul celui qui est vraiment puissant peut pleinement exercer la force de l’amour.

**

 La toute puissance de l’amour n’est pas celle du pouvoir du monde,

 mais elle est celle du don total, et Jésus, le Fils de Dieu, révèle au monde la véritable toute-puissance du Père en donnant sa vie pour nous pécheurs.

  Voilà la véritable, authentique et parfaite puissance divine:

 répondre au mal non par le mal mais par le bien, aux insultes par le pardon, à la haine meurtrière par l’amour qui fait vivre.

 Donc, quand nous disons «Je crois en Dieu, le Père tout-puissant», nous exprimons notre foi dans la puissance de l’amour de Dieu qui, dans son Fils mort et ressuscité, vainc la haine, le mal, le péchéet nous ouvre à la vie éternelle, celle des fils qui désirent être pour toujours dans la «Maison du Père

  

Benoit XVI :la foi d’Abraham

10 février, 2013

Lors de son Audience du 23 janvier 2013

Benoit XVI avant d’entamer un commentaire sur le « credo »

en cette année de la foi

nous donne en exemple

Abraham

Le pére des croyants 

 **

Que demande Dieu à Abraham ?

Quitte ton pays 

Il lui demande de partir en abandonnant sa terre pour aller vers le pays qu’il lui indiquera.

 « Quitte  ton pays,  ta famille et la maison de ton père,

 va dans le pays que je te montrerai » (Gn 12, 1).

**

Il s’agit  d’un départ à l’aveugle, sans savoir où Dieu le conduira ;

 c’est un chemin qui demande une obéissance et une confiance radicales, auxquelles seule la foi permet d’accéder.

De quoi avoir le vertige !

**

La descendance d’Abraham

Dieu lui promet une grande descendance

Tu deviendras le père d’un grand nombre de peuples » (Gn 17, 5)

**

Et pourtant

Sara, sa femme, est stérile, et ne peut avoir d’enfants ;

Mais  Il n’a pas faibli dans la foi :

 cet homme presque centenaire savait bien que Sara et lui étaient trop vieux pour avoir des enfants

; mais, devant la promesse de Dieu, il ne tomba pas dans le doute et l’incrédulité

**

: il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis » (Rm 4, 18-21).

 

Le sacrifice d’Isaac  

Enfin Abraham a un fils unique

et Dieu lui demande le sacrifier

Stupeur !

Il doit pas comprendre

Cependant il obéit

Espérant contre toute espérance

 

Les exigences de la foi

Abraham, le croyant, nous enseigne la foi ;

 et, en étranger sur terre, il nous indique la véritable patrie.

.

 Croire en Dieu nous rend donc porteurs de valeurs qui souvent,

 ne coïncident pas avec la mode et l’opinion du moment,

cela exige de nous d’adopter des critères et d’assumer des comportements qui n’appartiennent pas au mode commun de penser.

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On croirait entendre Derrida

Il faut oser « dé-penser »

Penser autrement

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Le chrétien ne doit pas avoir peur d’aller à « contre-courant » pour vivre sa foi, en résistant à la tentation de s’« uniformiser ».

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Munch aussi nous invitait à aller à contre courant

Mais cela nous rend souvent 

bien  seul

 Benoit XVI :la foi d’Abraham dans année de la foi munch-a-contre-courant-300x204

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Affirmer « Je crois en Dieu » nous pousse alors à partir, à sortir continuellement de nous-mêmes, précisément comme Abraham, pour apporter dans la réalité quotidienne dans laquelle nous vivons la certitude qui nous vient de la foi: c’est-à-dire la certitude de la présence de Dieu dans l’histoire, aujourd’hui aussi : une présence qui apporte vie et salut, et nous ouvre à un avenir avec Lui pour une plénitude de vie qui ne connaîtra jamais de fin

 

L’Année de la foi. Les étapes de la Révélation

15 décembre, 2012

Au cours de son audience du 12 dec 2012

Benoit XVI nous dit qu’il faut sans cesse

 se remémorer  les étapes de la révélation

pour nourrir notre foi

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Lire la bible

Où pouvons-nous lire les étapes de cette Révélation de Dieu  sinon dans L’Écriture Sainte ?

Il faut  prendre en main  la Bible pour la lire et la méditer 

et  prêter une plus grande attention aux lectures de la Messe du dimanche;

tout cela constitue une nourriture précieuse pour notre foi.

