Archive pour la catégorie 'audience du pape François'

Pape François audience du 26 juin 2019

9 juillet, 2019

 

La Pentecôte,

une  puissante effusion de l’Esprit de Dieu sur la première communauté chrétienne,

De nombreuses personnes sentirent leur cœur transpercé par la joyeuse annonce — le kérygme — du salut en Christ

 

La fraternité  

 Environ trois mille personnes entrent dans cette fraternité qui est l’habitat des croyants et le ferment ecclésial de l’œuvre d’évangélisation.

La chaleur de la foi de ces frères et sœurs en Christ fait de leur vie  une œuvre de Dieu 

 ils sont «assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières» (Ac 2, 42). Les chrétiens écoutent assidûment la didaché c’est-à-dire l’enseignement apostolique; ils pratiquent une autre qualité de relations interpersonnelles (également à travers la communion des biens spirituels et matériels); ils font mémoire du Seigneur à travers la «fraction du pain», c’est-à-dire l’Eucharistie, et dialoguent avec Dieu dans la prière. Ce sont les attitudes du chrétien, les quatre traces d’un bon chrétien.

 La solidarité

A l’inverse de la société humaine, où l’on a tendance à suivre ses propres intérêts,

la communauté des croyants bannit l’individualisme pour favoriser le partage et la solidarité.

 Il n’y a pas de place pour l’égoïsme dans l’âme d’un chrétien:

si ton cœur est égoïste, tu n’es pas un chrétien, tu es un mondain, qui cherche seulement ton bénéfice, ton profit.

 les croyants sont ensemble (cf. Ac 2, 44).proches, préoccupés l’un pour l’autre, non pour médire de l’autre, non, pour aider, pour se rapprocher.

**

Le baptême

le jour de la pentecôte en recevant l’Esprit Saint   ils sont devenus frères,

La grâce du baptême révèle donc le lien intime entre les frères dans le Christ qui sont appelés à partager, à s’identifier aux autres et à donner «en fonction des besoins de chacun» (Ac 2, 45), c’est-à-dire la générosité, l’aumône, la préoccupation pour l’autre, les visites aux malades, à ceux qui sont dans le besoin, qui ont besoin de consolation.

 Parce qu’elle choisit la voie de la communion et de l’attention aux pauvres, cette fraternité qu’est l’Eglise peut vivre une vie liturgique vraie et authentique.

 Elle devient une force d’attraction qui séduit et conquiert de nombreuses personnes

 

 

Audiences du pape François sur la Messe

29 juillet, 2018

Du 10,janvier au 4 avril 2018  le pape François a entrepris au cours de ses audiences du mercredi une catéchèse sur la messe

**

La liturgie de la parole

le pape a longuement insisté sur l’importance de cette première  partie de la messe

 le 10 janvier 2018 : la collecte

Avec l’invitation «prions», le prêtre exhorte le peuple à se recueillir avec lui dans un moment de silence, afin de prendre conscience d’être en présence de Dieu et de faire ressortir, chacun dans son cœur, les intentions personnelles avec lesquelles il participe à la Messe). Le prêtre dit: «prions»; puis a lieu un moment de silence, et chacun pense aux choses dont il a besoin, qu’il veut demander, dans la prière.

 C’est à cela que sert le bref silence avant que le prêtre, recueillant les intentions de chacun, ne récite à haute voix à Dieu, au nom de tous, la prière commune qui conclut les rites d’introduction, en faisant précisément la «collecte» des intentions individuelles. Je recommande vivement aux prêtres d’observer ce moment de silence et de ne pas se presser: «prions», et que l’on fasse silence. Je recommande cela aux prêtres. Sans ce silence, nous risquons de négliger le recueillement de l’âme.

**

Le 31 janvier : les lectures

 Quand on lit dans l’Eglise les Saintes Ecritures, c’est Dieu lui-même qui parle à son peuple. Cette Parole devient vivante ; elle nous interpelle quand nous l’écoutons dans la foi. Et nous avons besoin de l’écouter.

La proclamation, partout dans l’Eglise, des mêmes lectures favorise la communion ecclésiale ; l’omission d’une lecture ou sa substitution par un texte profane appauvrissent le dialogue de Dieu avec son peuple en prière. Au contraire, la dignité de l’ambon, l’usage d’un lectionnaire et le choix

de bons lecteurs favorisent l’expérience de ce dialogue dans un climat de silence propice à l’écoute.

**

Le 7 février : l’homélie

Frères et sœurs, comme les mystères du Christ éclairent toute la révélation biblique, ainsi, dans la liturgie de la Parole, l’Évangile est la lumière qui permet de comprendre le sens des textes bibliques qui l’ont précédé.

