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Synode des évêques pour l’Amazonie : Les nouveaux ministères

20 janvier, 2020

Dans la dernière  partie du document, les evêques d’Amazonie demandent  la formation de nouveaux ministères …nécessaire dans un pays immense  et  difficile d’accés

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Une eglise synodale

Synodale , c’est suivre ensemble « la Voie du Seigneur » (Ac 18, 25).

 « Moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaits dans l’unité » (Jn 17, 23)

 De cette manière, la coresponsabilité dans la vie de l’Église sera encouragée dans un esprit de service. Il est urgent d’avancer, de proposer et d’assumer les responsabilités pour surmonter le cléricalisme et les impositions arbitraires.

Une Église à visage amazonien a besoin que ses communautés soient imprégnées d’un esprit synodal,

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.Les nouveaux ministères 

Responsables de communauté

Le Concile Vatican II place les laïcs au sein du Peuple de Dieu, dans une Église toute entière ministérielle, (le sacerdoce des fidèles )

« Les laïcs (…) ont été associés au Peuple de Dieu et rendus, à leur manière, participants de l’office sacerdotal, prophétique et royal du Christ,

….Il est urgent pour l’Église en Amazonie de promouvoir et de conférer, d’une manière équitable, des ministères pour les hommes et pour les femmes.

  En outre, en l’absence de prêtres dans les communautés, l’évêque peut confier, pour une période déterminée, l’exercice de la charge pastorale d’une communauté à une personne non investie du caractère sacerdotal, membre de cette communauté.

 Pour éviter une trop grande personnalisation il s’agira donc d’une position tournante 

Le prêtre, avec le pouvoir et la faculté du curé de la paroisse, est toujours responsable de la communauté.

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 Des vies consacrées

Nous proposons de parier sur une vie consacrée avec une identité amazonienne, en développant les vocations autochtones.

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 Importance des femmes

 Ne réduisons pas l’engagement des femmes dans l’Église, mais promouvons leur rôle actif dans la communauté ecclésiale. Si l’Église perd les femmes, dans sa dimension totale et réelle, elle risque la stérilité »

Dans les nouveaux contextes d’évangélisation et de pastorale en Amazonie, où la majorité des communautés catholiques sont dirigées par des femmes, nous demandons que le ministère institué de  » la femme leader de communauté  » soit créé et reconnu au service des exigences changeantes de l’évangélisation et du service aux communautés.

  Dans les nombreuses consultations menées en Amazonie, le diaconat permanent pour les femmes a été demandé. C’est pourquoi le thème était aussi très présent au Synode.

Déjà en 2016, le Pape François avait créé une Commission d’étude sur le diaconat des femmes qui, en tant que Commission, est parvenue à un résultat partiel sur ce qu’était la réalité du diaconat des femmes aux premiers siècles de l’Église et sur ses implications aujourd’hui.

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Diaconat permanent

 Pour l’Église amazonienne, la promotion, la formation et le soutien des diacres permanents sont urgents en raison de l’importance de ce ministère dans la communauté.

  le diaconat d’aujourd’hui doit aussi promouvoir l’écologie intégrale, le développement humain, la pastorale sociale, le service des personnes en situation de vulnérabilité et de pauvreté, en tant que configuration au Christ Serviteur, en devenant une Église miséricordieuse, samaritaine, solidaire et diaconale.

 Les prêtres doivent se rappeler que le diacre est au service de la communauté par nomination et sous l’autorité de l’évêque, et qu’ils ont l’obligation de soutenir les diacres permanents et d’agir en communion avec eux.

  Le subside financier des diacres permanents doit être pris en compte. …Le projet de formation se situe entre l’enseignement académique et la pratique pastorale, accompagné d’une équipe de formation et de la communauté paroissiale,… Il est souhaitable que l’épouse et les enfants participent au processus de formation.

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Les prêtres

 Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur » (Jr 3, 15).

Afin d’offrir aux futurs prêtres des Églises en Amazonie une formation à visage amazonien, nous proposons un plan de formation en lien avec les défis des Églises locales et la réalité amazonienne

 L’Eucharistie,

Est la  source et le sommet de la communion synodale

      Il existe un droit de la communauté à la célébration, qui découle de l’essence de l’Eucharistie et de sa place dans l’économie du salut.

les communautés vivantes réclament vraiment la célébration de l’Eucharistie. C’est, sans aucun doute, le point d’arrivée  de la communauté ; mais c’est, en même temps, le point de départ : de rencontre, de réconciliation, d’apprentissage et de catéchèse, de croissance communautaire.