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« Faire mémoire » pour nourrir notre foi

La foi est nourrie par  la découverte et par la mémoire du Dieu toujours fidèle

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 Ainsi, dans le Livre de l’Exode, le Seigneur dit à Moïse de célébrer le grand moment de la libération de l’esclavage de l’Egypte, la Pâque juive, par ces paroles : « Ce jour-là, vous en ferez mémoire et vous le fêterez comme une fête pour le Seigneur,(12, 14).

 

Dans le Livre du Deutéronome, Moïse s’adresse au peuple et dit

 : « Ne va pas oublier ces choses que tes yeux ont vues, ni les laisser, en aucun jour de ta vie, sortir de ton cœur ; enseigne-les au contraire à tes fils et aux fils de tes fils » (4, 9).

  **

 Le chant du Magnificat, que la Vierge Marie élève à Dieu, est un exemple  de cette mémoire .

Marie exalte l’action miséricordieuse de Dieu

et la fidélité aux promesses d’alliance faites à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 46-55).

**

Et cette Révélation de Dieu, qui se poursuit dans l’histoire, culmine en Jésus Christ:

 Dieu, le Logos, la Parole créatrice qui est à l’origine du monde, s’est incarnée en Jésus et a montré le vrai visage de Dieu.

*

Dans le récit des deux disciples en chemin vers Emmaüs, raconté par saint Luc,

il est fait mémoire de l’accomplissement de toutes les promesses  de Dieu

« Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait » (24, 27).

et plus tard les disciples s’exclamèrent

: « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? » (v. 32).

**

il faut donc se souvenir  des étapes de la révélation

**

Les étapes de la révélation

Dieu a invité l’homme dès les débuts à une communion intime avec Lui

et même lorsque l’homme, à cause de sa désobéissance, a perdu son amitié,

Dieu ne l’a pas abandonné au pouvoir de la mort,

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Puis il y eut l’alliance avec Noé après le déluge,

 …l’appel d’Abraham

..l’Exode, l’alliance du Sinaï

…Le retour de l’exil de Babylone

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A la fin, l’on n’attend plus seulement un roi, David, un fils de David, mais un « Fils de l’homme », le salut de tous les peuples. Des rencontres entre les cultures ont lieu, d’abord avec Babylone et la Syrie, puis aussi avec la multitude grecque.

**

Ainsi  nous voyons comment le chemin de Dieu s’élargit

Dans le Christ se réalise enfin la Révélation dans sa plénitude,

le dessein de bienveillance de Dieu:

 il se fait Lui-même l’un d’entre nous.

Cliquez ICI 

**

Nous avons ainsi  montrer les étapes de son  grand dessein d’amour ,

adressé  dans sa bienveillance à toute l’humanité,

et comment Dieu propose  toujours de nouvelles alliances quand l’homme s’égare.

 

 

L’Année de la foi. Dieu révèle son « dessein bienveillant »

10 décembre, 2012

Au cours de son audience du 5 décembre 2012

Benoît XVI commence par citer

l’épître aux éphésiens de saint Paul

 

Dieu nous a fait  connaître le mystère de sa volonté,

son bienveillant dessein ,

qui consiste à réunir toutes choses dans le Christ,

celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.

En lui nous sommes devenus héritiers,

ayant été prédestinés selon sa volonté, (eph.1,10ss),

**

Le dessein de Dieu

Saint Paul nous fait donc comprendre

en particulier  

que l’homme et la femme,

 ne sont pas le fruit du hasard,

 mais sont  voulus

selon un dessein bienveillant de Dieu 

**.

Notre vocation n’est pas d’exister simplement dans le monde,

mais  c’est être choisis par Dieu,

 avant même la création du monde, dans le Fils, Jésus Christ

et de devenir cohéritier .

**

Réunir toutes choses dans le Christ 

Mais quel est ce dessein mystérieux ?

C’est celui — nous dit saint Paul —

« de ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ » (v. 10).

**

le dessein de Dieu, est donc un  projet d’amour

 à l’égard de l’humanité tout entière,

**

Cohéritier

Saint Jean Chrysostome, en commentant  ce  début de la Lettre aux Éphésiens,

nous  invite à goûter toute la beauté de ce « dessein bienveillant » par ces mots  

**

 Qu’est-ce qui te manque ?

Tu es devenu immortel, tu es devenu libre, tu es devenu fils, tu es devenu juste,

 tu es devenu frère, tu es devenu cohéritier, tu règnes avec le Christ, tu es glorifié avec le Christ.

**

 Cette communion dans le Christ

n’est pas quelque chose qui vient se superposer à notre humanité,

 mais elle est l’accomplissement des aspirations les plus profondes,

 de ce désir de l’infini et de plénitude qui demeure au plus profond de l’être humain,

et l’ouvre à un bonheur qui n’est pas momentané et limité, mais éternel.

