Archive pour la catégorie 'Christus vivit'

Mercredi des Cendres 2020 Mtt(6, 1-18)

26 février, 2020

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »

 

2020-mercredi-des-cendres

 

Carême

40 jours  non pour faire pénitence

mais 40 jours pour revivre avec le Christ

mort et ressuscité

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C’est la leçon que nous donne le pape François dans son message de carême pour cette année 2020

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 Chers frères et sœurs  ,Cette année encore, le Seigneur nous accorde un temps favorable pour nous préparer à célébrer avec un cœur renouvelé le grand Mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, pierre angulaire de la vie chrétienne personnelle et communautaire.

… Celui qui croit en cette  résurrection,  revit

 En revanche, si nous écoutons la voix envoûtante du “père du mensonge” (cf. Jn 8, 45), nous risquons de sombrer dans l’abîme du non-sens, de vivre l’enfer dès ici-bas sur terre, comme en témoignent malheureusement de nombreux événements dramatiques de l’expérience humaine personnelle et collective.

 En ce Carême de l’année 2020, je voudrais donc étendre à tous les chrétiens ce que j’ai déjà écrit aux jeunes dans l’Exhortation Apostolique Christus vivit: « Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver encore et encore.

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La prière

Un dialogue cœur à cœur, d’ami à ami.

Avant d’être un devoir, elle exprime le besoin de correspondre à l’amour de Dieu qui nous précède et nous soutient toujours.

nous laisser  creuser par la parole de dieu  

qu’elle creuse en nous jusqu’à réussir à entamer la dureté de notre cœur, afin de le convertir toujours plus à lui et à sa volonté.

…un dialogue passionné avec Dieu

c’et indispensable ..vital ..sans Dieu nous ne pouvons rien

Seul l’Esprit Saint  bouleverse le monde

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Jeûner.. faire l’aumône (Mtt 6 )

Certes à notre niveau, faisons des gestes de bonne volonté

des gestes de charité  envers nos plus proches  

mais ne nous leurrons pas

ne soyons pas des pharisiens qui ont bonne conscience

ne soyons pas des hypocrites

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Le partage dans la charité rend l’homme plus humain, alors que l’accumulation risque de l’abrutir, en l’enfermant dans son propre égoïsme. Nous pouvons et nous devons aller encore plus loin, compte tenu des dimensions structurelles de l’économie.

 le pape veut du concret

pas des mots

 pas de bonnes intentions

il veut que cela bouge

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C’est pourquoi, en ce Carême 2020, du 26 au 28 mars, j’ai convoqué à Assise de jeunes économistes, entrepreneurs et porteurs de changement, dans le but de contribuer à l’esquisse d’une économie plus juste et plus inclusive que l’actuelle

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Du 26 au 28 mars prochain, plus de 2000 économistes et entrepreneurs de moins de 35 ans sont donc  attendus à Assise pour participer à  cet évènement

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 Que ce caréme se poursuive ensuite par plus de justice  et d’amour dans le monde

. C’est ainsi que nous pourrons devenir ce que le Christ dit de ses disciples : sel de la terre e lumière du monde (cf. Mt 5, 13-14).

Christus Vivit (ch 2) : Jésus Christ toujours jeune

24 février, 2020

 La jeunesse de Jésus

Le Seigneur « rendit l’esprit » (Mt 27, 50) sur une croix, alors qu’il avait un peu plus de trente ans (cf. Lc 3, 23). Il est important de prendre conscience du fait que Jésus était un jeune.

Les dernières images de l’enfant Jésus sont celles d’un petit réfugié en Égypte (cf. Mt 2, 14-15) et ensuite celle d’un rapatrié à Nazareth (cf. Mt 2, 19-23).

 Les premières images de Jésus, jeune adulte, sont celles qui nous le présentent dans la foule près des bords du Jourdain, pour se faire baptiser par son cousin Jean-Baptiste, comme l’un parmi tant d’autres de son peuple (cf. Mt 3, 13-17).

’Evangile dit que son baptême a été source de la joie et de la satisfaction du Père : « Tu es mon fils [bien-aimé] » (Lc 3, 22).

Tout jeune est ainsi invité, lorsqu’il se sent appelé à accomplir une mission sur cette terre, à reconnaître en lui-même ces mêmes paroles que Dieu le Père lui dit : “Tu es mon fils bien-aimé”.

Jésus en pleine adolescence. Il est dit qu’il leur “était soumis” (cf. Lc 2, 51), car il ne reniait pas sa famille.

 il « croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Lc 2, 52). C’est-à-dire qu’il  approfondissait sa relation avec le Père et avec les autres…. « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2, 49).

 Toutefois, il ne faut pas penser que Jésus était un adolescent solitaire ou un jeune enfermé sur lui-même. Sa relation avec les gens était celle d’un jeune qui partageait toute la vie d’une famille bien intégrée dans le peuple. Il a appris le travail de son père et l’a ensuite remplacé comme charpentier. C’est pourquoi on l’appelle une fois dans l’Evangile « le fils du charpentier » (Mt 13,55),

 et une autre fois simplement « le charpentier » (Mc 6,3). Ce détail montre qu’il était un jeune homme ordinaire de son peuple, qui entretenait des relations normales. Personne ne le considérait comme un jeune étrange ou séparé des autres. C’est précisément pourquoi, lorsque Jésus a commencé à prêcher, les gens ne s’expliquaient pas d’où il tirait cette sagesse : « N’est-il pas le fils de Joseph, celui-là ? » (Lc 4, 22).

 Le fait est que « Jésus n’a pas grandi non plus dans une relation fermée et exclusive avec Marie et Joseph, mais se déplaçait volontiers dans la famille élargie incluant parents et amis ».[8] Nous comprenons ainsi pourquoi, revenant de pèlerinage à Jérusalem, ses parents avaient l’esprit tranquille en pensant que le garçon de douze ans (cf. Lc 2, 42) marchait librement avec les autres, même s’ils ne l’avaient pas vu de toute la journée : « Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin » (Lc 2, 44). Certainement – pensaient-ils – Jésus était là, allant et venant parmi les gens, plaisantant avec les autres jeunes de son âge, écoutant les récits des adultes et partageant les joies et les tristesses de la caravane. Le terme grec utilisé par Luc pour désigner la caravane des pèlerins – synodia – indique précisément cette communauté en marche dont la Sainte Famille fait partie. Grâce à la confiance de ses parents, Jésus se déplace librement et apprend à marcher avec tous les autres.