Beaucoup de communautés ecclésiales du territoire amazonien ont d’énormes difficultés pour accéder à l’Eucharistie. Parfois, il faut non seulement des mois, mais même plusieurs années avant qu’un prêtre ne puisse retourner dans une communauté pour célébrer l’Eucharistie, offrir le sacrement de la réconciliation ou oindre les malades de la communauté.

Nous valorisons le célibat comme don de Dieu , dans la mesure où ce don permet au disciple missionnaire, ordonné prêtre, de se consacrer pleinement au service du Peuple saint de Dieu. Celui-ci stimule la charité pastorale et nous prions pour qu’il y ait beaucoup de vocations au sacerdoce dans le célibat.

 Nous savons que cette discipline « n’est pas exigée par la nature du sacerdoce »bien qu’elle ait de nombreux motifs de convenance avec lui. Dans son Encyclique sur le célibat sacerdotal, saint Paul VI a maintenu cette loi et a exposé les motivations théologiques, spirituelles et pastorales qui la soutiennent.

En 1992, l’Exhortation post-synodale de Jean-Paul II sur la formation sacerdotale a confirmé cette tradition dans l’Église latine

. Considérant que la diversité légitime ne nuit pas à la communion et à l’unité de l’Église, mais qu’elle la manifeste et la sert  qui témoigne de la pluralité des rites et des disciplines existants, nous proposons d’établir des critères et des dispositions de la part de l’autorité compétente, dans le cadre de Lumen Gentium  pour ordonner prêtres des hommes idoines et reconnus par la communauté, qui ont un diaconat permanent fécond et reçoivent une formation adéquate au presbytérat, pouvant avoir une famille légalement constituée et stable, pour soutenir la vie de la communauté chrétienne par la prédication de la Parole et la célébration des sacrements dans les endroits les plus reculés de la région amazonienne. À cet égard, certains se sont prononcés en faveur d’une approche universelle du sujet.

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 Structures synodales régionales dans l’Église amazonienne

  La plupart des diocèses, des prélatures et des vicariats d’Amazonie ont des territoires étendus, peu de ministres ordonnés et des ressources financières limitées, et éprouvent des difficultés à soutenir la mission. Le « coût de l’Amazonie » a de graves répercussions sur l’évangélisation.

  Face à cette réalité, il est nécessaire de repenser l’organisation des Églises locales, de repenser les structures de communion aux niveaux provincial, régional et national, et ainsi au niveau de la Panamazonie.

 Le travail commun pour la pastorale sociale des diocèses situés aux frontières des pays doit être renforcée pour affronter ensemble des problèmes communs qui dépassent le niveau local, problèmes tels que l’exploitation des personnes et des territoires, le trafic de drogue, la corruption, la traite des êtres humains, etc. Le problème de la migration doit être abordé de manière coordonnée par les Églises frontalières.

 Nous demandons aux Universités catholiques d’Amérique latine d’aider à la création d’une  Université catholique amazonienne et d’accompagner son développement.

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Les Rites

. Nous devons donner une réponse authentiquement catholique à la demande des communautés amazoniennes d’adapter la liturgie en valorisant leur vision du monde

 Dans l’Église catholique, il y a 23 rites différents, signe évident d’une tradition qui, depuis les premiers siècles, cherche à inculturer le contenu de la foi 

Pape François audience du 26 juin 2019

9 juillet, 2019

 

La Pentecôte,

une  puissante effusion de l’Esprit de Dieu sur la première communauté chrétienne,

De nombreuses personnes sentirent leur cœur transpercé par la joyeuse annonce — le kérygme — du salut en Christ

 

La fraternité  

 Environ trois mille personnes entrent dans cette fraternité qui est l’habitat des croyants et le ferment ecclésial de l’œuvre d’évangélisation.

La chaleur de la foi de ces frères et sœurs en Christ fait de leur vie  une œuvre de Dieu 

 ils sont «assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières» (Ac 2, 42). Les chrétiens écoutent assidûment la didaché c’est-à-dire l’enseignement apostolique; ils pratiquent une autre qualité de relations interpersonnelles (également à travers la communion des biens spirituels et matériels); ils font mémoire du Seigneur à travers la «fraction du pain», c’est-à-dire l’Eucharistie, et dialoguent avec Dieu dans la prière. Ce sont les attitudes du chrétien, les quatre traces d’un bon chrétien.

 La solidarité

A l’inverse de la société humaine, où l’on a tendance à suivre ses propres intérêts,

la communauté des croyants bannit l’individualisme pour favoriser le partage et la solidarité.