 Pour transmettre son message, le Christ se sert aussi de la parole du prêtre dans l’homélie qui est « une reprise de ce dialogue déjà engagé entre le Seigneur et son peuple »,. C’est le service que celui qui fait l’homélie doit offrir à tous ceux qui participent à la Messe. Mais les fidèles qui écoutent doivent aussi adopter les justes dispositions intérieures et manifester, de façon appropriée, les attentes de la communauté pour aider le prêtre à bien accomplir son ministère.

**

le 14 fevrier

En allant à la Messe, chacun de nous a le droit de recevoir en abondance la Parole de Dieu bien lue, bien dite, puis bien expliquée dans l’homélie. C’est un droit! Et quand la Parole de Dieu n’est pas bien lue, qu’elle n’est pas prêchée avec ferveur par le diacre, par le prêtre ou par l’évêque, on contrevient au droit des fidèles.

C’est pourquoi, après l’homélie, un temps de silence permet d’enraciner dans l’âme la semence reçue, afin que naissent des intentions d’adhésion à ce que l’Esprit a suggéré à chacun. Le silence après l’homélie. Un beau silence doit se créer alors et chacun doit penser à ce qu’il a entendu.

la profession de foi

— la foi — ne naît pas de l’imagination d’esprits humains mais, comme le rappelle saint Paul, elle «naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ» (Rm 10, 17). La foi s’alimente donc par l’écoute et conduit au sacrement.

la Prière universelle, parce qu’elle englobe les nécessités de l’Eglise et du monde

Les intentions pour lesquelles le peuple est invité à prier doivent donner voix aux besoins concrets de la communauté ecclésiale et du monde, en évitant de recourir à des formules conventionnelles et myopes. La prière «universelle», qui conclut la liturgie de la Parole, nous exhorte à faire nôtre le regard de Dieu, qui prend soin de tous ses enfants.

** 

La prière eucharistique

dans une 2é partie entre la 7 Mars  et le 4 avril le pape est beaucoup plus succinct

Il décrit le déroulement de la messe sans trop de commentaires  

Dans cette prière solennelle — la prière eucharistique est solennelle  le prêtre prononce la prière à haute voix, au nom de toutes les personnes présentes, en s’adressant au Père au moyen de Jésus Christ dans l’Esprit Saint. «Le sens de cette prière est que toute l’assemblée des fidèles s’unisse au Christ dans la confession des hauts faits de Dieu et dans l’offrande du sacrifice Et pour s’unir, il doit comprendre. C’est pourquoi, l’Eglise a voulu célébrer la Messe dans la langue que les gens comprennent, afin que chacun puisse s’unir à cette louange et à cette grande prière avec le prêtre. En vérité, «le sacrifice du Christ et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice»

**

la Préface,  est une action de grâce 

Il y a ensuite l’invocation de l’Esprit afin que sa puissance consacre le pain et le vin.

puis la consécration

En cela, Jésus a été très clair. «Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang». «Ceci est mon Sang, ceci est mon Corps». C’est Jésus lui-même qui a dit cela.

 Nous ne devons pas avoir d’étranges pensées.

«Mais, comment se fait-il que…». C’est le Corps de Jésus;

c’est tout! La foi:

C’est le «mystère de la foi», comme nous disons après la consécration

(Perso : Une fois de plus le pape critique  les ‘théologiens’ qui veulent tout expliquer  comme Eve qui  dialogue avec le serpent )

Audience du pape en 2017 :Dieu est là ,avec nous , prés de nous -

14 septembre, 2017

 

Audience du 26 Avril

L’homme n’est jamais seul

Sur son chemin dans le monde, l’homme n’est jamais seul. En particulier, le chrétien ne se sent jamais abandonné, parce que Jésus nous assure qu’il ne nous attendra pas seulement au terme de notre long voyage, mais qu’il nous accompagnera chacun de nos jours.

Jusqu’à quand durera l’attention de Dieu à l’égard de l’homme?

Jusqu’à quand le Seigneur Jésus, qui marche avec nous,

Jusqu’à quand prendra-t-il soin de nous?

La réponse de l’Evangile ne laisse aucun doute: 

jusqu’à la fin du monde! 

Les cieux passeront, la terre passera, les espérances humaines seront effacées,

 mais la Parole de Dieu est plus grande que tout et ne passera pas.

Et Lui sera le Dieu avec nous, le Dieu Jésus qui marche avec nous.

**

 Il n’y aura pas de jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu.

 Mais certains pourraient dire: «Mais que dites-vous donc?».

 Je vous le redis  il n’y aura pas de jour dans notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu

 Il se préoccupe de nous, et marche avec nous.

 Et pourquoi fait-il cela?

Simplement parce qu’il nous aime.

 Comprenez-vous cela?

 Il nous aime!

