Archive pour la catégorie 'Méditations du pape Fran9ois à Ste Marthe'

Le pape françois et les vignerons homicides ,( Mt 21, 33-43.45).

31 mars, 2020

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.

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Commentaire  du pape François :Le cléricalisme  

 lors d’une messe dans la chapelle sainte  Marthe le 13 mars 2020

 

L’histoire d’un « homme qui possédait une parcelle de terre, y a planté une vigne – le soin avec lequel il l’avait fait -, l’a entourée d’une haie, a creusé un trou pour le pressoir et a construit une tour – il l’avait bien fait – puis il l’a louée à des agriculteurs et est parti loin ».

 C’est le peuple de Dieu. Le Seigneur a choisi ces gens, ces gens sont élus. Ce sont les gens de l’élection. Il y a aussi une promesse : « Continuez. Vous êtes mon peuple », une promesse faite à Abraham. Et il y a aussi une alliance conclue avec le peuple du Sinaï. Le peuple doit toujours garder dans sa mémoire l’élection qui est un peuple élu, la promesse d’envisager l’avenir avec espoir et le pacte de vivre la fidélité au quotidien. Mais dans cette parabole, il se trouve que lorsque le moment est venu de récolter les fruits, ces gens avaient oublié qu’ils n’étaient pas les maîtres :

 « Une histoire d’infidélité, d’infidélité à l’élection, d’infidélité à la promesse, d’infidélité au pacte, qui est un cadeau. L

 Et le don qui est la richesse, est l’ouverture, est la bénédiction, a été enfermé dans une doctrine de lois.

 Ce don a été idéologisé. Le don a donc perdu sa nature de don, il a fini par se transformer en idéologie. Il s’agit surtout d’une idéologie moralisatrice pleine de préceptes, même ridicule parce qu’elle fait de la casuistique pour tout. Ils se sont approprié le don.

 

Le cléricalisme n’est pas seulement une chose d’aujourd’hui, la rigidité n’est pas une chose d’aujourd’hui, elle était déjà là au temps de Jésus. Puis Jésus expliquera les paraboles – c’est le chapitre 21 -, il passera au chapitre 23 avec la condamnation, où nous voyons la colère de Dieu contre ceux qui prennent le don comme une propriété et réduisent sa richesse aux caprices idéologiques de leur esprit.

 Demandons aujourd’hui au Seigneur la grâce de recevoir le don comme un don et de le transmettre comme un don et non comme une propriété, non d’une manière sectaire, d’une manière rigide, d’une manière « cléricale ».»

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Le pape François : Le paralysé de la piscine de Bethsada (Jn 5, 1-16)

30 mars, 2020

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

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Commentaire du pape François 

lors d’une homélie dans la chapelle Sainte Marthe au Vatican  le 24 mars 2020  

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« Cela nous fait réfléchir, l’attitude de cet homme.

Était-il malade ?

Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu.

 Mais il était malade dans son cœur,

il était malade dans son âme,

il était malade de pessimisme,

il était malade de tristesse,

 il était malade de paresse.

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Il se tenait là.

Il ne dit pas : « Oui, je veux être guéri ! »?

 Non, il se plaint :

« Ce sont les autres qui viennent en premier, toujours les autres ».

 La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres.

Et donc, 38 ans, se plaignant des autres. Et ne rien faire pour guérir.

 

Le péché de la tristesse est la semence du diable,

cette incapacité à prendre une décision sur sa propre vie, regarder la vie des autres pour se plaindre.

 Pas pour les critiquer :

Pour se plaindre. !

  »Ils y vont en premier, je suis la victime de cette vie » :

les plaintes, ils respirent les plaintes, ces gens.

 

Et c’est un péché que le diable peut utiliser pour anéantir notre vie spirituelle et aussi notre vie en tant que peuple.

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Le pape François : Un pape contre le « cléricalisme » ?

29 mars, 2020

le 28 mars 2020 ,en la chapelle Sainte Marthe le pape François a commenté l’évangile suivant (Jn 7,40-53)

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Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! Après avoir entendu ces paroles, certaines personnes, dans la foule, disaient : « Cet homme est vraiment le prophète ! D’autres affirmaient : « C’est le Christ ! ».les gens se divisèrent donc à cause de Jésus. ..Certains d’entre eux voulaient qu’on l’arrête, mais personne ne mit la main sur lui…Les gardes retournèrent auprès des chefs des prêtres et des pharisiens qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » …Les gardes répondirent : « Jamais personne n’a parlé comme cela ! » …« Vous seriez-vous laissé tromper, vous aussi ? répliquèrent les pharisiens. Y a-t-il un seul des dirigeants ou un seul des pharisiens qui ait cru en lui ? Mais ces gens, qui ne connaissent pas la loi de Moïse, ils sont maudits ! »

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 Commentaire du pape

le peuple  de Dieu suit Jésus … il ne peut pas expliquer pourquoi, mais il le suit et cela leur va au cœur, et il ne se fatigue pas. Pensons au jour de la multiplication des pains: ils ont passé toute la journée avec Jésus, au point que les apôtres lui disent: «Renvoie-les, pour qu’ils s’en aillent s’acheter de quoi manger». Les apôtres ont également pris leurs distances, ils n’ont pas considéré, ils n’ont pas méprisé mais ils n’ont pas considéré le peuple de Dieu. «Qu’ils aillent manger». La réponse de Jésus: «Donnez-leur vous-mêmes à manger». Il les remet parmi le peuple.

   ils disaient: « Ils sont superstitieux ».