**

L’acte de foi

Dans cette perspective, qu’est-ce donc que l’acte de la foi ?

 C’est la réponse de l’homme à la Révélation de Dieu, qui manifeste son dessein bienveillant

**

 La foi signifie accueillir dans sa propre vie la vision de Dieu sur la réalité,

 laisser Dieu nous guider avec sa Parole et les sacrements

 pour comprendre ce que nous devons faire,

 quel est le chemin que nous devons parcourir,

 comment vivre

cliquer ICI  .

 

 

Benoit XVI : Comment être des témoins de l’évangile ?

10 décembre, 2012

Au cours de son audience du 28 Novembre 2012

Benoît XVI 

nous invite

à être des vrais témoins de l’évangile

pendant cette « année de la foi »    

**

Comment parler de Dieu ?

 Examinons maintenant la question de savoir comment parler de Dieu à nos contemporains,

…montrer comment  la foi chrétienne répond  aux aspirations les plus profondes du cœur humain.

…Comment  témoigner calmement  et humblement  chaque jour du message évangélique.

**

 Annoncer l’évangile 

 la Bonne Nouvelles du Dieu qui est Amour,

 qui s’est fait proche de nous en Jésus-Christ jusqu’à la Croix et à la Résurrection

qui nous apporte l’espoir et la promesse de la vie éternelle.

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Témoigner par notre vie

Dans la tâche de ramener Dieu à nos contemporains, la famille joue un rôle privilégié,

 car en eux la vie de foi est vécue au quotidien dans la joie, le dialogue, le pardon et l’amour

. Le Dieu de Jésus-Christ a révélé la dignité de l’homme racheté par l’amour

et invite l’église à renouveler la cité des hommes

Pour qu’elle devienne la  cité de Dieu

**

La foi et la raison

Mais la foi ne s’oppose t elle pas à la raison

C’est  Au cours de son audience du 21 Novembre 2012

que Benoît XVI  répond à cette question   

** 

Nous allons maintenant examiner le caractère raisonnable de la foi

Par la foi, nous arrivons à la vraie connaissance de Dieu et de nous-mêmes,

Par la foi nous apprenons à vivre avec sagesse dans ce monde

**

Foi et raison sont destinés à travailler ensemble

Loin d’être en conflit, la foi et la science vont main dans la main au service du progrès moral de l’homme et de sa gestion sage de la création. 

Le message de l’Evangile nous offre un véritable humanisme, une «grammaire» par lequel on arrive à comprendre le mystère de l’homme et de l’univers.

 

 

Benoit XVI Les chemins qui mènent à la connaissance de Dieu

9 décembre, 2012

Au cours de son audience du 14 Novembre

Benoît XVI 

nous parle des chemins qui nous mènent à Dieu  

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Les  3  chemins qui peuvent mener à Dieu peuvent  se  résumer  en trois mots: le monde, l’homme, la foi.

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Le premier mot: le monde est Beau

 Saint Augustin a  écrit

: «Vois  la beauté de la terre, interroge la beauté de la mer,

 la beauté de l’air qui se diffuse  interroge la beauté du ciel … 

 Qui les a faites sinon le beau ( Sermo 241, 2: PL 38, 1134).

**

Plus  nous connaissons le monde

Plus nous en découvrons les merveilles

que ne peuvent être créés que par  une intelligence superieure

 

Par conséquent, un premier chemin qui mène à la découverte de Dieu

est une contemplation attentive de la création.

**

La réflexion sur la beauté du monde a certes évoluée au cours du temps

Augustin s’émerveillait  en artiste

devant les 4 éléments la terre ,l’eau ,l’air et le feu

**

Maintenant on reste plutôt  stupéfait  en scientifique

devant la complexité  « intelligente  »  des structures de l’univers

**

Le deuxième mot: l’homme

Saint Augustin était a écrit

« Dieu est plus intime en moi que je le  suis moi-même » (. Confessions III, 6, 11).

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Sachons donc  faire une pause et

  regarder profondément en nous-mêmes

pour  y reconnaitre cette soif de l’infini que nous portons en nous,

**

Cette soif de Jésus

qui demande de l‘eau à la samaritaine

ou qui crie sur la croix  

« J’ai soif »

 

Le troisième mot: La foi ou  le témoignage des communautés croyantes .

 

Les communautés vivantes  sont des voies privilégiées pour ceux qui sont indifférents ou qui doutent

Cependant, il faut que les membres de ces communautés

mettent leur vie en conformité avec les préceptes du  Christ.