 **

 il ne nous abandonnera pas à l’heure de l’épreuve et de l’obscurité. Cette certitude doit s’enraciner dans notre âme pour ne jamais s’éteindre. Certains l’appellent par le nom de «Providence». C’est-à-dire la proximité de Dieu, l’amour de Dieu, Il « prévoit pour nous .

 **

Ce n’est pas par hasard si parmi les symboles chrétiens de l’espérance, il y en a un que j’aime beaucoup: l’ancre.

Notre foi est l’ancre au ciel. Notre vie est ancrée au ciel. Que devons-nous faire? Nous agripper à la corde: elle est toujours là. Et nous allons de l’avant car nous sommes certains que notre vie a comme une ancre dans le ciel, sur la rive où nous arriverons.

**

Audience du 17 mai  il nous appelle par notre nom

Marie Madeleine

Le jour de la résurrection Jésus appelle Marie Madeleine  par son nom: «Marie!» (v. 16).

Comme il est beau de penser que la première apparition du Ressuscité — selon les Evangiles — a eu lieu d’une manière aussi personnelle!

Il y a quelqu’un qui nous connaît,

qui voit notre souffrance et notre déception,

et qui s’émeut pour nous

et nous appelle par notre nom.

**

il nous connaît par notre nom, il nous regarde, il nous attend,

il nous pardonne, il a de la patience avec nous.

**

La résurrection de Jésus n’est pas une joie donnée au compte-goutte, mais une cascade qui renverse toute la vie. L’existence chrétienne n’est pas tissée de doux bonheurs, mais de vagues qui emportent tout.

**

il y a un Dieu proche de nous qui nous appelle par notre nom et nous dit: «Relève-toi, arrête de pleurer, car je suis venu te libérer!». Cela est beau.

**

Audience du 24 mai

Les disciples d’Emmaus 

Nous tous, dans notre vie, avons eu des moments difficiles, sombres; des moments au cours desquels nous marchions tristes, pensifs, sans horizons, avec uniquement un mur devant nous. Et Jésus est toujours à nos côtés pour nous donner l’espérance, pour réchauffer notre cœur et dire: «Va de l’avant. Je suis avec toi. Va de l’avant».

  Le secret de la route qui conduit à Emmaüs est entièrement là: même si les apparences semblent contraires, nous continuons à être aimés, et Dieu ne cessera jamais de nous aimer.

 Dieu marchera toujours avec nous, toujours, même dans les moments les plus douloureux, dans les moments les plus sombres, même dans les moments d’échec: le Seigneur est là. Et c’est notre espérance.

 Allons de l’avant avec cette espérance! Parce qu’il est à nos côtés et marche avec nous, toujours!

**

Audience du 7 juin : Notre pére

, nous ne sommes jamais seuls.

 Nous pouvons être loin, hostiles, nous pourrions également nous professer «sans Dieu».

Mais l’Evangile de Jésus Christ nous révèle que Dieu ne peut rester sans nous,

et cela est un grand mystère!

**

 Dieu ne peut être Dieu sans l’homme: un grand mystère que celui-là!

Et cette certitude est la source de notre espérance, que nous trouvons conservée dans toutes les invocations du Notre Père.

**

 Quand nous avons besoin d’aide, Jésus ne nous dit pas de nous résigner et de nous renfermer sur nous-mêmes, mais de nous adresser au Père et de s’adresser à Lui avec confiance. Toutes nos nécessités, des plus évidentes et quotidiennes, comme la nourriture, la santé, le travail, jusqu’à celle d’être pardonnés et soutenus dans les tentations, ne sont pas le reflet de notre solitude: il existe en revanche un Père, qui nous regarde toujours avec amour,

Audiences du pape 2017 : Signes d’espérance

13 septembre, 2017

Audience du 31 mai : La voile de l’espérance

Parlons de la relation qui existe entre l’espérance chrétienne et l’Esprit Saint.

 L’Esprit est le vent qui nous pousse en avant, qui nous maintient en chemin, nous fait sentir pèlerins et étrangers, et qui ne nous permet pas de nous reposer et de devenir un peuple «sédentaire».

L’espérance est véritablement comme une voile; elle recueille le vent de l’Esprit Saint et le transforme en force motrice qui pousse la barque, selon les cas, au large ou vers le rivage.

**

l’Esprit Saint ne nous rend pas seulement capables d’espérer, mais également d’être semeurs d’espérance,

**

Un chrétien peut semer des amertumes, peut semer des perplexités,

mais  ceux qui font cela ne sont pas de bons chrétiens.

**

De l’huile ou du vinaigre ?

Le Chrétien  sème l’espérance:

il sème l’huile de l’espérance,

et non pas le vinaigre de l’amertume et du dés-espoir.