 Mépris pour le peuple.

Le mépris des gens « qui ne sont pas éduqués comme nous qui avons étudié, qui savons… ».

 Mais au contraire, le peuple de Dieu a une grande grâce: son flair.

Le flair de savoir où se trouve l’Esprit.

Il est pécheur, comme nous: il est pécheur. Mais il a ce flair pour connaître les chemins du salut.

 

Le problème des élites, des clercs d’élite comme ceux-ci, c’est qu’ils ont perdu la mémoire de leur appartenance au Peuple de Dieu; ils sont devenus sophistiqués, ils sont passés à une autre classe sociale,

ils se sont sentis comme des dirigeants.

C’est le cléricalisme qui était déjà là.

 

Pensons aussi aujourd’hui à tant d’hommes et de femmes qualifiés au service de Dieu qui sont bons et vont servir le peuple;

 tant de prêtres qui ne se détachent pas du peuple.

 Pensons, chacun de nous, de quelle partie nous sommes, si nous sommes au milieu, un peu indécis, si nous avons l’ouïe du peuple de Dieu, du peuple fidèle de Dieu qui ne peut pas échouer: il a cette infallibilitas in credendo.

 Et pensons à l’élite qui se détache du peuple de Dieu, à ce cléricalisme.

 Et peut-être que le conseil que Paul donne à son disciple, le jeune évêque Timothée, nous fera du bien à tous: « Souviens-toi de ta mère et de ta grand-mère ».

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Un pape anticlérical ?

C’est génial  

C’est l’évangile

Jésus aussi nous met en garde contre les docteurs de la loi

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Le 26 mars en commentant  le passage sur le veau d’or (Ex 32, 7-14),

le  pape avait déjà  envoyé un pointe contre les organisateurs des liturgies en disant    

 « Quelle est mon idole ? Mon idole de la mondanité … mais aussi de la piété, car ceux-là  ne voulaient pas le veau d’or pour lui faire faire du cirque: non. Mais pour le culte:

« Ils se prosternèrent devant lui ».

 L’idolâtrie vous conduit à une religiosité erronée, en effet: bien souvent, la mondanité, qui est l’idolâtrie, vous fait changer la célébration d’un sacrement en une fête mondaine.

Un passage du sermon des « béatitudes » commenté par le pape à Ste Marthe

12 août, 2018

 

18juin 2018 : la calomnie  (Mtt5,21)

Le premier pas de toute dictature est la manipulation sans scrupules de la libre communication, à travers la séduction des scandales et les calomnies, pour affaiblir la vie démocratique et condamner des personnes et des institutions

 dans la vie quotidienne, c’est ainsi». Au point que «si je veux détruire une personne, je commence par la communication: dire du mal, calomnier, raconter des scandales». En plus, «communiquer des scandales est un fait qui possède une séduction immense, une grande séduction». Face à «un scandale», la réaction est: «Mais tu as vu! Tu as vu celui-ci! Tu as vu celui-là, ce qu’il a fait? Cette situation ne peut pas, ne peut pas aller de l’avant ainsi!». «La séduction du scandale dans la communication met vraiment hors jeu, elle détruit».

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14 juin  les insultes( Mt5,21)

: l’insulte ne finit pas en elle-même; l’insulte est une porte qui s’ouvre, c’est commencer une route qui finira — je l’ai dit au début: “Tu ne tueras point” — en tuant, parce qu’insulter c’est commencer à tuer, c’est disqualifier l’autre, lui ôter le droit d’être respectable, c’est le rejeter, c’est le tuer dans la société».«Nous sommes habitués à respirer l’air des insultes». Du reste, «il est suffisant de conduire sa voiture aux heures de pointe». Mais «l’insulte détache, brise la communauté et tue l’autre, elle commence par ternir la bonne réputation, puis elle va au-delà, au-delà, au-delà».

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15 Juin 2018 l’adultère (Mtt5,27) 

«La doctrine de Jésus sur la femme change l’histoire».

Jésus “rend digne” la femme et la place au même niveau que l’homme, parce qu’il prend cette première parole du Créateur: tous les deux sont “image et ressemblance de Dieu”, tous les deux; pas l’homme avant et puis, un peu plus en bas, la femme; non, tous les deux».

