La création est une des preuves de l’existence de Dieu : Dieu invisible est visible en tout .
Dans son 8è livre de son corpus
Hérmes emploie des arguments
bien modernes
pour démontrer l’existence de Dieu.
Dieu est certes invisible
mais sa création prouve son existence
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1) Dieu invisible
Naitre c’est rentrer dans le visible
Dieu ne peut être qu’invisible car il ne nait pas
8,5 Naitre n’est rien d’autre que d’entrer dans le visible
8,8 Seul l’âme voit l’invisible car elle même est invisible
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2) Les yeux du cœur
Dieu se manifeste dans sa création, mais il faut regarder avec les yeux du cœur
8,4 il rend tout manifeste, sans se manifester lui-même
8,9 Tu verras le seigneur avec les yeux de ton âme,
car il se montre à profusion à travers tout l’univers
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Dans le livre 3 du corpus, on nous invite à regarder de nouveau avec les yeux du cœur
Plus tard beaucoup de mystiques s’exprimeront de la même façon
Ne serais que les mystiques de l’école d’Ispahan au 17é s
Ces mystiques regardaient au-delà du réel ,
ce qu’ils appelaient l’imaginal
Un de leur maitre fut Mollah Sadrâ Shirazi
pour qui la véritable existence est dans l’essence des choses
3 Les yeux de l’intelligence
Paul dit dans l’épitre au Romains
« ce qui est invisible depuis la création du monde
se laisse voir à l’intelligence par ses œuvres » (Rm 1,20)
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Regarder les astres
Tout est ordonné,, la lune les étoiles
Vois la grande ours ,la mer ,la terre .L’ordre est en tout
Cette fois ci, Hermés utilise le langage de Voltaire ou d’Einstein
« O Tat si tu pouvais t’élever dans les airs et admirer la terre, tu verrais Dieu »
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Bof ! Le premier astronaute russe revenu sur terre
déclarera crânement qu’il n’a pas vu Dieu
mais un astronaute americin mira les prmeirs verstes de la bible
Comme quoi !
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Regarder la vie
Savoir s’étonner ,s’émerveiller devant la complexité du corps humain
Le verste 21 de ce livre est vraiment le cri d’un homme émerveillé
Le même émerveillement que celui de Cicéron, en admiration devant la nature .
Pour lui, l’existence de Dieu ne fait pas de doute.
Il suffit pour s’en convaincre de citer les pages si poétiques de son « De natura Deorum »
« Regardons premièrement la terre…revêtues de fleurs, d’herbes ,d’arbres de grains; le tout dans une incroyable quantité, diversifiés selon toutes sortes de goûts. Considérons les fontaines toujours coulantes et fraîches, les eaux transparentes des rivières, la verdure de leur bords, la profondeur des cavernes ,l’âpreté‚ des rochers, la hauteur des monts escarpés, l’immense étendue des plaines. Dans les entrailles de la terre se trouvent des veines d’or et d’argent, du marbre sans fin. Pour les animaux sauvages ou privés de combien d’espèces y en a t il ? Quel est le vol, le chant des oiseaux? Comment vivent les bêtes et dans les champs et dans les forets ?
Que dirais je des Hommes…Si on pouvait réunir tous ces objets sous un coup d’oeil, personne à ce spectacle ne douterait s’il y a une intelligence divine. Mais que la mer est belle!.. Combien elle renferme d’animaux! et que leurs espèces sont différentes. Les uns enfoncés dans son sein d’autres qui nagent sur les flots, d’autres qui tiennent par leur écaille contre les rochers..
Quelle variété d’animaux, les uns revêtus de peau ,d’autres couverts de poils, d’autres hérissés de pointes, d’autres chargés de plumes, d’autres entourés d’écailles, d’autres armés de cornes…. Les mains, de quelles commodités ne sont elles pas! Les doigts s’allongent et se plient sans la moindre difficulté…L’esprit invente; les sens examinent; la main exécute….
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