 Il n’y a pas de place pour l’égoïsme dans l’âme d’un chrétien:

si ton cœur est égoïste, tu n’es pas un chrétien, tu es un mondain, qui cherche seulement ton bénéfice, ton profit.

 les croyants sont ensemble (cf. Ac 2, 44).proches, préoccupés l’un pour l’autre, non pour médire de l’autre, non, pour aider, pour se rapprocher.

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Le baptême

le jour de la pentecôte en recevant l’Esprit Saint   ils sont devenus frères,

La grâce du baptême révèle donc le lien intime entre les frères dans le Christ qui sont appelés à partager, à s’identifier aux autres et à donner «en fonction des besoins de chacun» (Ac 2, 45), c’est-à-dire la générosité, l’aumône, la préoccupation pour l’autre, les visites aux malades, à ceux qui sont dans le besoin, qui ont besoin de consolation.

 Parce qu’elle choisit la voie de la communion et de l’attention aux pauvres, cette fraternité qu’est l’Eglise peut vivre une vie liturgique vraie et authentique.

 Elle devient une force d’attraction qui séduit et conquiert de nombreuses personnes

 

 

Le pape François : Discours sur la famille en Roumanie (juin 2019)

2 juillet, 2019

Lors d’une rencontre mariale avec les jeunes et les familles  en Roumanie sur l’esplanade du Palais de la Culture (Iasi) le Samedi 1er juin 2019  ,le pape a parlé  à la foule comme un père parlerait  à ses enfants 

Pas de théologie !

Pas de morale

mais tout simplement

un dialogue sur le bonheur de vivre ensemble

de marcher ensemble

 au sein d’un famille unie et croyante

Ici, avec vous, on sent la chaleur d’être en famille, entouré des petits et des grands. C’est facile, en vous voyant et en vous entendant, de se sentir chez soi. Le Pape parmi vous se sent chez lui. Merci pour votre accueil chaleureux et pour les témoignages que vous nous avez donnés.

  Aujourd’hui sur ces terres, c’est la journée des enfants

 sur cette place, il y a le visage de la famille de Dieu qui embrasse des enfants, des jeunes, des couples mariés, des personnes consacrées.. 

 L’Esprit Saint nous convoque tous et nous aide à découvrir la beauté d’être ensemble, de pouvoir nous rencontrer pour marcher ensemble.

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N’oubliez pas vos racines

Marcher ensemble , en famille

jeunes et vieux tous ensemble

comme l’a dit Joël, quand jeunes et anciens se rencontrent, les grands-parents n’ont pas peur de rêver (cf. Jl 3,1). Et notre reve le voici ..Nous rêvons que tout notre peuple n’oublie pas ses racines”.

 le pape dit  aux parents

Vous regardez vers l’avenir et vous ouvrez l’avenir pour vos enfants, pour vos petits-enfants, pour votre peuple, en offrant le meilleur de ce que vous avez appris sur votre chemin : qu’ils n’oublient pas d’où ils sont partis. Où qu’ils aillent, quoiqu’ils fassent, qu’ils n’oublient pas les racines. C’est le même rêve, la même recommandation que Saint Paul a faite à Timothée : maintenir vivante la foi de sa mère et de sa grand-mère (Cf. 2 Tm 1, 5-7).

 puis il dit aux enfants

Dans la mesure où tu grandis – dans tous les sens : fort, grand,.. n’oublie pas la chose la plus belle et la plus précieuse que tu as apprise en famille. C’est la sagesse que l’on reçoit avec les années :

quand tu grandis, n’oublie pas ta mère et ta grand-mère et cette foi simple mais solide qui les caractérisait et qui leur donnait force et constance pour aller de l’avant et ne pas baisser les bras. C’est une invitation à rendre grâce et à réhabiliter la générosité, le courage, le désintéressement d’une foi “faite maison”, qui passe inaperçue mais qui construit peu à peu le Royaume de Dieu

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 La foi .

Certes, la foi qui “n’est pas cotée en bourse”, n’a rien à vendre, et comme nous le rappelait Eduard, elle peut sembler “ne servir à rien”. Mais la foi est un don qui maintient vivante une assurance profonde et belle : notre appartenance d’enfants, et d’enfants aimés de Dieu.

la foi ne se transmet pas seulement avec les paroles, mais par des gestes, des regards, des caresses comme celles de nos mères, de nos grands-mères; avec la saveur des choses que nous avons apprises à la maison, de manière simple et authentique.