 Au point que «l’homme seul sans la femme à ses côtés — que ce soit la mère, la sœur, l’épouse, la collègue de travail, l’amie — n’est pas de Dieu».

 

Homélies du pape François dans la chapelle sainte Marthe

30 juillet, 2018

 

le 11 juin 2018 : Sans l’Esprit Saint ,pas d’évangélisation  

Il faut comprendre, avant tout, que l’évangélisation «n’est pas une simple prédication, c’est une annonce,

parce qu’à l’intérieur, il y a l’Esprit Saint.

 Sans l’Esprit Saint, il n’y a pas d’évangélisation».

 Et «lui est le protagoniste de l’évangélisation, nous sommes les serviteurs.

Mais c’est lui qui la mène de l’avant».

 Ainsi, quand il n’y a pas l’Esprit, il n’y a que nos capacités», il peut y avoir «également notre foi, mais sans l’Esprit, la chose ne va pas de l’avant; elle ne change pas les cœurs».

l’annonce «gifle», c’est-à-dire qu’elle frappe de façon directe, «elle va de l’avant, elle change les choses».

 «tant de fois, nous avons vu des programmes pastoraux bien faits, parfaits, comme on doit faire les choses, pas après pas, mais qui n’étaient pas un instrument pour l’évangélisation, ils étaient la fin en soi. Et ces programmes pastoraux ont échoué». Pourquoi ? «Parce qu’ils sont incapables de changer les cœurs».

Jésus ne demande pas «une attitude de chef d’entreprise», mais la docilité à l’Esprit.

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Le  21 mai 2018 :L’Eglise est femme et mère : Elle est féminine

l’important est que l’Eglise soit femme, qu’elle ait cette attitude d’épouse et de mère». Avec la conscience que «quand nous oublions cela, c’est une Eglise masculine sans cette dimension, et elle devient malheureusement une Eglise de vieux garçons, qui vivent dans cet isolement, incapables d’amour, incapables de fécondité». Donc, «sans la femme, l’Eglise ne va pas de l’avant, parce qu’elle est femme, et cette attitude de femme lui vient de Marie, parce que Jésus a voulu ainsi».

Laissons l’Esprit Saint nous féconder, nous et l’Eglise, afin de devenir nous aussi mères des autres, avec des attitudes de tendresse, de douceur, d’humilité.

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8mai 2018 : Eve s’est prise pour une grande théologienne

 faisons  attention à ne pas dialoguer avec le diable. Eve a chuté parce qu’elle a dialogué. Il est venu: “Mais mange, comment se fait-il…” — “Non, mais si le Seigneur…”. La pauvre: elle s’est prise pour une grande théologienne et elle a chuté». En revanche, «il ne faut pas dialoguer», étant donné que «Jésus nous donne l’exemple. Dans le désert, quand le diable l’induit en tentation — les trois tentations — comment répond Jésus»? «Avec les paroles de Dieu, avec les paroles de la Bible. Jamais avec une parole à lui; il ne faut pas dialoguer avec lui. Jésus chasse les démons, il les chasse ou il répond avec la parole de Dieu.

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le 27 avril : Qu’est ce que le ciel ?

Comme paul sur la route de Damas  nous sommes en chemin». «Nous sommes en chemin et nous nous demandons: «mais en chemin vers où?», nous répondons: «mais oui, vers le ciel». Et «qu’est-ce que le ciel?»…

nous marchons  vers une rencontre: la rencontre définitive avec Jésus». Et ainsi «le ciel est la rencontre avec Jésus et nous préparons cette rencontre par les rencontres que nous faisons sur le chemin de la vie avec le Seigneur». Mais «la rencontre définitive, pleine, qui nous fera nous réjouir pendant toute notre vie est toujours celle avec Jésus: une rencontre tête-à -tête». Car «Jésus, Dieu et homme, Jésus, corps et âmes, nous attend».

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le 30 avril ; Renifler la vie des autres ?

«Il y a des  curiosités qui ne sont pas  bonnes». «Par exemple, celle de “renifler” dans la vie d’autres personnes». Peut-être «quelqu’un pourrait dire “mais ce sont des affaires de femmes”. Non, les commérages sont un patrimoine d’hommes et de femmes». C’est «chercher à aller dans les endroits qui à la fin salissent les autres personnes».

«cela signifie “renifler” la vie des autres»: «c’est une tentation que nous aurons toujours». 

Le pape François : Images employées dans ses homélies

29 mai, 2018

La maladie d’« Alzheimer spirituelle »,

C’est la perte de la mémoire …..on a oublié la ferveur de notre jeunesse.. notre générosité d’antan …on a oublié de tout  donner….on a oublié de faire confiance

 Nous détectons cette maladie chez ceux qui ont perdu la mémoire de leur rencontre avec le Seigneur ; (voeu à la curie romaine noel 2014)              

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Nous devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours :

 un cœur jeune, même à soixante-dix ou quatre-vingts ans !