Sa jeunesse nous éclaire

le jeune doit  mûrir dans la relation avec le Père,  être conscient d’être membre de la famille et du peuple, se disposer à être comblé de l’Esprit

et à être conduit pour réaliser la mission que Dieu confie, sa propre vocation.

Rien de cela ne devrait être ignoré dans la pastorale des jeunes, pour qu’on ne crée pas des projets qui isolent les jeunes de la famille et du monde, ou qui les transforment en une minorité sélectionnée et préservée de toute contagion. Nous avons plutôt besoin de projets qui les fortifient, les accompagnent et les lancent vers la rencontre avec les autres, vers le service généreux, vers la mission.

 Vous les jeunes, Jésus ne vous éclaire pas de loin ou du dehors, mais dans votre jeunesse même qu’il partage avec vous. Il est très important de contempler le Jésus jeune que nous montrent les Evangiles, car il a été vraiment l’un de vous, et en lui on peut reconnaître beaucoup de caractéristiques des cœurs jeunes.

Nous le voyons, par exemple, à travers les caractéristiques suivantes : « Jésus a eu une confiance inconditionnelle dans le Père, il a pris soin de l’amitié avec ses disciples et, même dans les moments de crise, il y est resté fidèle. Il a manifesté une profonde compassion à l’égard des plus faibles, spécialement des pauvres, des malades, des pécheurs et des exclus. Il a eu le courage d’affronter les autorités religieuses et politiques de son temps; il a fait l’expérience d’être incompris et rejeté ; il a éprouvé la peur de la souffrance et connu la fragilité dans la Passion ; il a tourné son regard vers l’avenir, en se remettant entre les mains sûres du Père et en se confiant à la force de l’Esprit. En Jésus, tous les jeunes peuvent se retrouver »

 Par ailleurs, Jésus est ressuscité et il veut nous faire participer à la nouveauté de sa résurrection. Il est la vraie jeunesse d’un monde vieilli, et il est aussi la jeunesse d’un univers qui attend, « en travail d’enfantement » (Rm 8, 22), d’être revêtu de sa lumière et de sa vie.

 Dans deux curieux détails de l’Evangile de Marc, on peut remarquer l’appel à la vraie jeunesse des ressuscités. D’une part, dans la passion du Seigneur, apparaît un jeune peureux qui a essayé de suivre Jésus mais qui a fui nu (cf. Mc 14, 51-52), un jeune qui n’a pas eu la force de tout risquer pour suivre le Seigneur. En revanche, près du tombeau vide, nous voyons un jeune « vêtu d’une robe blanche » (Mc 16, 5) qui invitait à se départir de la peur et qui annonçait la joie de la résurrection (cf. Mc 16, 6-7).

 Le Seigneur nous appelle à allumer des étoiles dans la nuit d’autres jeunes, il nous invite à regarder les vrais astres, ces signes si variés qu’il nous donne pour que nous ne restions pas figés, mais imitions le semeur qui les regardait pour pouvoir labourer son champ. Dieu allume pour nous des étoiles pour que nous continuions à marcher : « Les étoiles brillent à leur poste, joyeuses : les appelle-t-il, elles répondent : Nous voici ! » (Ba 3, 34-35). Mais le Christ lui-même est pour nous la grande lumière d’espérance et la boussole dans notre nuit, car il est « l’étoile radieuse du matin » (Ap 22, 16).

 

Christus vivit (ch 2 ) La jeunesse de l’Eglise

23 février, 2020

Avant d’être un âge, être jeune est un état d’esprit.

Il en résulte qu’une institution si ancienne que l’Eglise peut se renouveler et se rajeunir aux diverses étapes de sa très longue histoire. En réalité, dans les moments les plus tragiques, elle sent l’appel à retourner à l’essentiel du premier amour.

En se souvenant de cette vérité, le Concile Vatican II a affirmé que « riche d’un long passé toujours vivant en elle, et marchant vers la perfection humaine dans le temps… elle est la vraie jeunesse du monde ».

 

Une Eglise qui se laisse renouveler

Elle est jeune quand elle est elle-même,

quand elle reçoit la force toujours nouvelle de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la présence du Christ et de la force de son Esprit chaque jour.

Elle est jeune quand elle est capable de retourner inlassablement à sa source.

 Mais, en même temps, nous devons oser être différents, afficher d’autres rêves que ce monde n’offre pas, témoigner de la beauté de la générosité, du service, de la pureté, du courage, du pardon, de la fidélité à sa vocation, de la prière, de la lutte pour la justice et le bien commun, de l’amour des pauvres, de l’amitié sociale.

 

Une Eglise attentive aux signes des temps

il est nécessaire que l’Eglise ne soit pas trop attentive à elle-même

 mais qu’elle reflète surtout Jésus-Christ.

 Cela implique qu’elle reconnaisse avec humilité que certaines choses concrètes doivent changer, et que pour cela il faut aussi prendre en compte la vision, voire les critiques des jeunes.

 Un nombre important de jeunes,ne demandent rien à l’Eglise …

Les scandales sexuels et économiques, .. des  prêtres qui ne comprennent pas la sensibilité des jeunes,  des  homélies mal préparées, la Parole de Dieu, mal proclamée

 le rôle passif assigné aux jeunes , les difficultés de l’Eglise à rendre raison de ses positions doctrinales et éthiques face à la société contemporaine »

 

Une eglise humble

L’Eglie e a parfois besoin de retrouver l’humilité et d’écouter simplement,

Une Eglise sur la défensive, qui n’a plus l’humilité, qui cesse d’écouter, qui ne permet pas qu’on l’interpelle, perd la jeunesse et devient un musée. Comment pourra-t-elle accueillir de cette manière les rêves de ces jeunes ?

Par exemple ,une Eglise trop craintive et trop structurée peut être continuellement critique face aux discours sur la défense des droits des femmes,  Par contre, une Eglise vivante peut réagir en prêtant attention aux revendications légitimes des femmes qui demandent plus de justice et d’égalité.

c’est la réaction d’une Eglise qui se révèle jeune et qui se laisse interpeller et stimuler par la sensibilité des jeunes.

 

Marie, la jeune femme de Nazareth

Elle est le grand modèle pour une Eglise jeune,

 Mais elle avait une âme disponible et elle a dit : « Je suis la servante du Seigneur » (Lc 1, ).