 “Les jeunes s’épanouissent quand ils sont vraiment aimés”, disait Eduard.   Tous, nous nous épanouissons quand nous nous sentons aimés.

Pour marcher ensemble là où tu es, n’oublie pas ce que tu as appris en famille. N’oublie pas tes racines !

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L’amour

 Dieu aime avec un amour de Père. Chaque vie, chacun de nous lui appartient. Et c’est une appartenance d’enfants, mais aussi de petits-enfants, d’époux, de grands-parents, d’amis, de voisins; une appartenance de frères.

  Le malin divise, disperse, sépare et crée la discorde, il sème la méfiance.

 Il veut que nous vivions “détachés” des autres et de nous-mêmes.

L’Esprit, au contraire, nous rappelle que nous ne sommes pas des êtres anonymes, abstraits, des êtres sans visage, sans histoire, sans identité. Nous ne sommes pas des êtres vides ni superficiels.

Et ce réseau, ce sont les racines: savoir que nous nous appartenons les uns aux autres, que la vie de chacun est amarrée à la vie des autres.

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La fin du monde

 Un jour, le moine Galaction Ilie du Monastère Sihăstria, marchant avec les moutons sur la montagne, rencontra un saint ermite qu’il connaissait et lui demanda: “Dis-moi, père, quand sera la fin du monde ?” Et le vénérable ermite, soupirant du fond du cœur, dit : “Père Galaction, sais-tu quand sera la fin du monde ? Quand il n’y aura plus de sentiers de voisin à voisin ! C’est-à-dire, quand il n’y aura plus d’amour chrétien et de compréhension entre frères, parents, chrétiens et entre peuples ! Quand les personnes n’aimeront plus, ce sera vraiment la fin du monde. Parce que sans amour et sans Dieu, aucun homme ne peut vivre sur la terre !

La vie commencera à s’éteindre et à flétrir, notre cœur cessera de battre et se dessèchera, les anciens ne rêveront plus et les jeunes ne prophétiseront plus, quand il n’y aura plus de sentiers de voisin à voisin

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Le pape François ; Discours aux ROM de Roumanie

1 juillet, 2019

Le 2 juin 2019 ,le pape François s’adresse au Rom de Roumanie

Une fois de plus il François  parle avec son cœur

le cœur d’un père miséricordieux

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Je suis heureux de vous rencontrer… j’ai voulu serrer vos mains, mettre mes yeux dans les vôtres, vous faire entrer dans mon cœur, dans ma prière, avec la confiance d’entrer, moi aussi, dans votre prière et dans votre cœur….Mais dans mon cœur, je porte un poids. C’est le poids des discriminations, des ségrégations et des mauvais traitements subis par votre communauté. L’histoire nous dit que même les chrétiens, même les catholiques, ne sont pas étrangers à tant de mal. Je voudrais demander pardon pour cela. Je demande pardon – au nom de l’Église, au Seigneur et à vous …

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Le regard de Caïn

Pour Caïn, son frère n’a pas d’importance….. C’est dans l’indifférence que se nourrissent les préjugés et que s’attisent les rancœurs. Combien de fois jugeons-nous de manière irréfléchie, par des paroles qui blessent, par des attitudes qui sèment la haine et créent des distances !

 Nous ne sommes pas chrétiens ni même humains, si nous ne savons pas voir la personne avant ses actions, avant nos jugements et nos préjugés.

 Dans l’histoire de l’humanité, il y a toujours Abel et Caïn.

 Il y a la main tendue et la main qui frappe.

 Il y a l’ouverture de la rencontre et la fermeture de l’affrontement.

 Il y a l’accueil et il y a la mise au rebut.

 Il y a celui qui voit en l’autre un frère et celui qui voit en lui un obstacle sur son propre chemin.

Il y a la civilisation de l’amour et il y a celle de la haine.

 Chaque jour, il y a à choisir entre Abel et Caïn.

 

Changeons nos regards

Chers frères et sœurs, vous avez, en tant que peuple, un rôle prépondérant à assumer,

 Vous ne devez pas avoir peur de partager et d’offrir  ces valeurs dont nous avons tant besoin

la  valeur de la vie et de la famille au sens large (cousins, oncles, tantes…);

la solidarité, l’hospitalité, l’aide, le soutien et la défense des plus fragiles au sein de leur communauté;

la valorisation et le respect des anciens –

le sens religieux de la vie, la spontanéité et la joie de vivre.