 Cœur jeune !  Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais !(dim des rameaux 2013)

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Chers frères!

J’ai lu un jour que les prêtres sont comme les avions :

ils ne font la une des journaux que lorsqu’ils tombent,  mais il y en a beaucoup qui volent. (curie 2014)

 

« Comme un animal mort pue, , la société corrompue pue ».(A Naples 2015)

la mafia …

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L’Église ? Un hôpital de campagne

« Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui

 c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le cœur des fidèles, la proximité, la convivialité.  Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille.

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L’ancre

Notre foi est l’ancre au ciel. Notre vie est ancrée au ciel. Que devons-nous faire? Nous agripper à la corde: elle est toujours là. Et nous allons de l’avant car nous sommes certains que notre vie a comme une ancre dans le ciel, sur la rive où nous arriverons.(audience du 27 avril 2017)

 

La voile  de l’espérance

L’espérance est véritablement comme une voile; elle recueille le vent de l’Esprit Saint et le transforme en force motrice qui pousse la barque, selon les cas, au large ou vers le rivage.( 31 mai)

 

De l’huile ou du vinaigre ?

Le Chrétien  sème l’espérance:  il sème l’huile de l’espérance,

et non pas le vinaigre de l’amertume et du dés-espoir.(31 mai 2017

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Au cours de son audience du 23 Aout 2017  , le pape François nous a surpris par son langage à la fois très familier et très poétique pour nous parler de la vie éternelle

Les cochons 

Il n’est pas chrétien de marcher le regard tourné vers le bas — comme le font les cochons: ils avancent toujours ainsi — sans lever les yeux vers l’horizon. Comme si tout notre chemin finissait ici, en l’espace de quelques mètres de parcours; comme si dans notre vie, il n’y avait aucune destination ni aucune escale, et que nous étions contraints à errer

des personnes du printemps

Les bourgeons d’un monde nouveau Nous croyons et nous savons que la mort et la haine ne sont pas gagnante  Etre chrétiens implique  un regard plein d’espérance. 

Nous chretiens  Nous sommes davantage des personnes de printemps que d’automne. … Nous percevons les bourgeons d’un monde nouveau plutôt que les feuilles jaunies sur les branches. Nous ne nous berçons pas de nostalgie, de regrets et de plaintes: nous savons que Dieu veut que nous soyons les héritiers d’une promesse et d’inlassables cultivateurs de rêves «Suis-je une personne de printemps ou d’automne?»

 ... De printemps, qui attend la fleur, qui attend le fruit, qui attend le soleil qui est Jésus, ou d’automne, qui a toujours le visage tourné vers le bas, aigri et, comme je l’ai dit parfois, le visage des pisse  vinaigre.  Le chrétien sait que le Royaume de Dieu, sa Seigneurie d’amour croît comme un grand champ de blé, même si au milieu, se trouve l’ivraie. Il y a toujours des problèmes, il y a les commérages, il y a les guerres, il y a les maladies… Il y a des problèmes. Mais le grain croît, et à la fin, le mal sera éliminé.

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le baiser de Dieu

  L’avenir ne nous appartient pas, mais nous savons que Jésus Christ est la plus grande grâce de la vie: il est le baiser de Dieu qui nous attend à la fin, mais qui nous accompagne dès à présent et nous réconforte sur le chemin. Il nous conduit à la grande «demeure» de Dieu avec les hommes (cf. Ap 21, 3), avec nos nombreux autres frères et sœurs, et nous apporterons à Dieu le souvenir des jours vécus ici-bas.  

 Et il sera beau de découvrir en cet instant que rien ne s’est perdu, aucun sourire, aucune larme. Même si notre vie a été longue, il nous semblera l’avoir vécue dans un souffle.

.. Oui, notre Père est le Dieu des nouveautés et des surprises. Et ce jour-là, nous serons véritablement heureux, et nous pleurerons. Oui: mais nous pleurerons de joie.  

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les «chrétiens garés»,

qui «se garent, des chrétiens dans des cages qui ne savent pas s’envoler en rêvant à cette belle chose à laquelle le Seigneur nous appelle».

(ste Marthe Mars 2018)

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par la lecture de l’évangile

« murir » et non pas pourrir

mûrir ce serait  accepter l’injustice, croire que nous ne pouvons rien faire, que tout a toujours été comme ça.

 Mûrir, la vraie maturité, c’est de poursuivre vos rêves, vos aspirations, ensemble, en vous soutenant mutuellement, en discutant entre vous, mais en regardant toujours devant, non pas en baissant

(aux jeunes du Chili 2018)