**

Audience du 30 aout :

 La joie

S’il vous plaît, je compte sur vous: n’écoutons pas les personnes déçues et malheureuses; n’écoutons pas ceux qui recommandent de façon cynique de ne pas cultiver d’espérances dans la vie;

Ne nous fions pas de ceux qui étouffent dès le départ tout enthousiasme en disant qu’aucune entreprise ne mérite le sacrifice de toute une vie;

N’écoutons pas les «vieux» de cœur qui étouffent l’euphorie des jeunes.

Allons voir les personnes âgées dont le regard brille d’espérance!

**

Le rêve

Cultivons au contraire de saines utopies: Dieu veut que nous soyons capables de rêver comme Lui et avec Lui tandis que nous marchons en étant bien attentifs à la réalité.

Rêver d’un monde différent.

Et si le rêve s’éteint, en rêver à nouveau, en puisant avec espérance à la mémoire des origines

**

Des personnes du printemps

Cliquez ICI 

 

 

 

Audience du pape en 2017 : l’espérance

12 septembre, 2017

 

Audience du 12 Avril 

Regarde la croix

. Si l’un de vous demande: «Comment naît l’espérance»?

«De la croix?

Regarde la croix, regarde le Christ crucifié et de là t’arrivera l’espérance qui ne disparaît plus, celle qui dure jusqu’à la vie éternelle». Et cette espérance a germé précisément par la force de l’amour:

**

Sur la croix, notre espérance est née et renaît toujours;

voilà pourquoi avec Jésus, chacune de notre obscurité peut être transformée en lumière,

chaque échec en victoire,

chaque déception en espérance.

Chacune: oui, chacune.

L’espérance surmonte tout, parce qu’elle naît de l’amour de Jésus qui s’est fait comme le grain de blé tombé en terre et qui est mort pour donner vie et de cette vie pleine d’amour vient l’espérance.

**

Audience du 19 Avril ;Tout est grâce  

regarde la tombe

Tout est grâce !

**

Qu’il est beau de penser que le christianisme est essentiellement cela!

Ce n’est pas tant notre recherche à l’égard de Dieu — une recherche, à la vérité, si tâtonnante —,

mais plutôt la recherche de Dieu à notre égard.

**

Un cœur émerveillé

 Jésus nous a pris,

 il nous a saisis,

 il nous a conquis pour ne plus nous laisser.

 Le christianisme est grâce, il est surprise,

et c’est pourquoi il présuppose un cœur capable d’émerveillement.

**

 Un cœur fermé, un cœur rationaliste est incapable d’émerveillement,

 et ne peut pas comprendre ce qu’est le christianisme.

Parce que le christianisme est grâce,

et elle se rencontre dans l’émerveillement de la rencontre.

**

Le tombeau :une  grâce ?

Le matin de Pâques, nous pouvons faire comme ces personnes dont parle l’Evangile: aller au tombeau du Christ, voir la grande pierre roulée et penser que Dieu est en train de réaliser pour moi, pour nous tous, un avenir inattendu.

Aller à notre tombeau: nous en avons tous un petit en nous.

Aller là, et voir que Dieu est capable de ressusciter de là.

 Là, il y a le bonheur,

là, il y a la joie, la vie, où tous pensaient qu’il n’y avait que la tristesse, la défaite et les ténèbres.

**

: «O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?» (v. 55).

**

Marie est la mère de l’espérance

Cliquez ICI 

Audience du pape en 2017 : Des personnes du printemps

10 septembre, 2017

Au cours de son audience du 23 Aout 2017  , le pape François nous a surpris par son langage à la fois très familier et très poétique pour nous parler de la vie éternelle

**

Les cochons Il n’est pas chrétien de marcher le regard tourné vers le bas — comme le font les cochons: ils avancent toujours ainsi — sans lever les yeux vers l’horizon. Comme si tout notre chemin finissait ici, en l’espace de quelques mètres de parcours; comme si dans notre vie, il n’y avait aucune destination ni aucune escale, et que nous étions contraints à errer

 **

Les bourgeons d’un monde nouveau Nous croyons et nous savons que la mort et la haine ne sont pas gagnante  Etre chrétiens implique  un regard plein d’espérance. Certains croient que la vie détient tous ses bonheurs dans la jeunesse et dans le passé et que vivre est un lent déclin.D’autres encore considèrent que nos joies ne sont qu’épisodiques et passagères, et que la vie des hommes n’ a pas de sens  Mais nous, chrétiens, ne croyons pas cela. Nous croyons en revanche que dans l’horizon de l’homme, il existe un soleil qui illumine pour toujours. Nous croyons que nos jours les plus beaux doivent encore arriver. Nous sommes davantage des personnes de printemps que d’automne. … Nous percevons les bourgeons d’un monde nouveau plutôt que les feuilles jaunies sur les branches. Nous ne nous berçons pas de nostalgie, de regrets et de plaintes: nous savons que Dieu veut que nous soyons les héritiers d’une promesse et d’inlassables cultivateurs de rêves «Suis-je une personne de printemps ou d’automne?». De printemps, qui attend la fleur, qui attend le fruit, qui attend le soleil qui est Jésus, ou d’automne, qui a toujours le visage tourné vers le bas, aigri et, comme je l’ai dit parfois, le visage des pisse  vinaigre.  Le chrétien sait que le Royaume de Dieu, sa Seigneurie d’amour croît comme un grand champ de blé, même si au milieu, se trouve l’ivraie. Il y a toujours des problèmes, il y a les commérages, il y a les guerres, il y a les maladies… Il y a des problèmes. Mais le grain croît, et à la fin, le mal sera éliminé.