 Ne privez pas de ces dons les sociétés où vous vous trouvez et encouragez-vous aussi à recevoir tout le bien que les autres peuvent vous offrir et vous apporter

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Pape François :Discours sur la bible à des biblistes américains

30 juin, 2019

Le 31 octobre 2018 le pape  s’adresse à des professionnels, des ,spécialistes  de la bible réunis à Rome qui trop souvent analysent, datent , critiquent et oublient que la Bible c’est de l‘Or…la perle cachée qu’il ne faut pas jeter aux pourceaux et aux chiens

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la parole de Dieu

c’est de la dynamique …c’est du feu

dit le pape lors de son audience du  29 mai 2019

 

« la Parole de Dieu a véritablement le pouvoir de transformer la vie,

«vivante est la parole de Dieu,  efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants [...]

elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur» (He 4, 12).

 

Elle est vivante et efficace.

En effet, au commencement «Dieu dit [...] et il en fut ainsi » (Gn 1, 6-7).

et jésus nous a donné des paroles qui «sont esprit et qui sont vie » (Jn 6, 63).

Avec la parole, il a redonné vie à des cœurs éteints comme à Zachée et au publicain Matthieu,

quand «il lui dit: “Suis-moi!” Et, se levant, il le suivit» (Mt 9, 9).

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Aucun autre livre n’a le même pouvoir.

A travers sa parole, nous connaissons l’Esprit qui l’a inspirée

 

la Parole de Dieu est incisive.

Elle est le miel qui apporte la douceur consolante du Seigneur,

mais elle est aussi l’épée qui introduit une inquiétude salutaire dans le cœur (cf. Ap 10, 10)

. Elle va en effet en profondeur et porte à la lumière les zones d’ombre de l’âme. En creusant à l’intérieur, elle purifie.

 

Le double tranchant de cet épée peut faire mal sur le moment, mais en réalité il est bénéfique, parce qu’il coupe ce qui nous éloigne de Dieu et de l’amour.

Je vous souhaite de sentir et de goûter intérieurement, à travers la Bible, la tendre affection du Seigneur, ainsi que sa présence guérissante, qui nous scrute et nous connaît (cf. Ps 138, 1).

 

Enfin, la parole divine juge les sentiments et les pensées. Le Verbe de la vie est également la vérité (cf. Jn 14, 6) et sa parole fait la vérité en nous, en dissipant fausseté et duplicité. L’Ecriture pousse continuellement à réorienter le cours de la vie vers Dieu.

La Parole de Dieu, en effet, apporte toujours de la nouveauté, elle est insaisissable, elle échappe à nos prévisions et rompt souvent nos plans.

Le pape François ; Comment lire la bible ? : Les noces de Cana

29 juin, 2019

La Bible est le livre de la parole de Dieu  .Il ne doit pas se lire comme un livre du passé ,un livre d’histoire  ,mais un livre qui parle de ce que nous vivons , chacun de nous ,maintenant, en notre temps

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Le pape nous le rappelle  dans son homélie du 2fevrier le jour de la  fête de la vie consacrée

Que  me dit la lecture des noces de Cana ?

Que m’apporte cette lecture dans ma vie personnelle ?

Que me dit l’Esprit Saint quand j’écoute ce texte ?

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Les noces de Cana 

il y a un appel à l’obéissance, avec Marie qui dit : « Tout ce qu’il [Jésus] vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Tout. Et Jésus demande une chose particulière ; il ne fait pas tout de suite une chose nouvelle, il ne procure pas de rien le vin qui manque – il aurait pu le faire –, mais il demande une chose concrète et exigeante. Il demande de remplir six grandes amphores de pierre pour la purification rituelle, qui rappellent la Loi. Il voulait dire de transvaser environ six cent litres d’eau du puits : du temps et de la fatigue, qui paraissaient inutiles, puisque ce qui manquait ce n’était pas l’eau mais le vin ! Pourtant justement de ces amphores bien remplies « jusqu’au bord » (v. 7), Jésus tire le vin nouveau. 

 Il en est ainsi pour nous : Dieu nous appelle à la rencontre à travers la fidélité à des choses concrètes – On rencontre toujours Dieu dans le concret – : la prière quotidienne, la Messe, la Confession, une vraie charité, la Parole de Dieu chaque jour, la proximité, surtout avec ceux qui sont dans le besoin, spirituellement et matériellement. Ce sont des choses concrètes, comme dans la vie consacrée, l’obéissance au Supérieur et aux Règles. Si on met en pratique avec amour cette loi – avec amour ! – l’Esprit survient et apporte la surprise de Dieu, comme au temple et à Cana.