 « Le force du “oui” de Marie, une jeune, impressionne toujours

  Marie est la jeune fille à l’âme noble qui tressaille de joie (cf. Lc 1, 47), aux yeux illuminés par l’Esprit Saint qui contemple la vie avec foi et garde tout dans son cœur (cf. Lc 2, 19.51). Elle est cette femme attentive, prête à partir, qui lorsqu’elle apprend que sa cousine a besoin d’elle, ne pense pas à ses projets, mais se met en marche vers la montagne « en hâte » (Lc 1, 39).

  Et quand il faut protéger son enfant, la voilà partie avec Joseph dans un pays lointain (cf. Mt 2, 13-14).

elle reste au milieu des disciples réunis en prière dans l’attente de l’Esprit Saint (cf. Ac 1, 14). Ainsi, en sa présence, naît une Eglise jeune, avec ses Apôtres en sortie pour faire naître un monde nouveau (cf. Ac 2, 4-11).

Marie éclaire toujours notre jeunesse.

 

Des jeunes saints

 Au IIIème siècle, saint Sébastien

 Saint François d’Assise était très jeune et rempli de rêves.

Il est mort en 1226.

 Sainte Jeanne d’Arc est née en 1412. C’était une jeune paysanne qui, malgré son jeune âge, a lutté pour défendre la France contre les envahisseurs. Incomprise à cause de sa manière d’être et de vivre la foi, elle est morte sur le bûcher.

Saint Dominique Savio offrait à Marie toutes ses souffrrances. Quand saint Jean Bosco lui apprit que la sainteté suppose qu’on soit toujours joyeux, il ouvrit son cœur à une joie contagieuse. Il cherchait à être proche de ses compagnons les plus marginalisés et malades. Il est mort en 1857 à quatorze ans, en disant : “Quelle merveille je vois !”.

 Sainte Thérèse l’Enfant-Jésus est née en 1873 … 

 

Christus vivit (Ch3) : Jeunes d’aujourd’hui

22 février, 2020

Les temps changent : Comment sont les jeunes aujourd’hui, ?

  Le cœur de chaque jeune doit être considéré comme une “terre sacrée”, porteuse de semences de vie divine devant lesquelles nous devons “nous déchausser” pour pouvoir nous approcher et entrer en profondeur dans le Mystère. 

 Une pluralité des jeunesses … 

Des  pays ont beaucoup de jeunes et d’autres ont un taux de natalité très bas. .

Des pays  sont christianisés  depuis longtemps..

ailleurs les  chrétiens sont minoritaires et récents  ou persécutés »

Des jeunes ont accès  au « monde  numérique » ; D’autres vivent en marge de la société ou dans le monde rural,

En réalité, “la jeunesse” n’existe pas ; il y a des jeunes avec leurs vies concrètes. Dans le monde actuel, marqué par les progrès, beaucoup de ces vies sont exposées à la souffrance et à la manipulation.

Une jeunesse dans un monde en crise

une jeunesse dans un monde violent  : enlèvements, extorsions, criminalité organisée, traite d’êtres humains, esclavage et exploitation sexuelle, viols de guerre, etc.

  une jeunesse persecutée  à cause de leur foi, qui a du mal à trouver un emploi dans leur société et subissent différents types de persécutions, pouvant aller jusqu’à la mort.

 une jeunesse  obligée  de vivre  en perpétrant des crimes et des violences : enfants soldats, bandes armées et criminelles, trafic de drogue, terrorisme, etc.

 une jeunesse endoctrinée  instrumentalisés et utilisés comme chair à canon ou comme une force de choc pour détruire, intimider ou ridiculiser les autres.

.Rappelons la situation difficile d’adolescentes et de jeunes filles qui se trouvent enceintes, la plaie de l’avortement, de même que la diffusion du VIH, les diverses formes de dépendance (drogues, jeux de hasard, pornographie, etc.) et la situation des enfants et des jeunes de la rue, qui n’ont ni maison, ni famille, ni ressources économiques

 Ai-je appris à pleurer ? Ai-je appris à pleurer quand je vois un enfant qui a faim, un enfant drogué dans la rue, un enfant sans maison, un enfant abandonné, un enfant abusé, un enfant celui qui pleure parce qu’il voudrait avoir quelque chose de plus ? .

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Les conflits intergénérationnels

Certains jeunes « ressentent les traditions familiales comme opprimantes et les fuient sous l’impulsion d’une culture mondialisée qui, parfois, leur ôte tout point de référence.

  Dans d’autres parties du monde, en revanche, il n’y a pas de véritable conflit intergénérationnel entre jeunes et adultes, mais ceux-ci s’ignorent réciproquement.

Parfois les adultes adoptent des styles juvéniles, inversant ainsi le rapport entre les générations.

 la morale sexuelle tend très souvent à être « une cause fréquente d’incompréhension et d’éloignement par rapport à l’Eglise,

 

Desirs

Chez certains jeunes,  nous pourrons entrevoir un rêve de fraternité,

Chez d’autres, nous observons une sensibilité artistique spéciale,

ou une recherche d’harmonie avec la nature.

Chez d’autres, un grand besoin de communication.

Chez beaucoup d’entre eux, un profond désir d’une vie différente.

 

Le monde numérique

Un monde largement numérisée, qui influence profondément

les notions de temps et d’espace,

la perception de soi, des autres et du monde,

la façon de communiquer, d’apprendre, de s’informer et d’entrer en relation avec les autres.

  Un monde qui tend à privilégier l’image par rapport à l’écoute et à la lecture

 Un monde de solitude, de manipulation, d’exploitation et de violence, jusqu’au ‘dark web’

.Un monde qui nous expose au risque de dépendance, d’isolement ,de perte de contact avec la réalité concrète, entravant ainsi le développement d’authentiques relations interpersonnelles.

 Un monde parfois violent…un canal de diffusion de la pornographie et d’exploitation des personnes à des fins sexuelles ou par le biais des jeux de hasard »

 Un monde  où se jouent  de gigantesques intérêts économiques

Un monde  capable de mettre en place des formes de contrôle aussi subtiles qu’envahissantes, créant des mécanismes de manipulation des consciences et des processus démocratiques

 Un monde qui privilégie  la rencontre entre les personnes qui pensent d’une même façon,

 empêchant de faire se confronter les différences.

 Ces circuits fermés facilitent la diffusion de fausses informations et de fausses nouvelles, fomentant les préjugés et la haine.

 La prolifération des fake news est l’expression d’une culture qui a perdu le sens de la vérité  La réputation des personnes est mise en danger par des procès sommaires online. Le phénomène concerne aussi l’Eglise et ses pasteurs ».