 **

le baiser de Dieu  L’avenir ne nous appartient pas, mais nous savons que Jésus Christ est la plus grande grâce de la vie: il est le baiser de Dieu qui nous attend à la fin, mais qui nous accompagne dès à présent et nous réconforte sur le chemin. Il nous conduit à la grande «demeure» de Dieu avec les hommes (cf. Ap 21, 3), avec nos nombreux autres frères et sœurs, et nous apporterons à Dieu le souvenir des jours vécus ici-bas.  Et il sera beau de découvrir en cet instant que rien ne s’est perdu, aucun sourire, aucune larme. Même si notre vie a été longue, il nous semblera l’avoir vécue dans un souffle. Et que la création ne s’est pas arrêtée au sixième jour de la Genèse, mais qu’elle s’est poursuivie, inlassable, parce que Dieu s’est toujours préoccupé de nous.  Jusqu’au jour où tout s’accomplira, au matin où les larmes seront séchées, à l’instant même où Dieu prononcera son ultime parole de bénédiction: «Voici — dit le Seigneur —, je fais l’univers nouveau» (v. 5). Oui, notre Père est le Dieu des nouveautés et des surprises. Et ce jour-là, nous serons véritablement heureux, et nous pleurerons. Oui: mais nous pleurerons de joie.  

Audience du pape en 2017 : Marie la mère de l’espérance

8 septembre, 2017

Audience du 10 Mai                                                                                                                                                         Jusqu’au Vendredi saint,  Marie avait presque disparu des Evangiles:Elle réapparaît au moment crucial: quand une bonne partie des amis se sont enfuis 

**

Au pied de la croix, 

aucun de nous ne peut dire quelle a été la passion la plus cruelle:

 si c’est celle d’un homme innocent qui meurt sur le bois de la croix,

 ou l’agonie d’une mère qui accompagne les derniers instants de la vie de son fils.

**

Elle se tenait

Les Evangiles sont laconiques et extrêmement discrets

. Ils enregistrent par un simple verbe la présence de la Mère: elle «se tenait» (Jn 19, 25),

**

« Elle se tenait ». Ils ne disent rien de sa réaction: si elle pleurait, si elle ne pleurait pas… rien;

pas même une esquisse de description de sa douleur:

l’imagination de poètes et de peintres allait ensuite se déverser sur ces détails, nous offrant des images qui sont entrées dans l’histoire de l’art et de la littérature.

**

 Mais les Evangiles disent seulement: « elle se tenait».

Elle se tenait là, au moment le plus terrible, au moment le plus cruel, et souffrait avec son fils. «Elle se tenait».

**

Marie «se tenait», simplement elle était là.

Marie «se tenait» dans l’obscurité la plus épaisse, mais elle «se tenait».

 Elle n’est pas partie.

**

Marie est là, Elle ne connaît pas même le destin de résurrection que son Fils ouvrait à cet instant pour tous les hommes:

**

Nous la retrouverons au premier jour de l’Eglise, elle, mère d’espérance, au milieu de cette communauté de disciples si fragiles: l’un avait renié, de nombreux autres avaient fui, tous avaient eu peur (cf. Ac 1, 14). Mais elle se tenait simplement là, de la façon la plus normale, comme si c’était une chose entièrement naturelle:

**

Pour cela, nous l’aimons tous comme une Mère. Nous ne sommes pas orphelins: nous avons une Mère au ciel, la mère d’esperance 

Afin qu’elle nous enseigne la vertu de l’attente, même quand tout apparaît privé de sens:

elle semble confiante dans le mystère de Dieu, même quand il semble s’éclipser à cause du mal du monde.

…Lève-toi! Regarde de l’avant, regarde l’horizon», parce qu’Elle est Mère de l’espérance. 

Audience du pape François du 15 février 2016 : Tout est grâce

18 février, 2017

Le 4 février 2016 des affiches  sont collées sur les murs de de Rome contre le pape ,avec la légende

François Tu as placé sous tutelle des congrégations, évincé des prêtres, décapité l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’immaculée, ignoré les cardinaux… Mais où est ta miséricorde?».