  L’eau du quotidien se transforme alors en vin de la nouveauté et la vie, qui semble plus contrainte, devient en réalité plus libre.

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Le Pape François : Comment lire la Bible : les fake news ,

25 juin, 2019

La Bible est la parole de Dieu  qui ne doit pas se lire comme un livre du passé un livre d’histoire ,mais un livre qui doit être lu en tenant  compte de ce que nous vivons maintenant, en notre temps

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c’est ainsi que le pape François nous apprend à lire la Bible ,en nous  parlant des « fake news » propagées par les media ,le 13 mai 2018 lors de la 52ème Journée mondiale des communications sociales

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Caïen et Abel

dans le dessein de Dieu, la communication humaine est un moyen essentiel de vivre la communion.

Mais l’homme, s’il suit son propre égoïsme orgueilleux, peut faire un usage déformé de la faculté de communiquer, comme l’illustrent dès l’origine les épisodes bibliques de Caïn et Abel et de la tour de Babel (cf. Gn 4,1-16; 11,1-9).

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 La logique du serpent

 C’est la stratégie utilisée par le «serpent rusé», dont parle le Livre de la Genèse, celui qui, au commencement de l’humanité, est devenu l’auteur de la première  “fake news” (cf. Gn 3,1-15), qui a conduit aux conséquences tragiques du péché, mises en acte ensuite dans le premier fratricide (cf. Gn 4) et dans d’autres formes innombrables du mal contre Dieu, le prochain, la société et la création.

  La stratégie de cet habile « père du mensonge » (Jn 8,44) est précisément le mimétisme, une séduction rampante et dangereuse qui fait son chemin dans le cœur de l’homme avec des arguments faux et attrayants.

Dans le récit du péché originel, le tentateur, en fait, s’approche de la femme feignant d’être son ami,  et commence le discours avec une affirmation vraie, mais seulement partiellement: « Alors, Dieu vous a vraiment dit  : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? » (Gn 3,1).

 mais  Dieu avait dit à Adam « l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas  » (Gn 2,17)…Dieu a dit : “ Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez. ” » (Gn 3,2).

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Puis la déconstruction du tentateur assume une apparence crédible : « Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (v. 5).

on en vient à discréditer la recommandation paternelle de Dieu, qui visait le bien, pour suivre l’incantation séduisante de l’ennemi: « La femme vit que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable » (v. 6).

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Un petit mensonge 

Cet épisode biblique révèle un fait essentiel

Aucune désinformation n’est inoffensive; de fait, se fier à ce qui est faux, produit des conséquences néfastes. Même une distorsion apparemment légère de la vérité peut avoir des effets dangereux.

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Qu’est ce que la Vérité ?Jn 18, 38)

Dans la vision chrétienne, la vérité n’est pas seulement une réalité conceptuelle, qui concerne le jugement sur les choses, les définissant vraies ou fausses….

Dans la Bible, la notion porte en soi le sens de soutien, de solidité, de confiance, comme le donne à comprendre la racine ’aman, dont provient également l’Amen liturgique. La vérité est ce sur quoi l’on peut s’appuyer pour ne pas tomber.

C’est l’affirmation de Jésus: « Je suis la vérité » (Jn 14,6).

 L’homme, alors, découvre et redécouvre la vérité quand il en fait l’expérience en lui-même comme fidélité et fiabilité de celui qui l’aime. C’est seulement cela qui libère l’homme : « La vérité vous rendra libres » (Jn 8,32).

 Pour discerner la vérité, il est nécessaire d’examiner ce qui favorise la communion et promeut le bien et ce qui, au contraire, tend à isoler, diviser et opposer.

 La vérité, par conséquent, ne s’acquiert pas vraiment quand elle est imposée comme quelque chose d’extrinsèque et d’impersonnel; elle découle au contraire de relations libres entre les personnes, de l’écoute réciproque.

 En outre, on ne cesse jamais de chercher la vérité, parce que quelque chose de faux peut toujours s’insinuer, même en disant des choses vraies.

 Un argument impeccable peut en fait reposer sur des faits indéniables, mais s’il est utilisé pour blesser quelqu’un et pour le discréditer aux yeux des autres, aussi juste qu’il apparaisse, il n’est pas habité par la vérité.

 

A partir des fruits, nous pouvons distinguer la vérité des énoncés:

 s’ils suscitent la controverse, fomentent les divisions, insufflent la résignation

ou s’ils  conduisent à une réflexion consciente et mûre, au dialogue constructif, à une dynamique fructueuse.