 L’immersion dans le monde virtuel a favorisé une sorte de “migration numérique”, c’est-à-dire un éloignement de la famille ainsi que des valeurs culturelles et religieuses,…

 Il y a des jeunes qui sont aussi créatifs, dans cet environnement.

des jeunes capables ,d’utiliser ces nouvelles techniques  pour transmettre l’Evangile, et pour communiquer valeurs et beauté.

des jeunes qui ne  tombent  pas dans les pièges  des puissants qui  rendent toxicodépendant et esclave de leurs intérêts.

Jeunes ! Ose être davantage,. Ainsi, tu ne seras pas une photocopie. Tu seras pleinement toi-même.

  Les migrants

 

Je demande en particulier aux jeunes de ne pas se laisser enrôler dans les réseaux de ceux qui veulent les opposer à d’autres jeunes qui arrivent dans leurs pays, en les présentant comme des êtres dangereux et comme s’ils n’étaient pas dotés de la même dignité inaliénable propre à chaque être humain.

Christus vivit (Ch 4) : Une annonce pour les jeunes

21 février, 2020

Une annonce qui comprend trois grandes vérités que nous avons tous besoin d’entendre sans cesse, encore et encore.

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Un Dieu amour

Son amour n’est pas triste, mais une pure joie qui se renouvelle quand nous nous laissons aimer par lui : « Le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur! Il exultera pour toi de joie, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi

 Un amour « qui n’écrase pas, c’est un amour qui ne marginalise pas, qui ne réduit pas au silence, un amour qui n’humilie pas, ni n’asservit.

un amour de tous les jours, discret et respectueux, amour de liberté et pour la liberté, amour qui guérit et qui relève. C’est l’amour du Seigneur qui apprend plus à redresser qu’à faire chuter, à réconcilier qu’à interdire, à donner de nouvelles chances qu’à condamner, à regarder l’avenir plus que le passé »

 Le Christ te sauve

il pardonne soixante-dix fois sept fois. Il revient nous charger sur ses épaules une fois après l’autre. Personne ne pourra nous enlever la dignité que nous confère cet amour infini et inébranlable. Il nous permet de relever la tête et de recommencer, avec une tendresse qui ne nous déçoit jamais et qui peut toujours nous rendre la joie »

 Il vit !

 Il faut le rappeler souvent, parce que nous courons le risque de prendre Jésus-Christ seulement comme un bon exemple du passé, comme un souvenir, comme quelqu’un qui nous a sauvés il y a deux mille ans. Cela ne nous servirait à rien, cela nous laisserait identiques, cela ne nous libèrerait pas. Celui qui nous remplit de sa grâce, qui nous libère, qui nous transforme, qui nous guérit et nous console est quelqu’un qui vit

Dans ces trois vérités – Dieu t’aime, le Christ est ton sauveur, il vit – apparaît Dieu le Père et apparaît Jésus.

 l’Esprit saint

Où se trouvent le Père et Jésus-Christ se trouve aussi l’Esprit Saint. C’est lui qui prépare et ouvre les cœurs à recevoir cette nouvelle, c’est lui qui maintient vivante cette expérience de salut, c’est lui qui t’aidera à grandir dans cette joie si tu le laisses agir.

  Invoque chaque jour l’Esprit Saint, pour qu’il renouvelle constamment en toi l’expérience de la grande nouvelle. Pourquoi ne pas le faire ? … laisses toi  stimuler par l’Esprit Saint.

  Il est la source de la meilleure jeunesse. Parce que celui qui se confie au Seigneur « ressemble à un arbre planté au bord des eaux, qui tend ses racines vers le courant il ne redoute rien quand arrive la chaleur, son feuillage reste vert » (Jr 17, 8). Alors que « les adolescents se fatiguent et s’épuisent » (Is 40, 30), ceux qui mettent leur espérance dans Seigneur « renouvellent leur force, ils déploient leurs ailes comme des aigles, ils courent sans s’épuiser, ils marchent sans se fatiguer » (Is 40, 31).

Christus vivit (Ch 5) : Chemins de jeunesse

20 février, 2020

La jeunesse  est  le temps des rêves et du choix

 Dans l’évangile ,Jésus  dit  à une jeune fille «  lève-toi » (talitá kum), (Mc 5,39) …IL lui ouvre les portes de la jeunesse.

  les jeunes sont appelés à se projeter en avant,… sans couper leurs racines,

à construire leur autonomie, …mais pas dans la solitude ».

 

Parler des jeunes, c’est parler de promesses, et c’est parler de joie.

Un jeune a assez de folie pour pouvoir s’illusionner, tout en ayant aussi la capacité à guérir de la désillusion qui peut s’ensuivre ».

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l’âge des choix….l’âge de l’audace

Avancer au large avec Jésus !  Il est le Seigneur… Avancez au large, sortez de vous-mêmes ».

Ne  pas s’arrêter par manque d’assurance.  Il faut avoir peur de vivre paralysés, comme morts dans la vie,

 Les jeunes  qui ne risquent rien , ne vivent pas

Le bonheur  n’est pas sur un divan

Le bonheur n’est pas  derrière un écran.

Le bonheur n’est pas dans une  voiture stationnée

 

Prenez des risques, même si vous vous trompez.

Ne regardez pas le monde en touristes. Faites du bruit !

Ne soyez pas des  jeunes momifiés. Vivez ! Donnez-vous à ce qu’il y a de mieux dans la vie !

 

Ouvrez la porte de la cage et sortez voler !

S’il vous plaît, ne prenez pas votre retraite avant l’heure !

 Ouvrez les yeux  ,vivez pleinement  et avec gratitude

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Vivre

la Parole de Dieu ne t’invite pas seulement à préparer demain, mais à vivre le présent :

« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Mt 6, 34).

 en cultivant la fraternité, en suivant Jésus et en appréciant chaque petite joie de la vie comme un don de l’amour de Dieu.

 IL y aura  des moments difficiles qui doivent être vécus à fond pour parvenir à en découvrir le sens….C’est un paradoxe, mais la souffrance, les ténèbres se sont transformées, pour beaucoup de chrétiens […] en lieux de rencontre avec Dieu ».

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L’amitié de Jésus

Tu ne parviendras pas à la pleine jeunesse, tu ne connaîtras pas la véritable plénitude d’être jeune, si tu ne rencontres pas chaque jour le grand ami, dans lapiére

  L’amitié est un cadeau de la vie, un don de Dieu.