 

 Beaucoup de gens confondent la foi chrétienne, avec un simple système de croyances et de valeurs

En fait, à l’origine de cette foi  est l’événement de la rencontre entre l’homme et Dieu en Jésus-Christ.

 

 Le christianisme, avant d’être une morale ou une éthique

 c’est un message d’amour,

 c’est l’acceptation de la personne de Jésus.

 

 

L’Année de la foi. Le désir de Dieu selon Benoit XVI

8 décembre, 2012

Au cours de son audience du 7 nov 2012

Benoit XVI nous

parle du désir de Dieu

**

Le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme,

 car l’homme est créé par Dieu et pour Dieu ;

 Dieu ne cesse d’attirer l’homme vers Lui,

 et ce n’est qu’en Dieu que l’homme trouvera la vérité et le bonheur qu’il ne cesse de chercher

**

Un grand nombre de nos contemporains pourraient en effet objecter qu’ils ne ressentent en aucune façon un tel désir de Dieu.

 En réalité, ce que nous avons défini de « désir de Dieu »

n’a pas entièrement disparu et se représente encore aujourd’hui, sous de nombreuses formes, au cœur de l’homme.

**

 Le désir humain tend toujours vers des biens concrets déterminés,

souvent tout autres que spirituels,

 et toutefois, on se trouve face à l’interrogation sur ce qu’est véritablement « le » bien,

 

Qu’est-ce qui peut véritablement satisfaire le désir de l’homme ?

**

L’expérience de l’amour

l’expérience de l’amour  exige  un effort de la volonté,

pour que nous désirions en toute verité

le bien de ceux  qu’on aime

**

Il faut s’exercer, s’entraîner,,

 afin que ce bien puisse véritablement être désiré.

**

C’est un  exode permanent qui consiste à s’ouvrir à l’autre

dans le don de soi,

et finalement à se decouvrir  soi-même » ( Deus caritas est, n. 6)

**

Desir de Dieu

 À travers ce chemin, l’homme pourra progressivement approfondir la connaissance de l’amour

**

..Plus l’amour pour l’autre est authentique, plus il laisse entrevoir un autre amour

 et la  possibilité qu’il a de durer pour toujours.

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 C’est pourquoi l’expérience humaine de l’amour porte en soi un dynamisme qui renvoie au-delà de soi-même, c’est l’expérience d’un bien qui conduit à sortir de soi

 et à se retrouver face au mystère qui entoure l’existence tout entière.

**

On pourrait faire des considérations analogues à propos d’autres expériences humaines, comme l’amitié, l’expérience du beau, l’amour pour la connaissance :

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Chaque bien expérimenté par l’homme tend vers le mystère qui entoure l’homme lui-même

 ;Ttout désir qui se présente au cœur humain se fait l’écho d’un désir fondamental qui n’est jamais pleinement satisfait.

.. L’homme recherche l’Absolu, il le cherche à tâtons et de façon incertaine.

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Nous devons donc penser qu’il est possible, même à notre époque, apparemment si réfractaire à la dimension transcendante, d’ouvrir un chemin vers l’authentique sens religieux de la vie

. Il serait d’une grande utilité, à cette fin, de promouvoir une sorte de pédagogie du désir

**

Education du désir

En premier lieu, il faut  apprendre ou réapprendre le goût des  vraies joies.

 Toutes les satisfactions ne produisent pas en nous le même effet :

 certaines laissent une trace positive, et  sont capables de pacifier l’esprit

, nous rendent plus actifs et généreux.

**

 D’autres en revanche, après la lumière initiale,

 semblent décevoir les attentes qu’elles avaient suscitées

 et laissent parfois derrière elles l’amertume, l’insatisfaction ou un sentiment de vide.

**

il faut donc apprendre dès l’âge tendre à goûter des joies véritables,

 dans tous les domaines de l’existence

la famille, l’amitié, la solidarité avec celui qui souffre,

 le renoncement à son propre moi pour servir l’autre,

 l’amour pour la connaissance, pour l’art,

 pour les beautés de la nature —,

**

Les adultes ont besoin de redécouvrir ces joies,

 en se purifiant de la médiocrité dans laquelle ils peuvent se trouver englués.

….. Et cela fera émerger ce désir de Dieu dont nous parlons.

**

L’ideal  …Le rêve  

Ne jamais se contenter de que l’on atteint  

 Ce sont  les joies les plus vraies

 qui sont capables de libérer en nous cette saine inquiétude

qui conduit à être plus exigeants

— vouloir un bien plus haut, plus profond   

**

 Nous apprendrons ainsi à tendre, désarmés,

vers ce bien que nous ne pouvons pas construire

 ou nous procurer par nos propres forces;

**

 Tous, nous avons besoin de parcourir un chemin de purification et de guérison du désir.