Cliquez ICI 

**

François a dû être profondément blessé

mais le  15 février 2017

lors de son audience hebdomadaire du mercredi, 

il n’en parle pas

mais il y pense

et en tire une leçon pour tout le monde

**

Ne pas se vanter

Frères et sœurs, depuis notre enfance, nous savons qu’il n’est pas bien de se vanter : c’est à la fois une marque d’orgueil et un manque de respect envers les autres. Pourtant, l’Apôtre Paul nous exhorte à nous enorgueillir de l’abondance de la grâce dont nous avons été comblés en Jésus-Christ, au moyen de la foi.

**

Tout est grâce

Tout est paix dans l’Esprit saint

Nous sommes ainsi invités à reconnaître, dans la lumière de l’Esprit Saint, que tout est grâce, pour être en paix avec Dieu, avec nous-mêmes, et avec toutes les personnes rencontrées. L’Apôtre nous exhorte aussi à nous enorgueillir de nos épreuves. Car la paix que le Seigneur nous offre n’est pas synonyme d’absence de déceptions ou de souffrances.

 Dieu est là quand il nous éprouve 

Elle est ce don extraordinaire qui permet de reconnaître que Dieu nous aime et qu’il est toujours à nos côtés. Et ce don produit en nous la patience car nous savons que rien ne pourra nous séparer de l’amour du Seigneur. Pour cette raison, l’espérance chrétienne est sûre et nous sommes appelés à nous en faire les « canaux » auprès de tous, avec humilité et simplicité. Car, notre plus grand orgueil est d’avoir comme Père un Dieu qui ouvre sa maison à tous les hommes, pour que nous apprenions en fils à nous réconforter et à nous soutenir les uns les autres.

 La Paix

 le pape avait dit quelques jours auparavant

A partir du moment où j’ai été élu ,j’ai eu un expérience très particulière de paix profonde et elle ne m’a pas quitté …je ne peux pas l’expliquer (La civitta Cathollica n°4ooo)

Audiences du mercredi du pape François sur la famille

25 septembre, 2015

Mercredi 17 décembre 2014

Le synode des évêques sur la famille, tout juste célébré, a été la première étape d’un chemin qui se conclura en octobre prochain avec la célébration d’une autre assemblée sur le thème «Vocation et mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde».

Je voudrais que les traditionnelles audiences du mercredi également s’inscrivent sur ce chemin commun. J’ai donc décidé de réfléchir avec vous, au cours de cette année, sur la famille justement, sur ce grand don que le Seigneur a fait au monde dès le début, quand il conféra à Adam et Eve la mission de se multiplier et de remplir la terre (cf. Gn 1, 28)..

**

Mercredi 7 janvier 2015 : La mère

dans la famille, il y a la mère. Chaque personne humaine doit la vie à une mère, et presque toujours, elle lui doit une grande partie de son existence successive, de sa formation humaine et spirituelle.

**

Mercredi 28 janvier 2015 : Le Pére

Nous reprenons le chemin des catéchèses sur la famille. Aujourd’hui, nous nous laissons guider par le mot «père». Un mot plus que tout autre cher à nous chrétiens, parce que c’est le nom par lequel Jésus nous a enseigné à appeler Dieu: père.

**

Mercredi 4 février 2015 : Le pére 2

Aujourd’hui, je voudrais proposer la seconde partie de la réflexion sur la figure du père dans la famille. La dernière fois, j’ai parlé du danger des pères « absents », aujourd’hui, je voudrais me pencher davantage sur l’aspect positif**

**

Mercredi 11 février 2015 : L’enfant

je voudrais, dans cette catéchèse sur la famille, parler de l’enfant, ou mieux, des enfants. Je m’inspire d’une belle image d’Isaïe. Le prophète écrit: «Tes enfants s’assemblent, ils viennent vers toi.. Tes fils arrivent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, et ton cœur bondira et se dilatera» (60, 4-5a). C’est une image splendide, une image du bonheur qui se réalise dans les retrouvailles entre parents et enfants, qui marchent ensemble vers un avenir de liberté et de paix, après une longue période de privations et de séparation, lorsque le peuple juif se trouvait loin de sa patrie.

**

Mercredi 18 février 2015 : Les frères

«Frère» et «sœur» sont des mots que le christianisme aime beaucoup. Et grâce à l’expérience familiale, ce sont des mots que toutes les cultures et les époques comprennent.

**

Mercredi 4 mars 2015 : Les personnes âgées

Dans le cadre de la famille, sont les grands-parents, les oncles et les tantes. Nous réfléchirons aujourd’hui sur la condition actuelle problématique des personnes âgées, et la prochaine fois, c’est-à-dire mercredi prochain, de manière plus positive, sur la vocation contenue dans cet âge de la vie.