«  Un ami fidèle n’a pas de prix » (Si 6,15).

 « Je ne vous appelle plus serviteurs mais je vous appelle amis » (Jn 15, 15).

 

prier !

c’est un défi et une aventure. Et quelle aventure ! Nous parlons avec un ami

Elle permet que nous le connaissions mieux chaque jour, ..que nous grandissions  avec lui .

: « Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).

  Ne prive pas ta jeunesse de cette amitié.

Tu reconnaîtras qu’il marche avec toi à tout moment.

C’est ce qu’ont vécu les disciples d’Emmaüs quand Jésus se rendit présent et « marchait avec eux » (Lc 24, 15), alors qu’ils marchaient et parlaient, désorientés.

  le christianisme n’est pas un ensemble de vérités à croire, de lois à suivre, d’interdictions.

Le christianisme, c’est le Christ »

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Grandir

mûrir, grandir et organiser sa vie sans perdre cet attrait, cette vaste ouverture, cette fascination pour une réalité qui est toujours plus. A chaque moment de la vie, nous devrions pouvoir renouveler et renforcer la jeunesse

IL faut grandir…

non en copiant les autres

 Tu dois découvrir qui tu es et développer ta manière propre d’être saint, au-delà de ce que disent et pensent les autres.

 Arriver à être saint, c’est arriver à être plus pleinement toi-même, à être ce que Dieu a voulu rêver et créer,

Pas une photocopie.

Ta vie doit être un aiguillon prophétique qui stimule les autres, qui laisse une marque dans ce monde, cette marque unique que toi seul pourras laisser.

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En extase

cette “extase”  consiste  à  sortir de toi-même pour regarder ailleurs 

  en « extase”  quand nous sommes captivés par l’amour et la beauté de Dieu.

en extase  quand nous reconnaissons   la beauté cachée en tout être humain,

sa dignité, sa grandeur en tant qu’image de Dieu et d’enfant du Père.

En extase :en allant vers les autre

 

L’inimité sociale détruit . Elle  détruit la famille. Elle détruit un pays. Elle detruit  le monde. Et l’inimitié la plus grande, c’est la guerre. Et aujourd’hui, nous voyons que le monde est en train d’être détruit par la guerre,

Jeunes créez l’amitié sociale »…. en extase 

 Jeunes !

allez à l’encontre des pauvres  

il y a chez les pauvres une sagesse cachée, et ils peuvent, avec des mots simples, nous aider à découvrir des valeurs que nous ne voyons pas.

 Jeunes !   Soyez créatif…faites grandir la vie  au coude à coude avec les jeunes d’autres Eglises ou d’autres religions.

 Jeunes !   Soyez sur les routes

soyez  des acteurs du changement

  vous êtes ceux qui ont l’avenir ! Par vous l’avenir entre dans le monde.  Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes dans diverses parties du monde. Je vous demande d’être constructeurs du monde, de vous mettre au travail pour un monde meilleur. Chers jeunes, s’il vous plaît, ne regardez pas la vie “du balcon”, mettez-vous en elle, Jésus n’est pas resté au balcon, il s’est immergé ; ne regardez pas la vie “du balcon”, immergez-vous en elle comme l’a fait Jésus ».

 N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent.

Jeunes,  le Christ veut que vous soyez ses instruments pour répandre lumière et espérance, car il veut compter sur votre audace, votre courage et votre enthousiasme

Christus Vivit (ch 6) : Jeunes avec des racines

20 février, 2020

Il est impossible que quelqu’un grandisse s’il n’a pas de racines fortes qui aident à être bien debout et enraciné dans la terre. Il est facile de se disperser, quand on n’a pas où s’attacher, où se fixer ».

 Si quelqu’un vous dit d’ignorer l’histoire, de ne pas reconnaître l’expérience des aînés, de mépriser le passé et de regarder seulement vers l’avenir qu’il vous propose,…c’est un  piège

 C’est ainsi que fonctionnent les idéologies de toutes les couleurs, qui détruisent (ou dé-construisent).

 En même temps, les manipulateurs utilisent d’autres moyens :   une vénération de la jeunesse, comme si tout ce qui n’est pas jeune était détestable et caduque. et ce qui n’est pas jeune est regardé avec mépris.

 Chers jeunes, n’acceptez pas qu’on utilise votre jeunesse pour favoriser une vie superficielle qui confond beauté et apparence.

 Il est mieux que vous sachiez découvrir qu’il y a de la beauté chez le travailleur qui rentre chez lui sale et décoiffé, mais avec la joie d’avoir gagné le pain pour ses enfants. Il y a une beauté extraordinaire dans la communion de toute une famille à table, et dans le pain partagé avec générosité, même si la table est très pauvre. Il y a de la beauté chez l’épouse mal coiffée et un peu âgée qui reste à s’occuper de son mari malade, au-delà de ses forces et de sa propre santé. Même si le printemps des fiançailles est passé, il y a de la beauté dans la fidélité des couples qui s’aiment à l’automne de leur vie, et chez ces vieillards qui marchent de pair. Il y a de la beauté, au-delà des apparences et de l’esthétique en vogue, en tout homme et en toute femme qui vit avec amour sa vocation personnelle, dans le service désintéressé de la communauté, de la patrie, dans le travail anonyme et gratuit pour rétablir l’amitié sociale. Découvrir, montrer et mettre en avant cette beauté, 

 Je vous propose un autre chemin, fait de liberté, d’enthousiasme, de créativité, d’horizons nouveaux, mais en cultivant en même temps ces racines qui nourrissent et soutiennent.

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Le chocs des cultures

De nombreux Pères synodaux non occidentaux signalent que, dans leurs pays, la mondialisation porte en elle d’authentiques formes de colonisation culturelle, qui déracinent les jeunes des appartenances culturelles et religieuses dont ils proviennent.

 Un engagement de l’Eglise est nécessaire pour les accompagner dans ce passage sans qu’ils perdent les traits les plus précieux de leur identité ».

 Il se produit ainsi une destruction culturelle qui est aussi grave que la disparition des espèces animales et végétales    C’est pourquoi, dans un message aux jeunes indigènes réunis à Panama, je les ai exhortés à « assumer leurs racines, parce que c’est des racines que vient la force qui vous fera grandir, fleurir, porter des fruits ».