 

 ’est pourquoi, nous inspirant d’une prière franciscaine, nous pourrions ainsi nous adresser à la Vérité en personne:

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Seigneur, fais de nous des instruments de ta paix.
Fais-nous reconnaitre le mal qui s’insinue dans une communication qui ne crée pas la communion.
Rends-nous capables d’ôter le venin de nos jugements.
Aide-nous à parler des autres comme de frères et de sœurs.
Tu es fidèle et digne de confiance; fais que nos paroles soient des semences de bien pour le monde:
Là où il y a de la rumeur, que nous pratiquions l’écoute;
Là où il y a confusion, que nous inspirions l’harmonie;
Là où il y a ambiguïté, que nous apportions la clarté;
Là où il y a exclusion, que nous apportions le partage;
Là où il y a du sensationnalisme, que nous usions de la sobriété;
Là où il y a de la superficialité, que nous posions les vraies questions;
Là où il y a des préjugés, que nous suscitions la confiance;
Là où il y a agressivité, que nous apportions le respect;
Là où il y a la fausseté, que nous apportions la vérité.
Amen.    

Le pape François : Comment utiliser les réseaux sociaux

24 juin, 2019

Les réseaux sociaux

communiquer

partager

se parler

s’écouter

c’est un rêve !

 

C’est vital 

pour l’épanouissement de tous les hommes

pour plus d’amour

 

Malheureusement ces réseaux qui devraient nous relier

trop souvent nous séparent

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Le pape François

le dimanche 2 juin 2019 a  eu lieu la 53ème Journée mondiale de la communication,

A cette occasion le pape François nous a dit  

 Si l’Internet représente une possibilité extraordinaire d’accès au savoir,il est également vrai qu’il s’est avéré l’un des lieux les plus exposés à la désinformation et à la distorsion consciente et ciblée des faits et des relations interpersonnelles,

 Il est évident pour tous que, dans le contexte actuel, la communauté des réseaux sociaux n’est pas automatiquement synonyme de communauté.

Dans le meilleur des cas, les communautés réussissent à montrer un certaine  solidarité, mais elles ne restent souvent que des agrégats d’individus qui se reconnaissent autour d’intérêts ou d’arguments caractérisés par des liens faibles.

  Trop souvent dans les réseaux sociaux , on se définit à partir de ce qui divise plutôt que de ce qui unit,

…Ce qui devrait être une fenêtre sur le monde devient ainsi une vitrine dans laquelle exhiber le propre narcissisme.

 Le réseau est une occasion pour promouvoir la rencontre avec les autres, mais il peut également renforcer notre auto-isolement, telle une toile d’araignée susceptible de piéger.

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Un corps

Nous avons un corps « en chair  et en os »

nous sommes des vivants

Nous ne sommes pas du virtuel

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C’est en se voyant ,en se regardant avec nos yeux 

en parlant avec notre bouche

en se touchant  avec nos mains

que l’on communie vraiment

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C’est en s’incarnant ,en prenant chair 

que Jésus est venu vers nous

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Un complément

Le Web social est complémentaire de la rencontre en chair et en os, qui vit à travers le corps, le cœur, les yeux, le regard, le souffle de l’autre.

 Si le réseau est utilisé comme une extension ou comme une attente d’une telle rencontre, alors il ne se trahit pas et demeure une ressource pour la communion.

 Si une famille utilise le réseau pour être plus connectée, pour ensuite se réunir à table et se regarder dans les yeux, alors c’est une ressource.

 Si une communauté ecclésiale coordonne sa propre activité à travers le réseau, pour ensuite célébrer l’Eucharistie  ensemble, alors c’est une ressource.

 Si le réseau est une occasion pour se rapprocher des histoires et des expériences de beauté ou de souffrance physiquement loin de moi, pour prier ensemble et ensemble chercher le bien dans la redécouverte de ce qui nous unit, alors c’est une ressource.

Ainsi, nous pouvons passer du diagnostic à la thérapie: en ouvrant le chemin au dialogue, à la rencontre, au sourire, à la caresse…

Ceci est le réseau que nous voulons.

 Un réseau qui   n’est pas fait pour piéger, mais pour libérer, pour prendre soin de la communion entre des personnes libres.

L’Église elle-même est un réseau tissé par la communion eucharistique, où l’union est fondée sur la vérité, sur l’“Amen”, avec lequel chacun adhère au Corps du Christ en accueillant les autres.

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Le pape François : Qu’ils soient UN !