**

Mercredi 11 mars 2015 :Les personnes âgées 2

Dans la catéchèse d’aujourd’hui, nous poursuivons la réflexion sur les grands-parents, en considérant la valeur et l’importance de leur rôle dans la famille. Je le fais en m’identifiant à ces personnes, car moi aussi j’appartiens à cette tranche d’âge.

**

Mercredi 18 mars 2015 : Le don des enfants

Je voudrais conclure ce premier groupe de catéchèse sur la famille en parlant des jeunes enfants. Je le ferai en deux temps: aujourd’hui je m’arrêterai sur le grand don que sont les enfants pour l’humanité

**

Mercredi 8 avril 2015 : La souffrance des enfants

Nus complétons aujourd’hui la réflexion sur les enfants, qui sont le plus beau fruit de la bénédiction que le Créateur a donné à l’homme et à la femme. Nous avons déjà parlé du grand don que sont les enfants, et aujourd’hui, nous devons malheureusement parler des « histoires de passion » que vivent beaucoup d’entre eux.

**

Mercredi 15 avril 2015 : Le mariage et la complémentarité de l’homme et de la femme

La catéchèse d’aujourd’hui est consacrée à un aspect central du thème de la famille: celui du grand don que Dieu a fait à l’humanité avec la création de l’homme et de la femme et avec le sacrement du mariage.

Cette catéchèse et la prochaine concernent la différence et la complémentarité entre l’homme et la femme, qui sont au sommet de la création divine; les deux autres qui suivront ensuite porteront sur d’autres thèmes du mariage.

**

Mercredi 22 avril 2015 : le mariage 2

Dans la  précédente catéchèse je me suis arrêté sur le premier récit de la création de l’être humain, dans le premier chapitre de la Genèse, où il est écrit: «Dieu créa l’homme à son image: à l’image de Dieu il le créa; homme et femme il les créa» (1, 27).Aujourd’hui, je voudrais compléter la réflexion par le second récit, que nous trouvons au deuxième chapitre

**

Mercredi 29 avril 2015 :le mariage 3

Notre réflexion sur le dessein originel de Dieu sur le couple homme-femme, après avoir considéré les deux récits du Livre de la Genèse, s’adresse à présent directement à Jésus.

**

Mercredi 6 mai 2015 :La mariage Chrétien

Nous abordons aujourd’hui directement la beauté du mariage chrétien. Celui-ci n’est pas simplement une cérémonie qui a lieu à l’église, avec des fleurs, des vêtements de cérémonie, des photographies… Les mariage chrétien est un sacrement qui a lieu dans l’Église, et qui fait aussi l’Église, marquant le début d’une nouvelle communauté familiale.

**

Mercredi 13 mai 2015 : La bonne éducation : «S’il te plaît», «merci», «pardon

Voici 3 mots: «S’il te plaît», «merci», «pardon». quiouvrent la voie pour bien vivre en famille, pour vivre en paix.

Ce sont des mots simples, mais pas si simples à mettre en pratique! Ils contiennent une grande force: la force de protéger la maison, ..En revanche leur absence, peu à peu, ouvre des failles qui peuvent aller jusqu’à son effondrement.

**

Mercredi 20 mai 2015 ;Des enfants responsables

Aujourd’hui, nous nous arrêterons sur une caractéristique essentielle de la famille, c’est-à-dire sur sa vocation naturelle à éduquer les enfants pour qu’ils grandissent en étant responsables à l’égard d’eux-mêmes et des autres.

**

Mercredi 27 mai 2015 : Les fiançailles

Les fiançailles — on l’entend dans le mot — ont un rapport avec la confiance, la familiarité, la fiabilité.

**

Mercredi 3 juin 2015 : La Vulnérabilité de la famille

La famille a beaucoup de problèmes qui la mettent à l’épreuve.à commencer par la pauvreté. 

**

Mercredi 10 juin 2015 :La maladie

 C’est une expérience de notre fragilité, que nous vivons principalement en famille, dès l’enfance, puis surtout en tant que personnes âgées, lorsque commencent les maux.

**

Mercredi 17 juin 2015 :La mort

La mort est une expérience qui concerne toutes les familles, sans aucune exception. Elle fait partie de la vie, pourtant, quand elle touche les membres de la famille, la mort ne réussit jamais à nous

**

Mercredi 24 juin 2015 :Les discordes

Nous réfléchirons aux blessures qui s’ouvrent précisément au sein de la coexistence familiale. C’est-à-dire quand, dans la même famille, l’on se fait du mal. C’est la chose la plus grave !

**

Mercredi 5 août 2015 :Les séparations

Comment prendre soin de ceux qui, suite à l’échec irréversible de leur lien matrimonial, ont entrepris une nouvelle union.