 Ta relation avec les personnes âgées

 La Parole de Dieu recommande de ne pas perdre le contact avec les personnes âgées afin de pouvoir recourir à leur expérience :

De toute manière, les longues années qu’ils ont vécues et tout ce qui est arrivé dans leur vie doivent nous porter à les considérer avec respect :

. Cela ne signifie pas que tu doives être d’accord avec tout ce qu’ils disent, ni que tu doives approuver toutes leurs actions. Un jeune devrait toujours avoir un esprit critique.

La rupture entre générations n’a jamais aidé le monde et ne l’aidera jamais.

C’est le mensonge qui te fait croire que seul ce qui est nouveau est bon et beau.

.Rêves et visions

Le prophete Joel  nous dit : « Je répandrai de mon Esprit sur toute chair… vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes » (Jl 3, 1 )

Si les jeunes et les anciens s’ouvrent à l’Esprit Saint, ils forment une association merveilleuse. Les anciens rêvent et les jeunes ont des visions. Comment se complètent ces deux choses ?

 . Les anciens ont des rêves faits de souvenirs, de beaucoup de choses vécues, avec l’empreinte de l’expérience des années. Si les jeunes s’enracinent dans ces rêves des anciens, ils arrivent à voir l’avenir, ils peuvent avoir des visions qui leur ouvrent l’horizon et leur montrent de nouveaux chemins. Mais si les anciens ne rêvent pas, les jeunes ne peuvent plus voir clairement l’horizon.

  Il est beau de trouver chez  nos parents, un souvenir qui nous permet d’imaginer ce que nos grands-pères et nos grand-mères ont rêvé pour nous

  Pour cela, il est bon de faire en sorte que les personnes âgées racontent de longues histoires, qui semblent parfois mythiques, fantaisistes – ce sont des rêves d’anciens – mais elles sont très souvent remplies d’une riche expérience, de symboles éloquents, de messages cachés

 

 Nous, les anciens, que pouvons-nous leur dire   ?

qu’une vie sans amour est une vie inféconde ».

que l’anxiété face à l’avenir peut être vaincue ».

Que pouvons-nous leur apprendre ?

qu’on a plus de joie  à donner qu’à recevoir,

 et que l’amour ne se montre pas seulement par des paroles, mais aussi par des actes ».

 

Les racines ne sont pas des ancres qui nous enchaînent à d’autres époques et qui nous empêchent de nous incarner dans le monde actuel pour faire naître quelque chose de nouveau.

 Elles sont, au contraire, un point d’ancrage qui nous permet de nous développer et de répondre à de nouveaux défis.

 Il ne faut pas non plus « nous asseoir pour regretter le temps passé ; nous devons accepter avec réalisme et amour notre culture et la remplir de l’Evangile. Nous sommes envoyés aujourd’hui pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus aux temps nouveaux. Nous devons aimer notre temps avec ses possibilités et ses risques, avec ses joies et ses souffrances, avec ses risques et ses limites, avec ses succès et ses erreurs

 

Christus vivit (ch 7 ) La pastorale des jeunes

18 février, 2020

Une pastorale synodale

les jeunes eux-mêmes ont la sensibilité, la langue et les problématiques des autres jeunes.

 Alors que les adultes ont tendance à se préoccuper de tout planifier, avec des réunions périodiques et des horaires fixes, aujourd’hui la plupart des jeunes sont difficilement attirés par ces programmes pastoraux. 

La pastorale des jeunes doit acquérir une autre flexibilité, et réunir les jeunes pour des évènements, des manifestations qui leur offrent chaque fois un lieu où ils reçoivent non seulement une formation, mais qui leur permettent aussi de partager leur vie, de célébrer, de chanter, d’écouter de vrais témoignages et de faire l’expérience de la rencontre communautaire avec le Dieu vivant. 

 Peu importe leur couleur, qu’ils soient « conservateurs ou progressistes », qu’ils soient « de droite ou de gauche ». Le plus important est que nous recueillons tout ce qui a donné de bons résultats et ce qui est efficace pour communiquer la joie de l’Evangile. 

 La pastorale des jeunes ne peut être que synodale, autrement dit, constituer un « marcher ensemble » qui implique une « mise en valeur des charismes que l’Esprit donne …. Personne ne doit être mis ou ne doit pouvoir se mettre à l’écart ».

 l’Eglise de Jésus-Christ. peut attirer les jeunes précisément parce qu’elle n’est pas une unité monolithique, mais un canevas de dons variés que l’Esprit répand sans cesse en elle,

.

Les grandes lignes d’action

L’une est la recherche, l’invitation, l’appel qui attire de nouveaux jeunes à faire l’expérience du Seigneur.

 L’autre est la croissance, le développement d’un chemin de maturation pour ceux qui ont déjà fait cette expérience.

 L’invitation ,

 Je fais confiance à la capacité des jeunes eux-mêmes, qui savent trouver les chemins attrayants pour appeler. Ils savent organiser des festivals, des manifestations sportives, et même ils savent évangéliser par les réseaux sociaux avec des messages, des chansons, des vidéos et d’autres interventions.

il faut privilégier le langage de la proximité, la langue de l’amour désintéressé, relationnel et existentiel qui touche le cœur, atteint la vie, éveille l’espérance et les désirs.

 S’approcher des jeunes avec la grammaire de l’amour, non pas par prosélytisme.

La croissance

Je veux faire une mise en garde importante

Parfois  après avoir suscité chez les jeunes une expérience intense de Dieu, qui a touché leur cœur, on leur offre ensuite seulement des réunions de « formation » où sont uniquement abordées des questions doctrinales et morales : sur les maux du monde actuel, sur l’Eglise, sur la Doctrine sociale, sur la chasteté, sur le mariage, sur le contrôle de la natalité et sur d’autres thèmes.

 Le résultat est que beaucoup de jeunes s’ennuient, perdent le feu de la rencontre avec le Christ et  beaucoup abandonnent le chemin

 Certes ,tout chemin de croissance pour les jeunes, doit inclure une formation doctrinale et morale,  Il est tout aussi important

d’être centré sur la connaissance des écritures  et sur l’amour fraternel, avec des chants … des liturgies appropriées

J’ai beaucoup insisté à ce sujet dans Evangelii gaudium 

Jamais cette joyeuse expérience de rencontre avec le Seigneur ne doit être remplacée par une sorte “d’endoctrinement”.

 Les communautés comme la paroisse et l’école devraient offrir des chemins d’amour gratuit et de promotion, d’affirmation de soi et de croissance.  Beaucoup de jeunes se sentent aujourd’hui enfants de l’échec, parce que les rêves de leurs parents  ont brûlé dans le feu de l’injustice, de la violence sociale, Combien de déracinements !