11 avril, 2019

 

Qu’ ils soient Un !

c’est  la prière du Christ le jeudi saint

c’est aussi le souhait du pape François  

réunir tous les hommes 

quelques soient leurs religions 

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d’où ses nombreuses rencontres avec les orthodoxes,  les protestants ,ou anglicans puis les musulmans  

 

Se réconcilier avec les orthodoxes

une  si belle liturgie

 

Se  réconcilier  avec les protestants

on est si proche !

ce sont eux qui nous apprennent à lire les Ecritures Saintes 

avec  eux le pape ,prie  en Estonie  et en Lettonie

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mais aussi  Se réconcilier avec les musulmans 

C’est possible !

avec l’iman d’Al Hazar le pape a signé une déclaration commune à Abou- Dhabi

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Je souhaite vivement que les bouddhistes et les catholiques intensifient leurs relations, progressent dans la connaissance réciproque et dans l’estime de leurs traditions spirituelles respectives, et qu’ils soient dans le monde témoins des valeurs de la justice, de la paix et de la protection de la dignité humaine.

il a rencontré les boudhhiste le 26 mai 2018 à Rome

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mais quelle tristesse !

au sein même de son église

à cause des scandales

que de divisions !

parce qu’il réforme la curie

parce qu’il parle de miséricorde

parce qu’il pleure avec les migrants

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Des mauvais prêtres

des oints du Seigneur  ont trahi comme David 

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Seigneur aide nous à nous Unir

Que nous soyons Un !

On peut au moins  prier ensemble

Il y a un seul Dieu 

 

 

Le pape François :Qu’est ce que l’unité ?

10 avril, 2019

Discours du pape le 10 novembre 2016 à Rome lors  de l’assemblée plénière du conseil pontifical pour la promotion  de l’unité des chrétiens

L’unité est un don

Tout d’abord, l’unité n’est pas le fruit de nos efforts humains ou le produit construit par des diplomaties ecclésiastiques, mais elle est un don qui vient d’en-haut. Nous, les hommes, ne sommes pas en mesure de faire l’unité tout seuls, et nous ne pouvons pas non plus en décider les formes et les temps.

 Quel est alors notre rôle? Que devons-nous faire pour promouvoir l’unité des chrétiens?

 j’aime répéter que l’unité se fait en marchant, pour rappeler que quand nous marchons ensemble, c’est-à-dire quand nous nous rencontrons comme des frères,

Quand  nous prions ensemble,

 nous collaborons ensemble dans l’annonce de l’Évangile et dans le service aux derniers, nous sommes déjà unis.

 Toutes les divergences théologiques et ecclésiologiques qui divisent encore les chrétiens ne seront dépassées que le long de ce chemin, sans que nous sachions aujourd’hui comment et quand, mais cela aura lieu selon ce que l’Esprit Saint voudra suggérer pour le bien de l’Église.

 

L’unité n’est pas l’uniformité.

Les différentes traditions théologiques, liturgiques, spirituelles et canoniques, qui se sont développées dans le monde chrétien, quand elles sont authentiquement enracinées dans la tradition apostolique, sont une richesse et non une menace pour l’unité de l’Église. Chercher à supprimer ces diversités signifie aller contre l’Esprit Saint, qui agit en enrichissant la communauté des croyants par une variété de dons.

  Au cours de l’histoire, il y a eu des tentatives de ce genre, avec des conséquences qui font parfois souffrir encore aujourd’hui. Si, en revanche, nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne deviennent jamais un conflit, parce qu’Il nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église.

 

L’unité n’est pas une assimilation.

 L’unité des chrétiens ne comporte pas un œcuménisme « en marche arrière », en raison duquel certains devraient renier leur propre histoire de foi ; et elle ne tolère pas non plus le prosélytisme, qui est d’ailleurs un poison pour le chemin œcuménique.

  Avant de voir ce qui nous sépare, il faut percevoir également de manières existentielle la richesse de ce qui nous rassemble, comme l’Ecriture Sainte

et les grandes professions de foi des premiers Conciles œcuméniques. En agissant ainsi, nous chrétiens pouvons nous reconnaître comme des frères et sœurs qui croient dans l’unique Seigneur et Sauveur Jésus Christ, engagés ensemble à rechercher la manière d’obéir aujourd’hui à la Parole de Dieu qui veut que nous soyons unis.

  L’œcuménisme est véritable quand on est capable de déplacer l’attention de soi-même, de ses propres argumentations et formulations, vers la Parole de Dieu qui exige d’être écoutée et témoignée dans le monde.

 C’est pourquoi les diverses communautés chrétiennes sont appelées à ne pas « se faire de la concurrence », mais à collaborer

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