**

Mercredi 12 août 2015 :Les fêtes

Nous commençons un petit parcours de réflexion sur trois dimensions qui marquent, pour ainsi dire, le rythme de la vie familiale: la fête, le travail, la prière.

**

Mercredi 19 août 2015 :Le travail

Après avoir réfléchi sur la valeur de la fête dans la vie de la famille, nous nous arrêtons aujourd’hui sur l’élément complémentaire, qui est celui du travail. Tous deux font partie du dessein créateur de Dieu, la fête et le travail.

**

Mercredi 26 août 2015 :La priére

Nous prenons à présent en considération le temps de la prière.

**
Mercredi 2 septembre 2015 :La foi

Ouvrons les yeux sur la façon dont la famille  vit la responsabilité de communiquer la foi, de transmettre la foi, aussi bien en son sein qu’à l’extérieur.

**

Mercredi 16 septembre 2015 : Conclusion

Voici notre réflexion conclusive sur le thème du mariage et de la famille. Nous sommes à la veille d’événements beaux et importants, qui sont directement liés à ce grand thème : la Rencontre mondiale des familles à Philadelphie et le synode des évêques ici à Rome. Les deux ont une dimension mondiale, qui correspond à la dimension universelle du christianisme, mais aussi à la portée universelle de cette communauté humaine fondamentale et irremplaçable qu’est précisément la famille.

**

Le  9 septembre 2015 : Une petite église

Je voudrais aujourd’hui arrêter notre attention sur le lien entre la famille et la communauté chrétienne. C’est un lien, pour ainsi dire, « naturel », car l’Église est une famille spirituelle et la famille est une petite Église 

Audience du pape François le 25 septembre 2013 :L’église est une

2 octobre, 2013

Vraiment !

le pape François 

a la nostalgie des journées de Rio

**

Ce qu’il a vu à RIO

c’est une église UNE

venue du monde entier

**

Le  pape dit

 Dans le « Credo », nous disons « Je crois en l’Église une », c’est-à-dire que nous professons que l’Église est unique et cette Église est en soi unité. Mais si nous regardons l’Église catholique dans le monde, nous découvrons qu’elle comprend presque 3000 diocèses présents sur tous les continents : tant de langues, tant de cultures

**

. Je pense, par exemple, à l’expérience des JMJ à RIO

Sur la plage de Copacobana,

on entendait parler tant de langues,

 on voyait tant de traits de visage très différents entre eux,

on rencontrait des cultures différentes,

et pourtant il y avait une profonde unité,

 il se formait une unique Église, on était unis et on le sentait.

**

Questions

Est-ce que je sens cette unité ?

 Ou bien ne m’intéresse-t-elle pas, parce que je suis replié sur mon petit groupe ou sur moi-même ?

**

Les chrétiens qui souffrent

Lorsque j’entends que de nombreux chrétiens dans le monde souffrent, suis-je indifférent ou est-ce comme si l’un des membres de ma famille souffrait ?

**

Combien de vous prient pour les chrétiens qui sont persécutés ? Combien ?

Il est important de regarder en dehors de son propre enclos, de se sentir Église, unique famille de Dieu !

**

Les chrétiens divisés

Cette unité a-t-elle des blessures ?

**

Si nous regardons les divisions qui existent encore parmi les chrétiens, les catholiques, les orthodoxes, les protestants… nous ressentons la difficulté de rendre pleinement visible cette unité.

Il faut chercher, construire la communion

**

Notre monde a besoin d’unité,

c’est une époque où nous avons tous besoin d’unité,

 nous avons besoin de réconciliation, de communion

et l’Église est la Maison de la communion.

**

 Que chacun se demande aujourd’hui : est-ce que je fais croître l’unité dans la famille, dans la paroisse, dans la communauté, ou est-ce que je suis un bavard, une bavarde ? Est-ce que je suis un motif de division, de malaise ?

**

 Vous ne savez pas le mal que font à l’Église, aux paroisses, aux communautés, les commérages ! Ils font mal !

**

Le moteur de l’unité

Qui est le moteur de cette unité de l’Église ?

C’est le Saint-Esprit que nous avons tous reçu dans le Baptême et aussi dans le sacrement de la confirmation.

**

C’est le Saint-Esprit. Notre unité n’est pas avant tout le fruit de notre assentiment ou de la démocratie dans l’Église, ou de notre effort pour nous entendre, mais elle vient de Lui qui fait l’unité dans la diversité, car le Saint-Esprit est harmonie, il crée toujours l’harmonie dans l’Église

**

 C’est pourquoi la prière est importante, elle qui est l’âme de notre engagement d’hommes et de femmes de communion, d’unité. La prière à l’Esprit Saint, afin qu’il vienne et qu’il fasse l’unité dans l’Église.

 

12