 Si les jeunes ont grandi dans un monde de cendres, il est difficile qu’ils puissent entretenir le feu des grandes idées et des projets. S’ils ont grandi dans un désert vide de sens, comment pourront-ils avoir envie de se sacrifier pour semer ?

 L’expérience de la discontinuité, du déracinement et de l’effondrement des certitudes de base, promue par la culture médiatique actuelle, provoque ce sentiment profond d’abandon auquel nous devons répondre en créant des espaces fraternels et attirants où l’on vit avec sens.

 Créer un “foyer” :

  « c’est faire une famille C’est apprendre à se sentir unis aux autres au-delà des liens utilitaires ou fonctionnels unis de façon à sentir la vie un peu plus humaine.

 Créer un foyer, c’est rendre nos heures et nos jours moins inhospitaliers, moins indifférents et anonymes.

C’est créer des liens qui se construisent par des gestes simples,

 Un foyer ,a besoin de la collaboration de chacun.

Chacun est une pierre nécessaire à la construction.

Demander au Seigneur de nous donner la grâce

d’apprendre à avoir de la patience,

d’apprendre tous les jours à recommencer.

d’apprendre à  pardonner  ? Soixante-dix fois sept fois, chaque fois qu’elles sont nécessaires

.dans un contexte où l’on n’est ni évalué ni jugé.

Christus vivit (ch 7) La pastorale des institutions éducatives

17 février, 2020

Les écoles

Certains collèges catholiques semblent être organisés seulement pour leur préservation.

ils ont la phobie  du changement …ils se replient sur eux mêmes  face aux risques, que tout changement entraîne.

 L’école est  transformée en “bunker”

Il s’ensuit pour les élèves une inadéquation insurmontable entre ce qu’ils ont appris et le monde dans lequel ils doivent vivre.

Ils n’ont pas appris comment prier et vivre leur foi d’une manière qui puisse être facilement soutenue au milieu du rythme de cette société.

En réalité, une des plus grandes joies d’un éducateur est de voir un étudiant se constituer lui-même comme une personne forte, intégrée, protagoniste et capable de donner.

 

 L’école catholique  reste essentielle comme espace pour l’évangélisation des jeunes.

Il est important de prendre en compte certains critères inspirateurs, signalés dans Veritatis gaudium, en vue d’un renouvellement et d’une relance des écoles et des universités “en sortie” missionnaire,

Nous ne pouvons pas séparer la formation spirituelle de la formation culturelle. L’Eglise a toujours voulu développer pour les jeunes des espaces pour une meilleure culture, c’est-à-dire pour  un savoir humain et humanisant.

l’étude sert à se poser des questions,…à chercher un sens dans la vie.

Voilà votre grand devoir: répondre aux refrains paralysants du consumérisme culturel par des choix dynamiques et forts, avec la recherche, la connaissance et le partage »

 

Les différents domaines pour le développement pastoral

tel que le théâtre, la peinture, etc…..

la musique …en particulier pour  la liturgie et son renouveau »

Le sport :  car  à la base de l’expérience sportive

il y a « la joie: la joie de bouger, la joie d’être ensemble, la joie pour la vie et les dons que le Créateur nous fait chaque jour».

 Saint Basile le Grand, s’adressant aux jeunes, prenait l’exemple de l’effort exigé par le sport et leur enseignait ainsi la capacité à se sacrifier pour grandir dans les vertus : 

 De nombreux jeunes s sont sensibles à la protection de l’environnement,

des  groupes  organisent des journées de contact avec la nature, des camps, des randonnées..dans l’esprit de saint François d’Assise, .

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Une pastorale “populaire” des jeunes

Ne pas mettre d’obstacles, de normes, aux  jeunes croyants qui sont des leaders naturels  Il faut seulement les accompagner et les stimuler, en faisant un peu plus confiance au génie de l’Esprit Saint qui agit comme il veut.

 Nous parlons de leaders réellement “populaires”, non pas élitistes ou enfermés dans de petits groupes sélectifs.

Il faut qu’« ils apprennent à écouter le sentiment du peuple, à se constituer en tant que ses porte-paroles et à œuvrer pour sa promotion

  Les leaders populaires,  sont ceux qui ont la capacité d’intégrer tout le monde, en incluant dans la marche des jeunes les plus pauvres, les plus faibles, les plus limités et blessés. Ils n’ont ni dégoût ni peur des jeunes blessés et crucifiés.

 Au lieu de « les écraser avec un ensemble de règles qui donnent une image réductrice et moralisatrice du christianisme, nous sommes appelés à miser sur leur audace, à les inciter et à les former à prendre leurs responsabilités,

 Nous avons besoin d’une pastorale populaire des jeunes qui ouvre des portes et offre un espace à tous et à chacun avec ses doutes, ses traumatismes, ses problèmes et sa recherche d’identité, avec ses erreurs, son histoire, ses expériences du péché….

 

 La pastorale des jeunes « populaire », est un processus lent, respectueux, patient, plein d’espoir, infatigable, compatissant.

 Au Synode, il a été proposé l’exemple des disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-35), qui peut aussi être un modèle de ce qui se passe dans la pastorale des jeunes.

 « Jésus marche avec les deux disciples qui n’ont pas compris le sens de ce qui est arrivé et ils s’éloignent de Jérusalem et de la communauté. Pour demeurer en leur compagnie, il parcourt le chemin avec eux. Il les interroge et se met patiemment à l’écoute de leur version des faits pour les aider à reconnaître ce qu’ils sont en train de vivre ;Puis, de façon affectueuse et énergique, il leur annonce la Parole, en les amenant à interpréter les événements qu’ils ont vécus à la lumière des Écritures. Il accepte leur invitation à s’arrêter avec eux, à la tombée de la nuit : il entre dans leur nuit. En l’écoutant, leur cœur se réchauffe et leur esprit s’illumine ; à la fraction du pain, leurs yeux s’ouvrent. Ce sont eux qui choisissent de reprendre sans tarder le chemin dans la direction opposée, pour retourner vers la communauté et partager avec elle l’expérience de la rencontre avec le Ressuscité ».

 

La piété populaire « est une manière légitime de vivre la foi » et est « expression authentique de l’action missionnaire spontanée du Peuple de Dieu ». 

Les jeunes sont capables de créer de nouvelles formes de mission dans les domaines les plus divers. Par exemple, puisqu’ils utilisent si bien les réseaux sociaux, il faut qu’ils les organisent pour les remplir de Dieu, de fraternité et d’engagement.

