Calvin et la Cène
29 mai, 2014La transsubstantiation
Calvin dans son « l’institution chrétienne »
rejette expressément la transsubstantiation
Le pain et le vin ne deviennent pas le corps du Christ ,mais il en est l’image
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Le pain de vie
Le pain de la Céne est le pain de vie
qui nourrit les fideles pour leur salut
La vie divine est transférée en nous et est fait nôtre
,tout comme le pain quand il est pris en nourriture nourrit le corps
Les indignes et les incroyants ne doivent pas prendre de ce pain
mais les faibles,contraire doivent se nourrir de cette vie divine
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Ce pain ne doit pas être imaginé à la manière des théologiens médiévaux
comme si que le corps du Christ était posé sur la table,
pour être touché avec les mains, mâchée avec les dents et englouti dans le gosier
La Céne est un signe visible qui nous est donné
pour nous sceller la donation de la chose invisible
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L’Union avec le Christ
La Céne n’est pas seulement un mémorial de la mort du Christ
mais une communion avec le Christ
Elle doit enflammer notre charité et nous procurer la paix
car nous devenons tous participants à un seul corps
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La présence réelle
Calvin nie la présence réelle
telle qu’elle est conçue par les catholiques
Il condamne l’adoration « charnelle » du corps de Jésus au saint Sacrement
« il faut mieux l’adorer spirituellement en la gloire des cieux
qu’inventer cette si dangereuse forme d’adoration »
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Le sacrifice de la messe
La Céne n’est absolument pas un sacrifice renouvelant le sacrifice de la passion
« pareille croyance n’est que blasphème et déshonneur intolérable »
Jésus a offert une fois pour toute un seul sacrifice
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On ne dit pas la « messe » pour expier les péchés
car la seule expiation valable a eu lieu sur le calvaire
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La célébration de la céne
Elle doit avoir lieu au moins une fois par semaine
Elle doit être simple
« il y a partout, plus qu’il ne faudrait
de pompes ,de cérémonies de batelleries »
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En 1542, Calvin rédige « la forme des prières et chants ecclésiastiques »
pour organiser le culte
Il remplace le canon de la messe par une liturgie française
,car les oraisons doivent se faire en langue commune et connue du peuple