 Nous sommes des pèlerins vers la patrie céleste,

 vers le bien complet, éternel, que rien ne pourra nous arracher.

 Il ne s’agit donc pas d’étouffer le désir qui est dans le cœur de l’homme,

 mais de le libérer, afin qu’il puisse atteindre sa vraie hauteur.

cliquez sur le texte suivant L'Année de la foi. Le désir de Dieu   selon Benoit XVI dans année de la foi desir-de-dieu2-300x132

Benoit XVI : Les réponses apportées par la foi . Qu’est-ce que la foi?

8 décembre, 2012

Que nous apporte la foi ?

Au cours de son audience du 24 Octobre 2012

Benoit XVI nous explique d’abord que

la foi nous aide à répondre à des questions essentielles

**

 Quelle est la signification de la vie?

 Y a t-il un avenir pour l’humanité ?,

Dans quelle direction prendre pour  réussir notre vie ?

qu’est ce qui nous attend au-delà du seuil de la mort?

**

Pour répondre à ces questions ,la science ne suffit pas

. Nous n’avons pas seulement besoin de pain,

nous avons aussi  besoin de l’amour, de sens et d’espoir,

 une base solide, qui nous aide à vivre  même en temps de crise

 

La foi nous donne précisément cela:

**

Mais qu’est ce que la foi ?

La foi n’est pas une adhésion intellectuelle  à  des idées

C’est un acte qui consiste à me livrer  librement à un Dieu

qui est un  Père aimant

**

Cette adhésion à Dieu n’est pas sans contenu;

nous croyons que  Dieu s’est révélé à nous par  le Christ,

Sur la croix, Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu fait homme, nous prouve cet amour

**

La foi consiste à croire en cet amour de Dieu qui ne fait jamais défaut

**

La foi est un don

 Cependant, nous voyons autour de nous tous les jours que beaucoup restent indifférents ou refuse de faire cet acte de  foi

**

La foi est d’abord un don surnaturel, un don de Dieu

 mais c’est aussi un acte profondément libre et humain.

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«Croire n’est possible que par la grâce et l’aide intérieure de l’Esprit Saint. Mais il n’est pas moins vrai que croire est un acte authentiquement humain … contraire ni à la liberté humaine, ni à la raison humaine »

( catechisme de l’eglise catholique n. 154)

**

. Croire  c’est  faire confiance  en toute liberté et avec joie  

au plan que  Dieu a sur le monde

 comme l’a fait le patriarche Abraham, comme Marie de Nazareth. 

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La foi c’est dire «oui» de tout notre coeur à Dieu

,en  confessant que Jésus est Seigneur. 

Et ce «oui» transforme notre vie,

. cliquez sur le texte suivant   

 

Benoit XVI :  Les réponses apportées par la foi . Qu'est-ce que la foi?    dans année de la foi la-foi6-300x132

 

 

Année de la foi : Histoire du « credo »

8 novembre, 2012

C’est l’année de la foi

le moment donc de revoir notre credo

qui a évolué au cours des 3 premiers siècles

pour devenir ce fameux credo de Nicée Constantinople

**

Je crois en Jésus  

Les premiers catéchumènes

d’origine juive

devaient pour être baptisés

déclarer en public

leur foi en Jésus

  **

Cette première profession de foi

s’est peu à peu précisée

etoffée  

pour devenir la 2é partie de notre credo

« je crois en Jésus Christ Notre Seigneur qui a été conçu …. »

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Les catéchumènes étaient alors baptisés

« au nom de Jésus » (Les Actes)  

 

Je crois en Dieu le père

Les catéchumènes

d’origine païenne

pouvaient croire en plusieurs dieux

On leur demanda donc

de proclamer, en plus, leur foi en un seul créateur

« Je crois en Dieu le père …créateur  du ciel et de la terre 

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Cette formule est employée par saint Paul lors de son discours à Athènes

On la retrouve chez saint Irénée (adv haer 1,10,1)

Ou chez le pasteur d’Hermas ((Vision 1,3)

Ou dans la didaché (10,3) etc …

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Dans l’épitre de Clément de Rome aux Corinthiens

nous retrouvons

ces 2 premières parties du « credo »

sans qu’il soit fait mention du saint Esprit

cliquez ICI  

Je crois au Saint Esprit

Dans son livre

« Liturgie et vie des premiers chrétiens » publié aux éditions Beauchene

Willy Rordof déclare p 247ss

que cette  3é partie du credo

 « n’a jamais connu d’autre source que celle de la confession de foi trinitaire

 

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