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L’accompagnement par les adultes

La famille devrait être le premier espace d’accompagnement.

Au Synode, « beaucoup ont relevé le manque de personnes expertes qui se consacrent à l’accompagnement.

Parfois les accompagnateurs spirituels sont mis sur un piédestal, et cela a un impact dévastateur qui ruine la capacité des jeunes à continuer leurs engagements dans l’Eglise.

 Les accompagnateurs ne devraient pas conduire les jeunes comme s’ils étaient des sujets passifs mais marcher avec eux en leur permettant d’être acteurs de leur cheminement.

 

Christus vivit .(ch 8) La vocation

16 février, 2020

La vocation inclut l’appel à la vie, l’appel à l’amitié avec lui, l’appel à la sainteté, …

Elle place notre vie face à Dieu qui nous aime,

car rien dans notre vie n’est le fruit d’un chaos privé de sens,

Suivre sa vocation c’est répondre  au Seigneur qui a un plan magnifique pour nous.

« Tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père ».(Vatican 2)

 

L’appel à l’amitié avec lui

Ce que Jésus désire de chaque jeune, c’est avant tout son amitié….

: « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jn 21, 16).

 C’est-à-dire : Me veux-tu comme ami ?

 

Rappelons la rencontre du Seigneur avec le jeune homme riche, ( Mc 10, 21).

Il a été attristé, après avoir suivi un bon élan, parce qu’il ne pouvait pas quitter ce qu’il possédait (cf. Mt 19, 22).

 Il a raté l’opportunité de ce qui aurait certainement pu être une grande amitié.

…Le salut que Dieu nous offre est une invitation à faire partie d’une histoire d’amour qui se tisse avec nos histoires ;

…pour que nous puissions donner du fruit là où nous sommes, comme nous sommes et avec qui nous sommes.

 

Etre pour les autres

Je voudrais m’arrêter maintenant sur la vocation entendue dans le sens précis d’un appel au service missionnaire des autres.

  Cette vocation missionnaire a à voir avec notre service des autres.

 Parce que notre vie sur la terre atteint sa plénitude quand elle se transforme en offrande.

 Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde».

Toute pastorale est vocationnelle, toute formation est vocationnelle et toute spiritualité est vocationnelle.

 Toute vocation est un appel :

Pour quoi je suis fait, ? Pourquoi mon  passage sur cette terre, ? quel est le projet du Seigneur pour ma vie. ?,

Il est mon Créateur, mon potier, et j’ai besoin d’écouter sa voix pour me laisser façonner et porter par lui.

 Il ne s’agit pas de s’inventer, de se créer .. mais de se découvrir soi-même à la lumière de Dieu et de faire fleurir son propre être. «  Ta vocation t’oriente à tirer le meilleur de toi pour la gloire de Dieu et pour le bien des autres. Le sujet n’est pas seulement de faire des choses, mais de les faire avec un sens, avec une orientation.

 “Être pour les autres” dans la vie de chaque jeune est généralement lié à deux questions fondamentales : la formation d’une nouvelle famille et le travail.

 

 la famille

Le Synode a souligné que « la famille continue de représenter le principal point de référence pour les jeunes.

 Aujourd’hui règne une culture du provisoire qui est une illusion. Croire que rien ne peut être définitif est une tromperie et un mensonge. Souvent, « il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est “ démodé”. [...]

Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire,

 

Le travail

Le travail est une nécessité

 le manque de travail ôte aux jeunes la capacité de rêver et d’espérer et les prive de la possibilité d’apporter leur contribution au développement de la société.

 Le travail pour un jeune n’est pas simplement une tâche visant à obtenir des revenus.

Il est l’expression de la dignité humaine,

il est un chemin de maturation et d’insertion sociale,

il est une stimulation permanente pour grandir en responsabilité et en créativité,

il est aussi une action de grâce à Dieu avec le développement de ses propres capacités.

 

 Un jeune n’a pas toujours la possibilité de décider à quoi il va  se consacrer ses efforts

Parce qu’en plus de ses désirs, et encore plus de ses capacités ..se trouvent les dures limites de la réalité.

 

 Il est vrai que tu dois accepter ce que tu trouves,

 mais ne renonce jamais à tes rêves, n’enterre jamais définitivement une vocation, ne te donne jamais pour vaincu.

 Continue toujours à chercher, …à vivre ce que dans ton discernement tu reconnais comme une véritable vocation.

  Quand l’on découvre que Dieu appelle à quelque chose, que l’on est fait pour cela – qu’il s’agisse de devenir infirmier(e), ou menuisier, ou de travailler dans la communication, l’enseignement, l’art ou de tout autre travail – alors on est capable de faire fleurir ses meilleures capacités de sacrifice, de générosité et de don de soi.

 Savoir que l’on ne fait pas les choses sans raison, mais avec un sens, comme réponse à un appel qui résonne au plus profond de son être pour apporter quelque chose aux autres, fait que ces tâches donnent à son propre cœur une expérience particulière de plénitude

 Vocations à une consécration particulière

 Dans le discernement d’une vocation, il ne faut pas exclure la possibilité de se consacrer à Dieu dans le sacerdoce, dans la vie religieuse ou dans d’autres formes de consécration. Pourquoi l’exclure ?  Sois certain que, si tu reconnais un appel de Dieu et que tu le suis, ce sera ce qui te comblera.

  Jésus marche parmi nous comme il le faisait en Galilée. Il passe par nos rues, s’arrête et nous regarde dans les yeux, sans hâte. Son appel est attrayant, il est fascinant. Mais aujourd’hui, l’anxiété et la rapidité de nombreuses stimulations qui nous bombardent, font qu’il ne reste plus de place pour ce silence intérieur où l’on perçoit le regard de Jésus et où l’on écoute son appel. Pendant ce temps, t’arriveront de nombreuses propositions maquillées, qui semblent belles et intenses, même si, avec le temps, elles te laisseront vide, fatigué et seul. Ne laisse pas cela t’arriver, parce que le tourbillon de ce monde te pousse à une course insensée, sans orientation, sans objectifs clairs, et qu’ainsi beaucoup de tes efforts seront vains. Cherche plutôt ces espaces de calme et de silence qui te permettront de réfléchir, de prier, de mieux regarder le monde qui t’entoure, et alors, oui, avec Jésus tu pourras reconnaître quelle est ta vocation sur cette terre.

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